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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
"En attendant Godot" Film moyen sur la banalité, la superficialité. où lon voit des célébrités en train d'improviser autour d'un café et des clopes. Pas de scénario, ce qui est bien pratique. Loufoque, ce qui est bien pratique aussi. Célébrités, on s'en fout.
Une récréation dans la filmographie de Jim Jarmush, série de sketches dont on retiendra surtout ceux de Steve Coogan, de Bill Murray (hilarant, confronté au Wu Tang Clan), d’Iggy et Tom, et celui, plus doux amer, de Cate Blanchet… Sinon reste des images (les deux mafieux dissertant devant un portrait d’Henry Silva, les "Whites stripes" devant une machine infernale...) et des émotions, (les 02 bagnards au crépuscule de leur vie…) un film sympathique et plus profond qu’il n’y parait !
Florilège de saynettes certes inégales mais étonnament jouées. Hormis un ou deux sketches (celui d'Iggy Pop notamment, où le chanteur est mal à l'aise et la conclusion attendue), les autres débarquent en vous tels des pépites comiques, tristes ou absurdes, isolées du monde et parfois jubilatoires (celle d'Alferd Molina est un petit bonheur). Mention spéciale à Cate Blanchett pour son double-rôle. Un joli paquet-cadeau que ce petit film...
Assemblage de court-métrages assez inégaux (du moyen à l'excellent) autour du café et des cigarettes mais un excellent moment dans la salle. Le noir et blanc et les emprunts d'un court à l'autre assurent admirablement la continuité de ce grand moment de rire ... Petits bémols : pour les fumeurs, l'envie de rejoindre les acteurs est assez forte.
film à sketch franchement inégal. le concept de base est le suivant pour chaque scénette : 2 ou 3 personnes sont attablées devant une tasse de café et fument une clope. On a du mal à savoir si les scènes sont écrites ou si c'est totalement improvisé... surement les deux à la fois tant on a l'impression parfois que Jarmush a oublié le script chez lui certains jours de tournage... le sketchs vont du très réussi (molina vs. coogan), ou sympa (Waits vs. Pop), jusqu'au très chiant ou versant carrément dans le n'importe quoi. 2 exemples de sketch : - une nana boit un café seule en feuilletant un magazine et rembart le serveur à trois reprises qui lui repropose du café...le tout tient en dix bonnes minutes et c'est tout ce qu'il se passe !! D'aucuns diront que c'est la beauté des images qu'il faut admirer...mais bien sûr.. :-|...comment faut-il admirer les fautes de raccords?? sur deux plans successifs la fille ne regarde pas la même page du magazine... -un mec assis à une table. un autre arrive. Ils se saluent. Silence. Celui qui vient d'arriver demande " tu es sûr que ça va?" l'autre réponds "mais oui t'inquiètes pas" " vraiment t'es sûr?" comme ca pendant 10 minutes !! :( à la fin le mec repart puisque tout à l'air d'aller ...
Heureusement, les apparitions réjouissantes de Bill Murray et de Steve Buscemi viennent rompre (sporadiquement) l'ennui profond qui nous guette (mon voisin s'est endormi pendant la séance)...
Exercice de style pas pretentieux pour un sou,cette accumulation de courts metrages tire son épingle du jeu par un casting bien servi et par une bonne humeur communicative.
Les sketches avec taylor mead et avec alex descas tirenr leur épingle du jeu, tres agréable.
Le nouveau Jarmusch est donc une compilation de sketchs forcèment inégaux comme c'est souvent le cas sous cette condition. Il existe cependant quelques perles (Le sketch avec Bill MURRAY et les deux membres du WU TANG CLAN GZA et RZA, Steve Buscemi et sa thèse sur Elvis et j'en passe). Bref, allez-y, vous passerez un bon moment...
