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traversay1
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2,5
Publiée le 2 août 2016
L'avant-dernier film de Fleming et, surtout, le grand retour de Clark Gable après trois ans d'absence (la mort de Carole Lombard, la guerre). D'aventure il y en a guère dans ce film honnête, trop étiré, qui se termine en mélodrame. Tout est contenu dans les rapports entre le marin volage (Gable, passable) et la bibliothécaire coincée (Greer Garson, splendide). L'intérêt s'émousse au fil des longues minutes.
Qu'est-ce qu'il faut retenir de ce retour de Gable au premier plan, après un long moment d'absence, on ne sait pas trop où cette histoire va nous mener, comme le dit le dicton pour les marins, une femme dans chaque port, tel est la devise de ce capitaine de bateau marchand. Mais si la vie était si simple, on le serait. Et donc, entre beuverie et bagarre, ce qui donne un peu de rythme au film, ce qui devait arriver arriva et l'amour se présente là où on ne l'attend pas.
C'est parfois sur joué de la part de Gable, le côté biblique est parfois un peu trop présent, mais c'est pour que la rédemption soit encore plus forte. Rien d'extraordinaire et ce n'est pas un chef d'œuvre même de la part de Fleming, mais cela se laisse découvrir sans mal.
Pour son come-back après la mort tragique de sa femme Carole Lombard et avoir combattu dans l'armée de l'air américaine pendant la Guerre, Clark Gable a tourné dans ce film. Il y a pratiquement tout : deux partenaires féminines de choix (Greer Garson, Joan Blondell), un second rôle excellent (Thomas Mitchell), la griffe MGM qui garantie l'élégance du style et un réalisateur solide qui a déjà fait grandement ses preuves (Victor Fleming). Il manque juste un petit détail tout con : un bon script. Histoire totalement décousue et évolution psychologique des personnages minable sont ce que l'on retient de ce film jugé à juste titre médiocre. Difficile de ne pas s'ennuyer et de n'avoir envie que d'une chose : l'oublier.