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    En quatrième vitesse
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    4,0
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    45 critiques spectateurs

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    dixieland75
    dixieland75

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2014
    J'ai été très déçu par ce film qui s'il débute sur un vrai suspens, s'achève de la manière la plus ridicule qui soit (même en le replaçant dans son époque).
    Ajouter à cela un scénario totalement incompréhensible et un acteur, Ralph Meeker vraiment pas à la hauteur du personnage crée par Mickey Spillane.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Je connaissais Robert Aldrich le cinéaste comme celui qui a inspiré le Western spaghetti avec "Vera Cruz", "Bronco Apache" et "El Perdido" puis le metteur en scène qui réalisa "Les douze salopards", pilier du genre film de guerre, avec "En quatrième vitesse", le nom du héros doit surement dire quelque chose pour ceux qui regardaient les séries télévisées dans les années 90, il s'appelle Mick Hammer !! Le héros, détective privé, prend une auto-stoppeuse dans sa décapotable, celle-ci s'est échappé d'un asile de fous par la police et révèle des informations personnelles sur un complot contre elle avant de mourir dans un accident, Hammer sort indemne mais il mène l'enquète qui lui amènera sur plusieurs pistes et ou il aura des tueurs à sa poursuite. J'avoue m'ètre un peu perdu dans l'intrigue (la fin est une surprise) mais je me suis régalé. Ca commence par un style Alfred Hitchcock et après il y a tout les ingrédients du film noir, des pistes, des assassins qu'on ne voit que par reflets (bien souvent filmé sur les pas de talons de chaussures) et puis un héros décomplexé qui boit beaucoup mais très futé. Il y a de jolies femmes et voitures dans ce film (rire). Robert Aldrich confirmait ses grands talents de metteur en scène dans plusieurs genres. Ralph Meeker est excellent en Mick Hammer. Un long métrage à ne pas manquer.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Après une première demi-heure proche de la banalité, le suspense très énigmatique de Robert Aldrich démarre véritablement. Avec ces plongées étouffantes sur les personnages, la révélation progressive du méchant et la réflexion sur le caractère ambigu du personnage principal, anti-héros sadique et immortel, "Kiss me deadly" se démarque ainsi de la plupart des films noirs de l'époque. Il est cependant dommage que le film hésite sans cesse entre une focalisation pleine sur l'enquête et un portrait détaillé de Mike Hammer (joué par un excellent Ralph Meeker). Aussi, le final, aussi surprenant et impressionnant qu'il puisse être laisse quelque peu perplexe. Aldrich s'enflamme (jeu de mots facile) avec une dimension quasi mythologique apportée au récit, pas très convaincante car en totale rupture avec ce qui précède et fait ressortir la prétention mal placée du cinéaste. Un film dont l'ambition montre ses limites mais qui reste intéressant grâce à ses idées de mise en scène novatrices et souvent bien exécutées.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Si Aldrich eut été cuisinier, nous aurions eu un plat magistralement présenté avant de s'apercevoir en le goûtant qu'il était insipide et indigeste.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Ça commence très bien et puis plus ça avance plus ça pédale dans la semoule. Non seulement le scénario est tellement déroutant qu'il en devient incompréhensible, et inintéressant, mais l'acteur principal ne provoque aucune empathie, certains personnages secondaires sont débiles (à tel point qu'on se demande parfois si on n'est pas en pleine parodie) et le final est grotesque. Oui, mais diront les formalistes, la beauté du style, les cadrages et blablabla…. Certes, on ne va pas dire le contraire la réalisation est innovante, mais depuis quand la forme serait-elle une fin en soi ? Depuis quand la beauté formelle serait capable de masquer l'indigence du propos ? De ce pétard mouillé on ne retiendra que l'introduction, une scène de filature amusante (à défaut d'être angoissante) et la beauté sulfureuse de Maxine Cooper dans le rôle de Velda
