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bobmorane63
197 abonnés
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4,0
Publiée le 27 novembre 2020
Je ne suis pas spécialement fan des films qu'a fait le cinéaste Raoul Walsh dans sa fin de carrière mais ce long métrage m'a beaucoup plu et se laisse regarder aujourd'hui !! "L'esclave libre", c'est l'histoire du personnage principal féminin , fille d'un propriétaire à l'époque ou ou les noirs étaient des esclaves aux Etats-Unis mais bien traité par ce dernier. Malheureusement, il meurt et pire, la fille devient esclave comme étant née de mère noire. Elle voyagera, rencontrera des mésaventures mais sera acheté par un gentleman richissime qui ne l'a pas choisit au hasard à l'heure ou le pays est en guerre de sécession. "L'esclave livre" doit surement faire partie des sommets de la longue filmographie du réalisateur, cette oeuvre a de nombreux atouts comme la mise en scène, décors et lumières soigneusement mis en images à l'écran, un scénario riche en rebondissements et de très bons comédiens comme Clark Gable jouant son role avec classe, Yvonne De Carlo dévouée dans son personnage et dont la beauté de l'actrice m'a séduit et dans un second role Sidney Poitier excellent. A découvrir.
Un mélodrame sur fond d’esclavage et de guerre de sécession avec Clarke Gable; non ce n’est pas autant en emporte le vent mais « l’esclave libre » un film à la croisée des chemins de deux décennies. A la fois grande épopée classique un peu ronflante assez typique des années 50 on sent poindre quand même un peu de modernité notamment grâce au jeu de Sidney Poitier (ce qui est d’autant plus frappant lors des scènes où il fait face à la vieille gloire d’Hollywood). Dommage aussi pour la crédibilité du film qu’Yvonne de Carlo censée jouée une métisse n’en a pas du tout l’air. Que les stéréotypes ne soient très poussés et que le film a souvent un côté manichéen (surtout dans l’écriture de ses « méchants »). Assez inégal avec un regard actuel il faut lui reconnaître le mérite de faire un peu bouger les lignes.
Un des plus grands films sur la Guerre de Sécession avec " Autant en emporte le vent " (1939), dont le point commun est également d'avoir comme acteur principal Clark Gable, une des plus grandes stars de l'histoire du cinéma, pour qui ce film tourné en 1957, soit trois ans avant sa mort à seulement 59 ans, constitue l'avant-dernier chef d'oeuvre de sa carrière, qu'il bouclera avec " Les Misfits " (1960) de John Huston. C'est aussi un des derniers grands films de Raoul Walsh, dont la carrière commencée au début du muet en 1915, finira en 1964. Quant à l'actrice principal de ce film, Yvonne de Carlo, ce film marque l'apothéose de sa carrière, pour l'une des plus belles actrice du cinéma, dont l'autre chef d'oeuvre de sa carrière, est " Pour toi, j'ai tué " (1949) de Robert Siodmak. Enfin, l'histoire de ce film est passionnante, puisque narrant le destin d'une jeune et belle métisse, acheté par un riche propriétaire, et leur relation tumultueuse avec la guerre de sécession en point de mire.
Magnifique film sur la Guerre de Sécession, tourné dans d'admirables décors, il flotte sur "Band of Angels" un parfum d'"Autant en Emporte le vent" sans le cynisme mais avec un romantisme exacerbé. On peut décrier les bonnes intentions et les relations maitres-esclaves édulcorées, mais cette période sinistre de l'Histoire Américaine n'est pas beaucoup plus glorieuse que certaines de la "nôtre" et nous, nous n'osons même pas les montrer au cinéma. Reste une belle interprétation de Clark Gable, de la splendide Yvonne de Carlo et de Sydney Poitier. Un film que je classe au même niveau que "Raintree County", "Le Conté de l'arbre de vie" ...
TRés bon film. Certes le rythme de la première partie est lent mais il colle bien avec l'ambiance du SUd, sirupeux et poisseux. Clark Gable y est parfaitement à l'aise. Yvonne de Carlo est trés belle. Sydney Poitier est prometteur. Les considérations sur la vraie liberté sont trés intéressantes. Il n'y a pas les bons Nordistes et les méchants Sudistes. Cest beaucoup plus subtil que cela.
Mélodrame sur fond d'esclavagisme au scénario qui s'éloigne du conformisme d'un Autant en emporté le vent. Bien sûr une certaine bien pensance irrigue cette émouvante histoire haute en couleur mais on évite les coups d'éclats et les effets de style. Du pur Raoul Walsh. Fin et inattendu, aux personnages en apparence trop lisibles, le film déjoue les pronostiques de la première moitié. Se dessine alors une intrigue remarquablement ficelée et tout à fait prenante. Walsh manie avec délicatesse les codes des genres à la fois en les modelant pour arriver à ses fins et en les faisant siens. Un film rare à ne pas manquer.
Une esthétique flamboyante (Technicolor, décors et costumes, tous splendides), un scénario qui mêle l'Histoire avec un grand H à des destinées personnelles malmenées et une réalisation au diapason avec des moments intimistes particulièrement réussis : Moins rebondissant qu'"Autant en emporte le vent" mais tout aussi épique, "L'esclave libre" possèdent tous les ingrédients d'un grand film romanesque. Et au-delà du divertissement, Raoul Walsh propose une belle réflexion sur la liberté, ce à quoi les 3 personnages principaux aspirent et finissent par trouver chacun à leur manière.
Influencée par Autant en emporte le vent, l' histoire d' une blanche 1/4 noire vendue comme esclave qui tombera amoureuse de son séduisant maître.Le rôle de l' esclave devait être tenu au départ par Natalie Wood refusée par la production.Yvonne de Carlo et Clark Gable sont excellents mais un peu trop d' effets et un manque d' ambition du scénario
Excellent film trop méconnu de l'excellent et prolifique Raoul Walsh, "L'esclave Libre" montre un Clark Gable vieillissant dans un rôle ambigu au côté de la superbe Yvonne de Carlo et du débutant Sidney Poitier. Certes tout ceci a vieillit mais les dialogues sont justes, l'interprétation efficace et nous montre une facette peu glorieuse de l'histoire américaine.