Monument cinématographique. Maitrise de l'espace. Maitrise du temps, Blake Edwards est une référence absolue en matière de timing. C'est parfait. Le rythme, très lent; déroutera les plus jeunes, habitué au format gag/clip. C'est l'époque ou l'on savait patienter ! Mais cela ne fait pas pour autant vieillir le film, non, il est intemporel. A voir en salle après "mon oncle" de Tati, et avant "le distrait" avec Pierre Richard (le seul qui supporte le format tv) . Trois façons de placer un personnage décalé et poétique dans un univers absurde qui le dépasse, pour en dégager des gags irrésistibles. A noter que dans l'ensemble, les femmes sont moins sensibles à l'humour et au charme des personnages lunaires. Elles sont plus agacées qu'amusées. Ce film a donc un petit coté "humour sophistiqué" qui peut laisser du monde sur le coté. Voila pourquoi je ne lui mets pas les 5 * . A traquer dans les salle de cinéclub.
Un film drôle mené tambour battant. Blake Edwards flirte avec le cinéma muet dans la réalisation de ce film tant il s'agit d'une véritable comédie visuelle. Totalement porté par son rythme enlevé et l'enchainement des situations cocasses, le métrage est branché sur le 220 volts et est sous adrénaline permanente. Peter Sellers, en opposition à cette frénésie drolatique apporte une élégance et une maladresse très marrante et crée donc un décalage très bien trouvé.
Je m'attendais pas à voir ce film pour Noel. Et pourtant ! Un jeune acteur indien gaffeur et maladroit est invité par erreur à une fête ou se réunissent quelques grandes stars d'Hollywood. Il va bien sur, provoquer quelques petites catastrophes... Irrésistiblement drôle, c'est une comédie qui n'a pas vieillit. Certes, le début peut paraître ennuyant mais une fois que notre Indien se retrouve à La Party, les gaffes s’enchaînent ! Elles vous font mourir de rire tellement elles sont imprévisibles et burlesque. Et ce qui fait la force du film, c'est la tournure que va prendre cette fête. Car vous n'allez pas douter une seconde que l'issue de la soirée sera fort surprenante tant on ne la voit pas venir et après cela... ! Cette comédie reflète aussi son temps, la fin des années 60 avec tout ce qui va avec... Ne manquez pas cette comédie ! Regardez-la ! Et je vous jure qu'après, vous répéterez "Birdy Nam Nam !"
The Party est un film que l’on devine à la fois culte et primordial par son influence. Non content de trouver où Birdy Nam Nam avait déniché son nom, j’ai compris que Mr. Bean n’était que le descendant de Sellers, pilier de The Party, et que l’humour de Tati (si l’on peut dire que Tati est drôle), était visiblement en vogue à l’époque. The Party se résume à une soirée où un acteur maladroit, invité par erreur chez son producteur qui voulait le rayer des listes des studios, se balade. Un ensemble de gags absurdes, voire totalement lourdingues, fusent pendant 1h30. Bien que le film soit une réussite dans son genre, Blake Edwards n’est visiblement pas celui qui a le mieux utilisé Sellers, puisque Kubrick a su juguler l’inventivité de l’acteur afin de laisser place à un scénario. Indigent d’un point de vue scénaristique, The Party reste un film culte et le sommet de la collaboration Edwards/Sellers. J’imagine que certains pourraient trouver tout ces gags extrêmement lourds et prévisibles, mais finalement, pour ma part, j’ai bien rigolé.
Blake Edwards signe ici une comédie déjantée et truculente avec un Peter Sellers très en forme.
Il faut savoir tout de même que cette comédie est forgée sur les films de Jacques Tati dont Black Edwards était un grand fan. Donc, ici, le comique sera plus un comique de situation où ici nul besoin de dialogues… tout est dans l'action.
Et quelle action ! Encore aujourd'hui ce film nous offre une très bonne soirée familiale de rire et de comédie comme on aime en vivre !
Les couleurs ainsi que la lumière même du film sont ici très travaillés, de même que la musique, omniprésente et très importante puisque partie intégrante du comique de situation que vit Peter Sellers.
Le style du film, très année 68arde est un petit rappel aux sources pour tous ceux qui ont connus cette époque (où d'ailleurs on buvait et où surtout on fumait beaucoup).
Une mention toute spéciale à Steve Franken qui joue le serveur qui au fil des heures devient de plus en plus soul, un vrai bonheur !
Ici, même si le personnage que joue Peter Sellers est un vrai gaffeur, beaucoup de choses arrivent sans qu'il ne l'ait vraiment prémédité, justement à cause des personnes présentes.
Tous les personnages sont essentiels pour faire de ce film et de cette party, la soirée la plus folle possible !