Coffee and Cigarettes, ou comment faire du bien sans en rajouter. Des fois ce sont des acteurs inconnus qui tentent d'imiter les stars. Ici, c'est l'inverse : une flopée de célébrités nous sert une véritable leçon sur comment faire un court-métrage. En interprétant chacun leur propre rôle, ils se mettent dans la peau de parfaits quidams, et le pire, c'est que QU'EST-CE QUE l'ON Y CROIT !!! Qu'il est agréable de voir des stars tenir des rôles d'amateurs, et nous les servir aussi bien ! C'est vraiment une bouffée d'émotions à l'état pur. Tout y passe : la joie, l'intérêt, l'embarras, l'hypocrisie...Le tout traité avec une certaine dose d'humour très attirant. Il faut dire que les courts-métrages se complètent bien, et qu'ainsi on ne peut trouver que peu de défauts dans tout ça.
Prendre un café et une cigarette ne nous procure pas tellement de plaisir; tout comme ce film. Certaines bouffées et gorgées seront d'un délice, d'autres nous laisseront un goût amer.
On ne peut réellement parler d'homogénéité ici : plusieurs sujets, plusieurs approches, et surtout, différents niveaux d'intérêt. Le concept, s'il donne parfois quelque chose de très réussi (le passage avec les jumeaux, exquis), tourne d'autres fois littéralement à vide. Quelques bons souvenirs, mais surtout beaucoup d'ennui.
L'oeuvre de Jim Jarmusch, construite autour des deux éléments qui composent le titre, est un film atypique qui renoue avec le film à sketches. Chaque scène est une perle d'inventivité lors d'un face à face entre deux personnages. Le ton adopté est absurde, souvent drôle ; quoiqu'il arrive, la scène fait mouche. Le réalisateur met au placard une grande partie du matériel de réalisation classique : les scènes sont indépendantes les unes des autres, les acteurs sont statiques d'où peu de possibilités différentes de cadre... Il exploite au maximum le pouvoir du jeu d'acteurs (avec en tête Cate Blanchett dans un double rôle et Alfred Molina, tout deux admirables) et la force des situations. Heureusement, l'ensemble est loin d'être décousu, les sketches sont de qualités presque égales, toujours dans l'excellent.
Pas très interessant ce film...On a l'impression de regarder une émission de télé-réalité mal truquée.
L'idée est sympa, le casting est alléchant, mais le résultat est sans intérêt.
Tout est du déjà vu, que ce soit les situations, les caractères, la mise en scène, le ton...Dommage parce que l'idée était bonne et avec un tel casting, c'est vraiment du gâchis que de faire un pseudo film d'art et d'essai branchouille.
Ce film ne tient pas la route, désolé, mais je trouve un peu facile de dire "ok c'est Jarmush, du café et des clopes, des acteurs monstres, du white & black" et on attends... mais qu'est qu'on attends, qu'est-ce que c'est ennuyeux !! Pour moi, le cinéma est censé faire rêver, réfléchir, s'émerveiller, mais la on attends... et on s'emmerdes prodigieusement... y'a pas d'autre mot. Alors si vous aimez attendre patienment que quelquechose se passe devant vos yeux (je vous dis tout suite c'est le néant ds ce film, ça vous evitera 2h de visionnage soporifique) jettez y un oeil... mais prévoyez une bonne dose de café ou passez direct aux 3 derniers "sketch", les plus interresant et ce pour quoi ma critique comporte une étoile. Mais encore une fois...ce n'est pas du cinéma.
Pause café, pause filmée. Le nouveau Jarmusch part d'un concept simple : filmer des gens qui se retrouvent autour d'une table, d'un café et qui fument une cigarette. Un moment que l'on connaît tous, un moment en creux où généralement les êtres communiquent. Pourtant, de nombreux sketches parlent plutôt de solitude et ont un ton franchement amer. Si les premières tranches de vie laissent plutôt dubitatifs, on se laisse prendre peu à peu par une atmosphère intimiste et par la diversité des situations évoquées. Le cinéaste parvient ainsi à dresser un portrait saisissant de la société américaine. Les acteurs jouent tous le jeu avec jubilation. On retiendra surtout les sketches avec Kate Blanchett, avec Steve Coogan, mais aussi le dernier avec les deux petits vieux. Au total, c'est un vrai petit plaisir de cinéphile.