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Un film resté célèbre pour la façon radicale qu'il a de faire exploser, mine de rien, tous les codes du film noir. Tout y commence comme dans un vrai polar avant de s'achever dans la forme la plus libre et subjective d'un cinéma quasi impressionniste.... Kiss Me Deadly est d'ailleurs à juste titre décrit comme un long cauchemar ponctué de fulgurances, dans lequel Mike Hammer prend en stop une jeune femme qui, avant de mourir, lui confie le début d'un secret... Au terme de nombreuses péripéties, Mike Hammer retrouve une clé avalée par l'auto-stoppeuse, clé qui s'avère ouvrir un coffre dont l'ouverture provoque une explosion. Ainsi l'on revisite le mythe de la boîte de Pandore que David Lynch exploitera dans Mulholland Drive sous la forme d'une boîte bleue. Kiss me deadly est une référence centrale de son cinéma à n'en point douter à la façon qu'Aldrich a de faire évoluer sa narration comme le solo d'un musicien de jazz tutoyant les étoiles.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Un film élégant et assez bluffant sur le plan de la mise en scène mais qui pêche par une écriture confuse et un scénario bancal. Aldrich réalise ici un film d'une grande audace qui multiplie les plans vertigineux, les coupes malines et un montage énergique. Le cinéaste fournit des plans sublimes et utilise l'espace comme personne, en jouant notamment avec les escaliers. Le hors-champ est omniprésent et superbement utilisé pour maintenir une tension et un suspense assez délicieux. Malheureusement, l'histoire n'est pas au rendez-vous. Les personnages secondaires sont assez insignifiants, l'intrigue n'avance pas et reste assez floue et le tout reste donc assez confus et vain. Dommage.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    En mettant en scène Mike Hammer, Aldrich annonce un film noir mais dévie insidieusement de sa trajectoire pour donner un tout autre aperçu du film de genre, quasiment en phase cette fois avec les réalités du terrain. Et pourtant le décor (Los Angeles) n’est qu’abstraction dans laquelle le cinéaste signe une réalisation tout en finesse, dans un noir et blanc magnifié. Depuis, plus d’un cinéaste s’est référé au style d’Aldrich, qui n’hésite pas à convoquer au final Cerbère, la femme de lot et Pandore pour conclure son pacte avec le film noir. Un classique qui ne se démode pas, bien au contraire

    Avis bonus Une vision analytique du film très lumineuse de Philippe une histoire intéressante autour du personnage de Mike Hammer , plusieurs fois joués au cinéma.
    Pour en savoir plus
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Avec un générique qui défile à l’envers et connaissant Aldrich, il fallait s’attendre à de l’original mais à ce point c’est à peine croyable. Ce film entre dans la catégorie des inclassables, des marginaux, des fous dingues mais quel cinéma! Quelle mise en scène! Le héros n’en est pas un, il ne faut pas croiser ce genre de type même si la mort de son copain réveillera en lui l’amitié. Les policiers sont des incapables et des méprisants, les gangsters sont tous paranoïaques et les femmes carrément folles. Rien ne tient la route, on évolue dans un monde parallèle mais on pardonnera tout au réalisateur quand on comprendra où il voulait en venir. La forme est superbe et glaçante d’autant que nous ne comprenons rien durant plus d’une heure, nous sommes assommés par des séquences taillées au couteau dans des décors insolites et même baroques. Tout nous est caché jusqu’à un simple concierge dont le visage tarde à apparaître, c’est un festival de jambes et de chaussures. La bande son est très travaillée avec des sonorités bizarres, le comportement de chaque protagoniste l’est tout autant, ils sont tous des stricts habitants de l’écran, aucun rapport avec la réalité ne semble pouvoir se faire. Une phrase magique court sans cesse ‘’Souvenez vous de moi’’à nous de deviner son sens caché: tout le scénario du film se trouve dans la phrase d'un poème. Aldrich est surprenant ,il est capable du meilleur comme Fureur apache et du pire comme Frisco kid ; en tous cas il restera un vrai cinéaste, son style existe, il est reconnaissable.
    ______________
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Une idée très prometteuse qui s'effrite avec un scénario qui a vieilli...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 février 2012
    Un vrai choc !!!
    C'est noir !
    Excellent film.
