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    Baxter, Vera Baxter
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    2,8
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    7 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2015
    :globe: Mon avis :globe:

    Bon ma seule relation avec Duras c'était au travers de Nathalie Granger qui ne m'était pas antipathique, mais bon ce Baxter, Vera Baxter n'a vraiment pas pris chez moi. Je peux comprendre qu'on puisse adorer, c'est clairement un film de ressenti pur et si on entre dans le film, pourquoi pas ? D'ailleurs j'ai beaucoup aimé les toutes premières minutes du film, cette femme d'un âge assez avancé, la chemise ouverte, laissant apparaître sa poitrine, nue sur son lit... Ben c'est bien, c'est même très bien.

    Mais très vite le film tourne en rond, il est long, lent, très lent, lancinant, mais ça n'a pas le charme du début d'Hiroshima mon amour (dont elle a écrit le scénario), elle n'est pas Alain Resnais et elle ne fait pas l'année dernière à Marienbad. Je dois dire qu'après même pas cinq minutes j'avais décroché de ces histoires de villa, de Jean Baxter, de location de villa, d'amant... rien à foutre, mais genre rien du tout...

    Forcément l'ennui est survenu... et quand tu t'ennuies devant un truc comme ça, où il ne se passe rien, qui ne correspond à rien de connu... ben c'est de l'ennui profond.

    Après en fond sonore c'est vraiment relaxant, malgré la musique qui tourne boucle durant tout le film (véridique, il y a un seul air qui tourne en boucle, plus ou moins fort selon ce que disent les personnages) et du coup c'est parfait pour faire une sieste et je dis ça sans mépris aucun, il y a de très mauvais films pour faire la sieste, mais celui-ci est parfait, jamais un mot plus haut que l'autre, c'est très "doux" dans les dialogues, il ne se passe rien, tu peux te réveiller de continuer à suivre. Franchement... pourquoi pas ? Je ne sais pas si c'était le but et si ce film est un genre de troll... (on ne sait jamais), mais le cinéma pour faire la sieste, pourquoi pas ? Chacun peut utiliser le cinéma comme il l'entend...
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Une musique de fond ( flute genre Perou) en continue durant tout le film empêche de se concentrer sur ce qui aurait pu etre un bon film
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Deux femmes qui parlent de leur amant dans une chambre d’hôtel.
    Il y a le texte de Duras dont j’apprécie énormément la résonnance.
    Elle filme d’ailleurs toujours comme elle écrit. Par touches. Mais du coup il y a cette lenteur et cette attente perpétuelle.
    Un écueil cependant: la musique péruvienne est horripilante et elle dure tout le temps. Les mêmes accords répétitifs… c’est un véritable supplice….
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    Rares sont les écrivains de la gamme de Marguerite Duras a proposer de façon parallèle une oeuvre cinématographique.

    Avant Duras, Sacha Guitry ou Marcel Pagnol ont laissé une filmographie fournie. Certes Guitry et Pagnol se sont adressés à un public beaucoup plus large que celui auquel s'adresse l'auteur de " le barrage contre le pacifique".

    Si "India song" est sans doute aujourd'hui le film de Duras le plus diffusé ( certes de façon modeste), il n' est pas inintéressant de revenir sur d'autres titres passés dans l'oubli ou considéré comme secondaire dans son œuvre.

    C'est ainsi l'exemple de " Baxter, Vera Baxter" (1977) dont l'intérêt n'est pourtant pas des moindres.

    Filmé de façon austère, dans un cadre restreint ( la presque totalité de " Baxter..." se déroule dans une maison presque entièrement demeublée).

    Une bourgeoise, d'âge mûr, fait le bilan de sa vie de femme mariée à un homme riche qui compile les relations extra-conjugales.

    Regard acide sur la vie bourgeoise, la fausseté des sentiments qui y règne même si l'argent règne ( mais on ne peut acheter l'amour). Une réplique formidable de Vera à l'égard de son mari :" à part l'argent, il n'avait rien".

    La première partie est sans doute la plus formidable dans ce titre à l'ambiance hypnotique. Porté par un casting exceptionnel ( Seyrig, Noëlle Châtelet - universitaire et épouse de l'historien François Châtelet), le titre s'adresse, malgré ses qualités, à un public restreint en raison de son minimalisme formel.

    On notera la présence de Gérard Depardieu dans une courte scène.

    La musique omniprésente représente ce qui retient encore Vera Baxter à la vie ( "sans la musique, la vie serait une erreur" F.Nietzche).
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2020
    Baxter, Vera Baxter est un film, immense film sur le vide bourgeois. Il y a cette plage au loin, ces mouettes qui s’envolent dans une nuée faite de noir et de blanc, ces flots qui vont et viennent. Et il y a cette femme, Vera Baxter, qui erre dans sa propre maison, une villa de Thionville achetée il y a peu, et qui ne plaît déjà plus. Pas de mobilier, ou si peu. Des canapés pour recevoir, un réfrigérateur pour se nourrir, un lit pour dormir et attendre. Un corps, habillé ou nu, suscitant le désir d’un amant et l’infidélité d’un mari, tous deux absents, ou présents à distance – le bar pour l’un, le téléphone pour l’autre. Une fête est donnée dans la ville, elle s’invite dans la villa et dans le film par le biais de la musique signée Carlos d’Alessio, une musique andine qui paraît composée pour un autre film, qui se superpose au présent film, telle une voix discordante. Et de la rencontre impromptue entre attente et fougue musicale naît une œuvre passionnante dans laquelle les silences, les aveux désavoués, les illusions perdues dialoguent avec les percussions et le siku, dans laquelle la douleur dialogue avec la fête, dans laquelle la douleur est une fête. La mise en scène de Marguerite Duras travaille l’absence à soi et aux autres par le prisme de l’espace architectural de la villa et des fenêtres : fenêtres ouvertes sur la nature environnante mais inaccessible, sur la mer aussi ; fenêtres fermées sur Vera qui s’y reflète, les traverse. Le domaine est somptueux ; il n’y manque que la vie. Une vie minée par l’argent, l’argent qui gouverne l’existence de Jean : se payer une maîtresse à un million, une villa à un million, tout jouer au poker, tout perdre aussi. Les propos tenus par Vera relatent une mobilité passée et regrettée. C’est cette absence que capte Duras. La cinéaste présente son personnage principal comme un centre vide, un carrefour de déceptions qui cristallisent l’inertie du monde bourgeois. Ne reste qu’une sensualité, partagée avec le spectateur, qu’un érotisme au croisement de la pulsion de vie et de la pulsion de mort. Baxter, Vera Baxter nous fait pénétrer, via un intérieur bourgeois, dans l’intériorité vide de la bourgeoisie. Une œuvre envoûtante, magistrale.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Film difficile d'accès portè par une bande son entêtante de Carlos d'Alessio ! Sur fond de flûte indienne, le synopsis importe peu ici puisque Marguerite Duras brosse une histoire envoûtante ou exaspèrante, selon que l'on se laisse emporter ou non par le calme des images, d'une mer paisible à des arbres à la brise lègère! Lents panoramiques, longs plans fixes, un dècor quasi unique de la villa isolèe de Thionville sur mer, une femme dont on ignore l'identitè et des dialogues inachevès sont les maîtres mots de cet oeuvre iconoclaste avec quelques grandes vedettes comme Delphine Seyrig ou Gèrard Depardieu! On n'aime ou on n'aime pas...
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Un bon film pour faire une sieste et surfer sur son smartphone. Bien écrit cependant et la musique de fond apaisante...
    Les meilleurs films de tous les temps
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