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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Vu à la TV et cela suffit bien. Film plitôt original, mais sans plus. Le gamin perturbé est crispant d'aveuglement et de bétise bornée, les adultes sont obtus et le père ,décalé (Cornillac) très peu crédible. C'est dommage, il manque vraiment quelque chose, et on sent que le réalisateur est passé à côté de son sujet. Bravo à Claude Brasseur, le vieux poivrot à idée fixe, odieux mais c'est le seul qui est parfaitement crédible !!!
Un film de gentil beauf pour les gentils beaufs... Je sais que cette introduction peut paraître insultante et je le regrette, mais c'est bien l'impression que m'a fait « Malabar Princess » pendant 90 minutes. Oh certaines répliques sont sympas, l'interprétation honnête (une étonnante Michèle Laroque incluse) et le cadre pas dégoûtant, mais tout est « trop ». « Trop » caricatural, « trop » guimauve, « trop » cliché, « trop » lisse, « trop » simpliste, « trop » trop... La liste est longue et pourrait continuer un petit bout de temps. Je n'ai d'ailleurs même pas envie de vous donner un trop grand nombre d'exemples, aussi me contenterais-je d'évoquer ce gamin dyslexique sur mesure pour les gentils campagnards, ce personnage ultra-lourd de Robert où tout le monde met un bon bout de temps avant de comprendre qu'il est un con, ces conflits familiaux là encore « spéciale dédicace » pour le grand public et que le scénario résout d'ailleurs de manière aussi rapide que basique... Bref, on a déjà vu pire, mais ce spectacle populaire dans le mauvais sens du terme ne réjouira que les bons gros amateurs de sentiments faciles et mielleux : très dispensable.
C'est bête de gâcher le talent de si bons acteurs dans un film aussi niais et aussi peu crédible. L'intrigue de départ est plutôt bonne mais le film se perd dans des scènes invraisemblables qui manquent d'ambition. Heureusement que les acteurs réhaussent le niveau notamment Michèle Laroque, parfait en instit' compréhensive et Jacques Villeret d'un grande justesse et d'une grande simplicité dans le rôle du grand-père. Mais leur talent et las beaux paysages du Mont-Blanc ne compensent pas le vide du scénario qui aurait mérité d'être un peu plus fouillé. Dommage car il y avait pourtant de quoi faire un bon film.
Un film plutôt pour les enfants. C'est classique et enfantin et au final, il ne se passe pas grand chose de transcendant . Disons que c'est un film qui se regarde comme ça, sans qu'on s'ennuie véritablement, mais sans une véritable passion.
Pas grand chose à sauver dans ce téléfilm bien naïf et bête si ce n'est quelques beaux plans de glacier... Les acteurs eux-mêmes très peu convaincus pas des dialogues insipides et un scénario très poussif qui exalte des valeurs "traditionnelles" très compassées... En bref, désuet, innoffensif et très ennuyeux !
Voilà le pire du cinéma français... Sentiments cucul la praline, niais et mièvre, où la mise en scène (digne d'un téléfilm TF1) mise tout sur l'émotion facile. Un conte "moderne" diront certains, juste une histoire sans ambition, naïve et bourrée de clichés franchouillard pour plaire un maximum à la ménagère de 50 ans ; ça au moins le but est atteint... Mais on est au degré zéro du grand cinéma.
Les personnages stéréotypés ( le montagnard pas très sociable qui parle son patois par manque d'intélligence ) et l'interprétation artificielle ( homris un Clovis Cornillac toujours convaincant ) vérouille peu à peu les champs imprévisibles de réel laissant place à une incrédibilité totale. Dommage...
Un tout petit film,à la réalisation très molle.S'il faut le voir c'est uniquement car c'est l'un des derniers de l'inoubliable François Pign...heu...Jacques Villeret(pardon).
J'ai longtemps hésité entre 2 et 3 étoiles. Il ne mérite pas deux étoiles, mais en même temps il ne vaut certainement pas 3 ! Donc j'ai choisit 2... Un bon petit film familial, qui manque un peu de rythme, avec des personnages sympathiques mais peu profonds, avec beaucoup de clichés... Mais bon ! Un petit film sympatoch', qui a la prétention d'être une sorte de poésie mise en images. C'est un tout petit peu raté.
Malabar princess est l'un des derniers films du regretté Jacques Villeret. Sa simple présence et des yeux emplis de mélancolie nous rappellent le talent qui l'animait. Son alchimie avec le jeune acteur est le point fort de ce film familial perché dans les hautes montagnes avec ses splendides paysages. Les jeunes spectateurs se retrouveront dans les facéties du jeune héros tandis que les parents resteront émus devant ce deuil difficile, les non dits et la difficile reconstruction d'une famille après de dures épreuves.
Rien d'original, un film qui se laisse regarder, on sent qu'il manque un quelque chose pour faire de ce film un bon film.Le gamin est plutot énervant la première moitié du film.
Au début des années 2000, il y eut soudainement pléthore de film ruraux comme Une hirondelle a fait le printemps, Le Papillon ou Malabar Princess comme si le retour à la terre, aux racines, avait quelque chose de rassurant après la peur liée au passage à l'an 2000. La montagne est aussi belle que dangereuse. Ce qu'elle donne, elle peut le reprendre. Ce père de famille en a fait l'amère expérience. Parti jouer les pilleurs de tombes (le crash du Malabar Princess au début des années 50 dont un trésor giserait dans la carlingue), puni jusqu'au restant de ses jours pour sa cupidité, le voilà confronté à son fils qui ne se satisfait pas, à juste titre, de l'absence d'explication sur la disparition brutale de sa mère. D'autant que le père est peu présent lui aussi. En découlent des résultats scolaires catastrophiques, un manque de discipline, un univers imaginaire dans lequel l'enfant se réfugie et où tout est possible. Les aventures de Tintin en sont un parfait exemple. C'est vrai que c'est difficile de mettre des mots sur des maux. D'expliquer le concept de la mort à un enfant. De faire le travail du deuil quand on se sent coupable et qu'on n'a pas le corps enfermé pour l'éternité dans les glaces. Jacques Villeret, excellant comme à chaque fois dans le rôle du paysan bourru au grand cœur (et porté sur la bouteille comme dans la vie tristement), va tenter d'apporter des réponses à ses questions. Après, savoir la vérité fait-il tant de bien que ça ? Les responsables auront toujours ce poids sur les épaules, cette culpabilité. Et ce gosse restera sans sa mère. Un drame évitable. Ce qui est d'autant plus malheureux.