Derniers Avis : Gothika - Page 4

Bon, vu d'aujourd'hui, ça paraît un peu vieux, limite ringard quand on voit le progrès cinématographique de nos jours. Mais ça reste prenant et intriguant. Et Berry est excellente, comme à son habitude.

En arrivant à se démarquer par son ambiance oppressante, Gothika est ainsi un thriller passionnant qui nous pousse à réfléchir. Ajouté un jeu d’acteurs plutôt remarquable et de nombreux rebondissements, Matthieu Kassovitz réussit son coup en mélangeant psychologie et fantastique, saupoudré d’une tonalité horrifique.

La critique entière sur notre site Mediashow !

Bon jeu d'acteur,
ça se laisse regarder mais j'ai trouvé le scénario simple et un peu trop cliché.
Le début et bien mais ça dérape par la suite... Personnellement je trouve que spoiler: rajouté du fantastique au milieu psychiatrique n'est pas une bonne idée.

Goshtmilia : Un film d’épouvante qui a une ambiance et du style, avec un bon scénario a la clé qui se laisse apprécier avec un mystère qui se tiens jusqu’au bout. Car c’est une médecine en psychiatrie qui se fait du jour au lendemain interné car elle aurait tué son mari qui est le chef de l’hôpital et depuis, elle est considéré comme folle et a des visions de mort et pourtant, elle est convaincu d’être pas folle. Donc voila, il y a du suspense, des rebondissements qui sont certes des fois un peu prévisible ou classique mais l’ensemble est bien ficelé. Ensuite, la réalisation est au service de l’ambiance, bon des fois il y a un peu trop d’effets de mise en scène mais c’est classe et dynamise le récit. Et pour un réalisateur qui a mauvaise réputation : Mathieu Kasovitch, je trouve qu’il a du style et s’en sort très bien, il met bien en valeur l’histoire et les personnages. D’ailleurs, les acteurs sont crédibles et Halle Berry assure, tous comme le futur Iron Man. Donc voila, ils ne bousculent pas les codes mais c’est un très bon film du genre, mieux que certains autres.

Attiré par le casting: Kassovitz qui dirige Halle Berry, Penelope Cruz, Robert Downey Jr, je me suis laissé tenter. Et je me suis quand même senti oppressé tout au long du film, pas fort, juste un peu. Pas assez pour me laisser surprendre d'effroi. Beaucoup de déjà vu, pas assez d'originalité dans le scénario. Beaucoup de Hally Berry, pas assez des autres têtes d'affiche. Beaucoup d'incohérences, pas assez de confusion en font un thriller pour les non-amateurs du genre.

Kassovitz sonne haut avec La haine, plus bas avec Les rivières pourpres 1 & 2, mais il sonne assez bas pour Gothika. Gothika est un film décevant... Et c'est dommage parce qu'il y avait de l'idée. Le film devient vite lassant après 30 minutes, malgré le beau jeu d'acteur de la belle Halle Berry (le troisième H. Berry que je vois, deuxième déception - le premier que j'ai vu est Catwoman et la première déception est X-Men 1), on s'ennui...

Le premier qui me dit que la carrière américaine de Mathieu Kassovitz est impériale n'a pas dû voir Gothika, ou alors avec un seul œil ouvert... Ce n'est pas que j'éprouve un plaisir particulier à casser du sucre sur le dos des Frenchies qui tentent leur chance aux States, il suffit juste de reconnaître que certains se plantent et Kassovitz est du nombre. L'épouvante ne doit pas faire partie de son univers ou alors il la comprend très mal: Gothika ne fait pas vraiment peur, la faute certes à une mise en scène pas géniale mais aussi (soyons corrects) à un scénario bancal et des acteurs pas au top de leur jeu. Halle Berry, dans la foulée de son Oscar, semble amorcer ici la lente descente qui la conduira à cette autre "performance" que fut Catwoman. L'esthétique globale du film était intéressante, mais c'est à peu près tout, autant dire trop peu pour justifier une meilleure note malgré quelques efforts notoires.

