Quatrième volet de la série Die Hard réalisé par Len Wiseman, on retrouve Bruce Willis dans le rôle de l’antihéros John McClane après plus de 12 ans d’absence. John McClane est toujours lieutenant de la police de New York, divorcé de sa femme Holly, et ses enfants qui s’éloignent de lui. Durant une mission de routine où il doit amener un jeune hacker du nom de Matt Farrell jusqu’à Washington, ils seront confrontés à des terroristes qui veulent tuer Farrell. Ces cyber-terroristes dirigé par Thomas Gabriel vont utiliser comme arme principal le concept de liquidation informatique, une attaque massive qui détériore les infrastructures des Etats-Unis, réduisant le pays dans le chaos le plus total. On sent que le film veut nous en mettre plein la vue où on dénombre pas mal de scènes d’actions très impressionnantes avec beaucoup d’effets spéciaux, mais elles sont également les plus invraisemblables de la série Die Hard. Certaines scènes manque de crédibilité, on sait que John McClane se démerde à sortir de situations désespérés mais là ça relève du pur miracle. Par exemple : les 2 héros dans le tunnel qui manque de se prendre une voiture dans la gueule mais par une chance inouïe est intercepté par 2 autres bagnoles. Et on atteint le summum à la fin du film, où John McClane fait face tout seul à un avion de chasse qui vole trop bas, mais arrive à s’en sortir uniquement par la chance. Mais je retiens tout de même que ces scènes sont vraiment bien fait et elles sont à couper le souffle, surtout le piratage du trafic routier de Washington qui m’a impressionné. Autre chose, je trouve que l’humour de McClane a bien diminué, ses répliques cinglantes prêtent à sourire mais elles sont nettement moins drôles. La fin du film m’a pas mal déçu : illogique et limite stupide, en manque d’idées et quasiment bâclé. Sinon, l’idée d’intégrer le cyber-terrorisme au sein de Die Hard est bonne et plus dans l’actualité de l’ère numérique, même si c’est assez déroutant que les méchants fassent des dégâts en pianotant le plus souvent sur un clavier d’ordinateur. L’acteur Bruce Willis a vieilli mais reste bien conservé, il interprète correctement son rôle et est toujours aussi charismatique. J’ai trouvé que l’acteur Justin Long qui interprète Matt Farrell fait pale figure face à Bruce Willis. L’acteur Timothy Olyphant est pas mal dans son rôle de Thomas Gabriel et représente un méchant assez convaincant. En clair, Die Hard 4 représente le film d’action classique des années 2000-2010 et bien différent des années 1990, qui veut en mettre plein la vue aux spectateurs avec de grands effets spéciaux, jusqu’à perdre en crédibilité. Le film reste un bon film d’action mais il n’est pas aussi mémorable que les anciens Die Hard.
Je ne connaissais pas la trilogie " Die hard", j'ai passé un bon moment de ce film ! Bruce Willis est toujours en forme, il déchire ! Une bonne intrigue, de l'action à plein temps avec des effets spéciaux démentiels !!!
Comparé aux 2 premiers volets (aller savoir pourquoi je n'ai jamais pu voir le 3), "Die Hard 4: Retour en enfer" ne m'a pas marqué plus que ça après l'avoir vu. Certes John Mc Clane est toujours le super flic du cinéma par excellence, mais Bruce Willis perd de sa vigueur, il reste au dessus du lot et colle parfaitement au personnage mais dans "Piège de Cristal" je ne peux expliquer mais c'était autre chose. Autre bémol, les seconds rôles m'ont totalement laissé indifférent, du méchant cyber intelligent (on est loin d'Alan Rickman), au geek recherché partout que Mc Clane doit protéger...Non vraiment Bruce Willis a le champ libre pour exprimer son potentiel face caméra puisqu'aucun acteur n'a suffisamment de charisme pour s'opposer face à lui. Len Wiseman signe donc ce qu'on peut considérer comme la cloture de la saga Die Hard. Parfois il faut s'arrêter à temps.
trop n'est jamais assez à partir du moment où on ne se prend pas au sérieux, le résultat n'en est que plus invraisemblablement plaisant! un excellent film d'action.
Excellent Die hard. Le meilleur des 4 a mon goût. La scène finale est a la fois surprenante que invraisemblable. Comme les effets spéciaux sont meilleurs que ceux des précédents, on a tendance a préférer ce film pour ses scènes d'action.
