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Acidus
717 abonnés
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1,5
Publiée le 16 janvier 2012
Une film romantique tout ce qu'il y a de plus classique en dehors du fait qu'elle se déroule dans un contexte de la guerre de sécession. Comme souvent dans les films de cette pèriode, l'homme (Clark Gable) est présenté comme un ête ultra viril, protecteur alors que le personnage féminin (Yvonne De Carlo) se révèle soumise malgré un léger côté farouche au début. Ces clichés sont un peu énervant d'autant plus que l'histoire repose continuellement sur eux. Le scénario, justement, ne tient pas debout et propose des péripéties absurdes.
Imaginez un Autant en emporte le vent où Clark Gable aurait bien vieilli (dix-huit ans tout de même !), Vivien Leigh aurait été remplacée par Yvonne de Carlo (plutôt avantageusement, tant au niveau plastique qu’à celui des talents de comédienne) mais où, malheureusement, le scénario serait très loin d’être à la hauteur de celui tiré (sans effort tant l’original était déjà presque un scénario) du roman de Margaret Mitchell. Chants des esclaves noirs sur le point de recouvrer leur liberté, bateaux sur le Mississipi, carrioles bariolées, champs de coton et plantations luxueuses, bref de très belles images en technicolor pour un film très moyen
Une grande fresque historique et mélodramatique signé du grand Raoul Walsh. Un film qui de longues années durant sera mis en concurrence avec l'inoubliable "Autant en emporte le vent". Mais la comparaison s'arrête là, Walsh, malgré tout son talent, son expérience et son génie, ne tient pas en main le scénario d'Autant en emporte le vent. L'histoire est forte, belle, poignante, romantique à souhait, mais manque ce souffle épique à cet "Esclave libre", une dimension universelle à ses héros, la puissance et la modernité de Scarlet. Certes, Clark Gable est encore une fois impeccable, mais Yvonne de Carlo n'a pas le talent de Vivian Leight...
film superbe dans une bonne copie neuve. Trio d'acteurs formidable. Ce n'est peut-être pas très caractéristique du génie de R. Walsh, mais comme les films de ce grand monsieur sont si rares que la jeune génération ne connait même plus son nom, il est bon de revoir ou de découvrir celui-ci pour lequel j'ai une affection particulière...
Ce superbe film repasse ces jours çi à Paris,c'est un grand classique d'un cinéma disparu, entiérement maitrisé par le réalisateur.Walsh est célèbre pour son tonus et sa mise en scène riche de plans courts et rapides.Ici, il a choisi la lenteur pour accentuer le coté romanesque, ce qui nous laisse tout le loisir d'admirer l'allure de Clark Gable et la somptueuse beauté d'Yvonne de Carlo.Rares seront les jeunes gens d'aujourd'hui à apprecier ce spectacle qui bien qu'étant du cinéma absolu leur paraitra sans intéret.Pourtant le roman d'amour est particulier et les deux héros forment un couple unique que je n'ai jamais retrouvé ailleurs tant ils sont frappés par leur passé;Passé pour Hamish si fondamental et qui nous est raconté sans l'aide d'aucun flash back.Difficile de ne pas évoquer la comparaison avec le flamboyant "autant en emporte le vent" qui tient pourtant mal aux revisitations.Ce film là pouvant être revu sans cesse avec profit et plaisir tant il est profond sur les sentiments.Aucun effets spéciaux,aucune démesure,aucun ralenti,aucun happy end conventionnel,c'est vraiment du grand art.
Une histoire qui aurait pu être écrite par une Kathleen Woodywiss des mauvais jours. Tout y est : la jeune fille malmenée par la vie, l'homme plus âgé au passé mystérieux, les grandes plantations du Sud, l'histoire d'amour ébauchée mais brisée par la guerre (de Sécession bien sûr), les jolis costumes. Ce n'est pas déplaisant à voir, certes, mais un peu longuet et mièvre. Les péripéties de la pauvre héroïne ne sont pas très crédibles, et pas franchement palpitantes. Reste le jeu de Clark Gable, impeccable comme à son habitude. Sidney Poitier tire également son épingle du jeu.
J'ai trouvé le film beaucoup trop long par rapport à ce qu'il avait à dire, c'est sûr il dénonce l'intolérance des gens ce qui est important mais je me suis ennuyée. En revanche, de très bons acteurs !
Même si ce n'est pas forcément le genre de films d'aventures que je préfère, l'esclave libre n'en est pas moins un film remarquable, un des très bons films de l'immense Raoul Walsh. Les couleurs sont superbes (et c'est peu dire), la mise en scène flamboyante et le message anti-esclavage particulièrement subtil et fort. Clark Gable n'est pas mon acteur de prédilection, mais il faut tout de même reconnaitre qu'il a beaucoup de présence, qui n'a d'égal ici que la beauté d'Yvonne De Carlo. Scénario plutot bien construit, avec en plus un superbe Sidney Poitier, qui trouve ici un de ses meilleurs rôles. Un très bon film.
Une esthétique flamboyante (Technicolor, décors et costumes, tous splendides), un scénario qui mêle l'Histoire avec un grand H à des destinées personnelles malmenées et une réalisation au diapason avec des moments intimistes particulièrement réussis : Moins rebondissant qu'"Autant en emporte le vent" mais tout aussi épique, "L'esclave libre" possèdent tous les ingrédients d'un grand film romanesque. Et au-delà du divertissement, Raoul Walsh propose une belle réflexion sur la liberté, ce à quoi les 3 personnages principaux aspirent et finissent par trouver chacun à leur manière.
Clark Gable a de l'allure, Yvonne De Carlo est jolie, les couleurs sont chatoyantes, l'histoire intéressante et intelligente mais le film n'est pas très flamboyant. Seule la dernière demi-heure suscite l'intérêt car le reste est assez insipide, ennuyeux ; cela manque de rythme et il ne se passe quasiment rien. L'Esclave libre manque de passion et d'émotion. Un vieux film qui peine à nous enchanter.