Mathieu Kassovitz,petit prodige du cinéma français,devait fatalement intéresser Hollywood,et Gothika devait etre son passeport pour l'Amérique.Mais le film sera un échec publique et critique signant le début et la fin,du moins pour l'instant,de la carrière de Kasso outre Atlantique.Si ce n'est pas un chef d'oeuvre,c'est cependant beaucoup mieux qu'on l'a dit.Le film relate la descente aux enfers d'une psychiatre pénitentiaire accusée du meurtre de son mari,et qui se retrouve enfermée dans l'hopital où elle travaillait,alors qu'elle n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé.Certes,l'histoire n'a rien de révolutionnaire et rappelle d'autres films américains comme Sixième sens ou Apparitions,ou encore la nouvelle vague du cinéma d'horreur japonais,style The ring ou Dark water,avec fantome féminin vengeur,cheveux longs dans les yeux et toute la panoplie.Mais c'est bien filmé,superbement photographié,et le scénario tient assez bien la route.Mieux,Kassovitz parvient à installer et à maintenir une atmosphère d'angoisse oppressante,et même à entretenir le doute quant à la santé mentale du personnage principal.Il y a aussi une belle distribution,même si la plupart des comédiens sont sous employés.A souligner la performance de John Carroll Lynch,acteur de la race des ''on sait jamais son nom'',qu'on a vu dans plein de films et de séries télé ou il est toujours impeccable.Et puis surtout il y a Halle Berry,formidable,qui porte le film sur ses jolies épaules,et qui est vraiment hyper canon,ce qui ne gâte rien.

Le début du film laisse présager le pire : les clichés de réalisation de ce genre de films sont employés à forte dose avant même que l'intrigue ne démarre (obscurité, gros plans, quelqu'un qui fait sursauter l'héroïne sans qu'il n'y ait le moindre danger,...). Heureusement, l'histoire démarre rapidement. On se retrouve alors à suivre le désarroi de la jeune psychiatre Halle Berry, qui se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique pénitentiaire, en compagnie de ses anciens patients et considérée comme folle par ses ex-collègues. Entre effets des médicaments et visions de fantôme, on ne sait plus distinguer hallucinations et réalité... Hélas, cette idée, qui était bonne, n'est pas suffisamment bien exploitée, et la jeune docteur censée être très rationnelle croit un peu trop facilement à l'explication surnaturelle. Le fait que l'histoire se déroule dans un asile crée un sentiment d'enfermement qui donne de la force au côté angoissant. Par contre, au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin, le manque d'explications satisfaisantes enlève de l'intérêt, jusqu'à une fin totalement dénuée d'imagination. Concernant les acteurs, mis à part Robert Downey (Iron man), la plupart ne font que des brèves apparitions. A croire que la distribution prestigieuse (Penelope Cruz, Bernard Hill (le Seigneur des anneaux),... ) n'est là que pour attirer le chaland. Tout le poids du film repose finalement sur Halle Berry qui, même si elle n'est pas extraordinaire, se révèle tout à fait convaincante.

En conclusion, il s'agit d'un bon film d'épouvante (attention, j'ai pas dit film d'horreur) pour passer un bon moment un soir. Cependant, ce n'est pas un film d'anthologie qui marquera les mémoires. Il manque d'ambition. C'est le genre de film qui pourrait faire l'objet d'un remake terriblement efficace. A noter que le titre français n'a strictement rien à voir avec le sujet de film (je me demande d'où il sort). A noter aussi qu'un détail laisse présager dès le début la fin du film : spoiler: le choix de l'acteur Charles Dutton pour jouer le mari de l'héroïne. En effet, on a du mal à imaginer la jolie et sage Halle Berry comme l'épouse d'un homme costaud aux allures de tueur. On devine l'explication qui est que le mari n'est pas si parfait qu'il n'y paraît.