Question action, le pari est tenu. Question humour également, mais nettement moins que pour les précédents Die Hard. Ce film est en rupture avec les 3 précédents volets, en raison d'un choix esthétique tourné vers les bleus-froids, des scènes d'action plus violentes, et un personnage principal plus dur et plus réactionnaire. Ce faisant, la licence perd de sa magie. Question scénario, c'est comme d'habitude assez débile (un grand méchant avec un super-plan), et servant à justifier le traditionnel "je dois courir partout et m'occuper des problèmes tout seul" du personnage principal.
On retrouve Bruce Willis, mais bon il a un peu vieilli. Les situations (en particulier la fin) sont un peu trop exagérées et on peine à penser qu'il s'agit là d'une véritable suite.
Die Hard 4 (ainsi que le 2) est à Die Hard 1 et 3 ce que Terminator 3 et 4 sont aux 2 premiers. C'est à dire qu'en soit c'est un pop-corn movie tout à fait regardable mais qui peut apparaître décevant par rapport aux épisodes de référence de la saga signés par un réalisateur majeur (John Mc Tiernan pour les Die Hard, James Cameron pour les Terminator). En dehors de la réplique "je n'avais plus de balles", les moments les plus mémorables de la série se trouvent dans les autres épisodes.
Un grand plaisir de retrouver John McLane, toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Cela fait juste bizarre d'avoir un scénario ainsi planétaire, il prend du galon dans son rôle de Héros ! Avec une phrase culte à son actif : *spoiler*.
Toujours au mauvais endroit au mauvais moment ! C'est sans doute le moins bon des 4 mais le personnage de John McClane est devenu culte. Bruce Willis a gardé toute sa fraicheur, son abnégation et ses pétards meme s'il a un peu moins d' humour ... Le scénario propose une intrigue et des terroristes originaux (plus pirates de l'informatique que mercenaires sanguinaires). Les scènes d'action sont toujours si couillues voire un peu trop (le coup de l'avion de combat un peu beaucoup invraisemblable). Wiseman l' a peut-etre joué un peu trop bourrin. En tout les cas on savoure chaque Die Hard avec joie et c'est le principal. "Yippie Kay Yay ! "
L'histoire d'un homme qui a beaucoup souffert, mais qui s'y entend pour faire souffrir les méchants. L'invraisemblable McLane est de retour, pour le « meilleur » script puisque Bruce le républicain Bushien ne voulait un 4ème opus que si c'était original et parfait. On en est loin, puisque la seule originalité du scénario est de faire la part belle aux conspirationnistes de tout poils, surtout autistes et doués en informatique. Pour mieux les étouffer dans des pirouettes techniques et rappeler que malgré les failles du système américain, c'est toujours l'individu courageux et patriote qui triomphe. Avec pas mal de nuances, en effet les discours sur les héros sont particulièrement bien trouvés pour un masochiste pur comme McLane. Philosophie de zinc qui permet par la même occasion de dédouaner tous les Gi's qui vont foutre la merde ailleurs qu'aux States. Du grand art donc, dans la propagande pro-américaine, qui n'oublie pas le discours anti-progrès, surtout s'il est liberticide. Délicieux mélange de contradictions purement républicaine qui est fière d'être libre et qui veut le rester, tout en ne comprenant pas que la protection de cette idée de liberté un peu égocentrique (du pétrole, des meufs, des piscines, mais pas pour les autres qui en auraient au final trop besoin et qui nous le piquerait) passe par une technologie et un patriot act forcément liberticide. Ce film est donc le parfait exemple de manichéisme moderne, plaire aux jeunes spectateurs qui se suicident les oreilles au rock FM avec des trucs tendance et underground tout en restant au niveau binaire et simplificateur des films de cow-boys des années 40. L'avantage, c'est que ça donne un vrai divertissement, plus consistant que la moyenne. Ce script respecte aussi le niveau d'intelligence des méchants des Die Hard en général, et c'est au prix de nombreuses invraisemblances que McLane s'en sortira, en sauvant le monde capitaliste cette fois ci. C'est hélas la séquence de l'avion qui est, vraiment, en trop. Sur un DVD, on pourra la sauter sans remords. Il y a beaucoup de choses qui rendent néanmoins ce film sympathique, l'humour omniprésent, la morale bien comme il faut, l'action puissante bien que de nombreuses incrustations gâchent le plaisir, et Bruce, toujours aussi parfait dans le rôle du garçon vacher avec plus d'expérience de la vie que d'intelligence. On notera dans les seconds rôles (qui ont leur part de travail, Willis sait doser son leadership) Smith de Jay and Bob, et la jolie cheerlader de « Boulevard de la mort », qui commence bien sa carrière assurément. Le meilleur épisode restera sans doute le troisième, le plus original le premier, mais le number four n'a pas à rougir, c'est même la suite la moins mauvaise de toute l'histoire du cinéma américain.