    Il fait partie des meilleurs
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Aldrich garde la poésie visuelle urbaine et modernise le genre noir en y ajoutant son sens du suspense et une touche très explicite de cruauté. Le film fourmille de plans étonnants. Mais le mieux est d’avoir réussi à donner une dimension mythologique aux angoisses de son temps, à celle prégnante dans les années 50 de la menace nucléaire. Bref toutes les qualités d’un film noir traditionnel avec quelque chose en plus qui le fait sortir de l’ordinaire. Un des meilleurs films de son réalisateur, pourtant tourné avec le minimum de moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    "En quatrième vitesse" film de Robert Aldrich. Tout commence sur une route de nuit. Une femme court dans l'obscurité, nue sous un imperméable, éclairée par les phares des véhicules sur une route. A force de héler sans succès ces voitures qui roulent à pleine vitesse, elle finit par se planter devant l'une d'elles au risque de se faire écraser. Le chauffeur fait un tête à queue mais consent à l'embarquer. A un barrage de police, on apprend que la femme est une fugitive est son nom est Chistina Bailey. L'homme la couvre mais ils seront rattrapés, kidnappés, assommés et la femme torturée à mort. Les malfrats chercheront à maquiller leur méfait dans un accident de la route.

    Le chauffeur réchappe à l'accident. a son réveil, il est interrogé par la police. Il s'agit d'un détective privé spécialisé dans l'adultère - le provoquant au besoin. Il va la voir à son lit d'hôpital et lui dit cette phrase "Remenber me" ! II réalise qu'il tient dans la disparition de la femme un mystère. Il espère tirer une ficelle qui deviendra une corde et qui débusquera les meurtriers. Il suivra aveuglément les codes du genre, épuisant ses écueils : bagarres, coups de feux, belles voitures, séductions multiples, cadavres dont la mort étrange de son garagiste, perte de l'ami cher et son deuil au comptoir d'un bar de jazz.
    Une enquête est affaire de raison : des faits, des indices, une réflexion cartésienne. On ne saura jamais qui est la fugitive, son rôle, la nature de ses relations.
    La jeune femme donnant des renseignements à un homme. Puis le détective retire dans les consignes, une étrange boîte-malette dorée qui au touché, à une sensation de brulure. Vue sur une maison donnant sur la plage ou est en otage l'amie du détective, celle qui a loger, a tué sur l'homme des renseignements avec un pistolet et menace le détective et d'ailleurs, lui tire dans les jambes. Puis elle ouvre la boîte en grand et n'a plus le contrôle car s'en échappe des flammes et ne peut refermer la boîte, elle en meurt. Que contient la boîte : de la radioactivité. Puis la maison va être aux prises des flammes et le détective s'en échappe avec son amie.
    Que contient la boîte ? À ce sujet, le policier murmure au héros trois évènements : Projet Manhattan, Le film s'inscrit dans une époque, celle de la guerre froide et celle de la menace nucléaire, celle du maccarthysme surtout : atmosphère de suspicion, délation, procès ubuesques.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Une ouverture avec une jeune femme qui court paniquée uniquement vêtue d'un imperméable, c'est pas très conventionnel, un générique à l'envers, c'est encore moins conventionnel, un détective avec quelques traits humains mais volontiers sadique qui avec l'aide de sa "secrétaire" fait chanter des maris qui trompent leur épouse et qui tombe les femmes sans lever le petit doigt, c'est pas très conventionnel non plus car on est loin de l'archétype du cynique sympatoche façon Bogart, une galerie de personnages totalement zarbis à faire passer ceux de David Lynch pour des Schtroumpfs, pas conventionnelle, et un final glaçant de total SF complètement apocalyptique, ben alors là ce n'est pas du tout du tout conventionnel. Quelques petits coups de mou au cours du film ne cachent pas du tout que Robert Aldrich a certainement réalisé une des oeuvres les moins conventionnelles du cinéma américain et de plus visionnaire, considérablement en avance sur son temps.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Aldrich signe un film noir assez particulier tant certains éléments du film restent très classiques mais cependant il y a une part de surnaturel, ce petit quelque chose qui fait que Kiss Me Deadly n’est pas un film noir comme les autres. Le film va bien au-delà des bases récurrentes du genre par cette touche quasi biblique. Le spectateur est tenu en haleine par cette intrigue mystérieuse et de plus la mise en scène d’Aldrich, mis à part quelques rares passages qui ont mal vieilli, est vraiment très bonne, inspirée, avec de jolis mouvements de caméra et des plans-séquences appréciables. En quatrième vitesse est au final un très bon film, assez violent pour l’époque, au scénario solide, intelligent et rondement bien menée ainsi qu'une réalisation soignée.
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