Film assez largement décrié, Gothika est loin d’être un mauvais film, mais qui surement est trop hésitant dans ses choix, et un peu classique visuellement.
Le casting possède de bons acteurs, à la fois dans les premiers rôles et dans les seconds, et se montre parfois audacieux. Notamment en offrant un contre-emploi réussi à Pénélope Cruz, qui s’en tire bien, malgré une importance un peu secondaire quand même. Pour le reste Halle Berry se montre convaincante, et ne déçoit pas avec un personnage complexe, et auquel elle confère du relief et surtout de la crédibilité, ce qui n’était pas forcément aisé vu les méandres scénaristiques. Face à elle un Robert Downey Jr. charismatique mais clairement sous utilisé, je dirai la même chose de Charles S. Dutton, dont on regrette finalement qu’il n’apparaisse pas davantage. Mais enfin dans l’ensemble ça tient la baraque.
Le scénario est assez bon. Pour ma part il y a deux soucis assez gênants. D’une part des incohérences par moment qui sont dommageable au sérieux de l’entreprise (les portes ne semblent pas très hermétiques dans cet asile), et d’autres part beaucoup d’hésitation entre le franc fantastique, et l’idée que l’héroïne est peut-être vraiment folle. Du coup toutes la première partie du film se trouve assez déconcertante, se limitant presque à une accumulation de phénomènes, sans aller beaucoup plus loin. Il faut réellement attendre les 30 dernières minutes pour voir le film prendre enfin une tournure plus travaillée, pour une conclusion qui en revanche ne mérite aucun reproche. Elle est très solide.
La réalisation est bonne. Kassovitz se débrouille bien avec sa matière, rien à dire. On sent les références au cinéma de genre asiatique, avec une interaction classique mais efficace des visions et de la réalité. Kassovitz a vraiment envie d’instaurer une ambiance, et il soigne ses cadrages (l’ouverture du film en est un bon exemple), et il caresse les matières (les caméras en très gros plans sur du plastique, du métal). C’est bien fichu, et les décors sont à la hauteur aussi. Dommage en revanche que la photographie, qui donne la primeur au bleu, soit trop contrastée. Par moment c’est réellement très lumineux jusqu’à l’excès, parfois c’est trop sombre, on peine un peu à trouver le juste milieu. Pour le reste, Gothika est un film doté d’une musique superbe. La bande son est vraiment un atout du métrage, qu’elle baigne littéralement. Impec.
En somme Gothika est un film agréable, mais qui souffre d’un scénario pas toujours adroit, pas toujours bien raconté, et d’une photographie qui a des loupés. C’est assez problématique dans un sens, puisque le film s’accroche quand même à son histoire pour exister, mais la conclusion, très réussie, rattrape les anicroches du corps du film. 3.5.

Mathieu Kassovitz, ou l'imposteur qui a fait sa carrière sur un malentendu grâce à un chef-d'oeuvre, "La Haine"... On se demande comment il a pu réalisé un film aussi exceptionnel au regard de la médiocrité générale du reste de sa filmographie, Gotika n'échappant pas à la règle. 1.5/5

Un univers sombre et perturbant ou se mélange le thriller et le fantastique. Gothika fonctionne grâce à une photographie envoûtante signé Matthew Libatique et, la puissance et l'inventivité visuelle introduite par Kassovitz. Le réalisateur joue( maladroitement) sur la perception de réussir à distinguer la raison quand la folie nous encercle.

Un très mauvais film ; le scénario est nul et la mise en scène emphatique. Kassovitz n'est pas fait pour ce genre de cinéma, clairement. Vu l'échec, je pense qu'il a compris...

Un thriller peu convaincant. Un scénario qui part un peu dans tous les sens. Halle Berry est peu convaincante tout comme Penélope Cruz qui sera quasiment absente de la deuxième partie du film. Robert Downey Jr est lui aussi difficilement crédible dans son rôle de psy. Il reste après cette histoire de fantômes et de paranormal qui rendent le film légèrement moins soporifique.

Flippant, brillant, stressant, inquiétant, magnifique.