Avis sur Okita le pourfendeur

Un an après "Guerre des Gangs a Okinawa" Kinji Fukasaku refait un film sur les Yakuzas avec ce "Okita le pourfendeur" , ici on suivra un loubard un peu pervers , bagarreur violent et remplit de fierté qui voudra se faire une place dans le milieu de Yakuza , ce personnage est typique des films ou manga Japonais et fera penser a beaucoup de personnages nippon .
Ce aussi film aussi inspira de grand metteur en scène comme Tarantino ou Kitano .
La ou son précédent film jouait plus de fusillade typé western ici ce sera plus des combats au corps a corps de façon réaliste , ça court beaucoup et se bastonne a tout va donc mais l'on retrouve encore une mise en scène un peu brouillon par moment .
La BO est excellente et l'ambiance assez sombre et violente , un bon film de Yakuzas qui n'a que très peu vieillit (1972) mais a réserver principalement au adepte du genre .

Okita le pourfendeur à priori était fait pour me plaire car le cinéma des années 70 j'adore mais ce polar je trouve qu'il a mal vieilli, le ton dynamique d'Okita le pourfendeur n'est pas pour me déplaire mais l'action du film se contente de filmer des bastons mal post-synchronisé et surtout un abus de l'usage de gros plan gâche les séquences en question du coup elles sont illisibles ; elle ne font aucun effet car on ne voit quasiment rien (seul le final sanglant et théâtral à la Shaw brothers est pas mal). Je n'ai pas du tout accroché à Okita le pourfendeur en plus le personnage est un voyou auquel on a du mal à s'attacher.

ça court dans tous les sens et ça se bagarre à tout va. Voilà, en substance, ce qui compose "Okita le pourfendeur". Je m'attendais à plus de profondeur et une approche du milieu yakuza plus intelligente et subtile, surtout de la part de Kinji Fukasaku. De plus, le film est assez brouillon tant dans la réalisation que dans le script. Cela reste plutôt pas mal et l'excellente BO trés 70's apporte une saveur supplémentaire à ce long métrage japonais.

magnifique

Cette énième histoire de yakuzas, narrant l'ascension et la chute d'un petit voyou de Tokyo,marque par d'abord par sa réalisation soignée et son haut degré de violence. Bunta Sugawara est par ailleurs parfait dans le rôle-titre d'Okita, jeune voyou fonceur, insoumis et nihiliste. On notera aussi le mépris dont fait preuve Okita tout au long du film pour le codes morale des yakuzas (le réalisateur Fukasaku approfondira par la suite cette critique des prétendues valeurs des yakuzas dans son fameux "Combat sans code d'honneur") et une scène finale particulièrement réussie et tragique. On regrettera néanmoins qu'après une introduction de haut-vol, le film perde rapidement en intensité alors qu'il avait tous les ingrédients pour devenir un grand classique du film de yazuka.

Un film désespéré,très violent et tragique.Au fur et à mesure que je revois les filmS du grand Fukasaku,je me rend compte de sa modernité et de son sens du cadrage et de l'esthétique.La réalisation du film est totalement maitrisé,meme si la caméra rend parfois l'ensemble un peu brouillon,mais cela est fait de manière à montrer le chaos qui règne.Comme je le disais,le cadre est maitrisé,souvent rempli,soit par les personnages du film,soit par ces personnages et des objets du décor ou le décor lui meme.Le film utilise aussi souvent les arrières-plans et avant-plans avec succès.Comme d'habitude,on a droit à une musique proche du jazz,du jazz tout simplement pour ce film,et des airs d'harmonica façon western.Les acteurs sont tous impeccables,scénario qui fait la part belle aux scènes violente,ce Fukasaku est d'ailleurs peut-etre le plus violent que j'ai vu,en tous cas la violence est ici montré d'une manière très crue et réaliste,et si le film n'est pas dépourvu d'un certain cynisme comme d'habitude avec Fukasaku,le film manque ne possède pas ou peu d'humour noir.La fin est tragique,mais on n'oublie pas ce film de sitot.Une perle rare.

Un très bon film de yakusas au montage énervé et au personnages superbes. Les acteurs sont excellents et cela donne envie de découvrir les autres films de ce cinéaste.