C'est important de signaler que la maison où a lieu "The Party" est pleine de surprise et qui les dévoilera tout au long du film. C'est un personnage à part entière de l'action et du film !
A voir en famille et à faire découvrir à la jeune génération qui ne connait pas les films de cette époque.
Un vrai film comique et jouissif que l'on ne peut oublier une fois qu'on l'a vu, d'ailleurs, vous aurez envie de le revoir… encore… et encore… génial !!
Un des chefs-d'oeuvre du burlesque, à mon avis un des 5 films les plus drôles de l'histoire du cinéma.Blake Edwards et Peter Sellers se retrouvent en marge de la série de la Panthère Rose et haussent le niveau d'un cran. La prestation de l'acteur britannique atteint des sommets et la mise en scène est d'une fluidité et d'une précision chirurgicale. Un de mes films de chevet.
Mon rêve serait de réaliser un film comme celui-ci ! Je comprends que certains ne l'aiment pas ; quand on voit les 20 millions d'entrées de "Bienvenue chez les Ch'tis", on se dit qu'on n'a pas le même sens de l'humour. Ici, tout est dans la finesse, le second degré, le second plan. Oui, le rythme est lent, "il ne se passe rien" disent les mauvaises langues. Hé bien oui, c'est comme ça, on peut faire des films drôles qui se déroulent lentement et où les gags sont subtils et doivent être analysés pour être compris. Vous avez vu la scène avec le pistolet à fléchettes et comment l'Indien se trouve en un instant à l'autre bout du patio, histoire de faire croire au cow-boy que ça n'est pas lui qui a tiré ? C'est grâce à ce genre de gag que le film est drôle et c'est pour ça que je l'adore !
Houlà! Je crois que la nostalgie atteint parfois ses limites. J’étais tout excité à l’idée de découvrir Peter Sellers dans ce film que je ne connaissais pas, eh ben je vous le déconseille vivement ! D’un ennui mortel aussi bien du point de vu du scénario que de la mise en scène et même si Peter Sellers esquisse quelques grimaces dans le peu de gags vaseux qui surviennent dans cette ennuyeuse soirée, je vous le dit, le rire ne vient pas ! Une comédie d’un autre temps…
Hrundi V. Bakshi est un inadapté, un homme du peuple qui a bien du mal à saisir les conventions des plus riches. Invité par erreur à une soirée mondaine, le voilà qui commet une suite de gaffes, au départ assez anodines puisqu’il se contente de déroger à quelques règles de la bourgeoisie mais qui deviennent de plus en plus délirantes au cours de l’avancement du film. Peters Sellers est absolument magnifique dans ce rôle d’Indien déjanté, provoquant le rire à la moindre apparition. Nul besoin d’attendre longtemps pour constater que "La Party" est un chef-d’œuvre de la comédie, portant le burlesque au rang d’art suprême, mais les dix dernières minutes, extravagantes et géniales, propulsent le film vers des hauteurs stratosphériques, avec un fou rire ininterrompu à des lieues de ce à quoi on aurait pu s’attendre en pénétrant au début dans la sage villa qui sert de décor. Prenant acte de l’arrivée du mouvement hippie, Blake Edwards dresse une peinture magistrale de son époque avec ce film majeur qui restera à jamais au firmament de la comédie.
"Birdie Num Num" Vous pouvez remballer les Very Bad Trip et autres Projet X. La vraie soirée qui dégénère se trouve ici. Et cerise sur le gâteau, elle nous est servi par un Peter Sellers au poil !
Une très bonne comédie américaine qui constitue l’unique collaboration de Blake Edwards et Peter Sellers, en dehors de la saga de La Panthère Rose. Un film culte, expérimental, surréaliste et psychédélique, empli de fraîcheur et de spontanéité, derrière lequel se cache une féroce satire des mondanités hollywoodiennes. Une réalisation, à la photographie et à la mise en scène brillantes, et aux couleurs chaudes, qui dégage une bonne humeur et une ambiance drôle et festive. Peter Sellers, ici à son apogée, interprète avec brio son rôle d’acteur indien gauche, aux faux airs de Monsieur Hulot, semeur d'une véritable zizanie. Une comédie burlesque et loufoque, aux gags absurdes et intemporels, qui s’avère très réjouissante ! Une énorme farce révélant une source intarissable de rires et de sourires !
C'est l'ancêtre de "Projet X", en plus fin et en plus burlesque. Difficile de se souvenir de toutes les scènes amusantes de ce crescendo absurde, j'ai en tête la chanteuse de bossa nova. A l'époque d'Astrud Gilberto, cela semblait être le nec du raffinement dans une soirée, d'où cette scène parodique.