Dès qu'il entre dans cette soirée, ou il a été invité par erreur, c'est la catastrophe. indien gaffeur, perd son soulier dans la piscine intérieur de l'appartement de ses hôtes. Il finit par me répupérer sur un plateau de petits-fours, à la suite de mésaventures ou Edwards retrouve l'éfficacité du burlesque muet. Les dialogues sont, d'ailleurs, presque inexistants : on n'entend que le bruit de fond vague et insipide des mondains qui s'écoutent parler pour ne rien dire. Et au milieu d'eux, notre Indien multiplie bévue sur bévue, avec une belle inconscience et un gentil sourire. Mais, il y a aussi Steve Franken, irrésistible en loufiat ivre mort maltraité par un maître d'hôtel hystérique. Bref, de la grande comédie et un grand Peter Sellers inégalable. A mourir de rire !
J'ai du mal à comprendre comment ce film peut être vu comme un chef-d'œuvre... Certes il y a des séquences mémorables et extrêmement drôles (l'introduction, la scène aux toilettes) mais globalement on ne rit pas tant que ça. C'est même un peu l'inverse, The Party, est construit sur un comique de répétition et sur des gags le plus souvent mués. L'ennui c'est qu'on en a rapidement fait le tour... Que ça soit le gag du serveur alcoolique, ou la séquence dans laquelle Peter Sellers (néanmoins excellent) cherche à récupérer sa chaussure, le comique s'épuise vite et laisse place à la "lourdeur". Sentiment mitigé donc, car film inégal alternant le bon, le très bon et le franchement lourd.
L'un des grands noms de la comédie américaine, Blake Edwards, retrouve Peter Sellers dans cette "Party" qui voit l'acteur britannique, acteur de seconde zone (dans le film bien sûr), être invité par erreur à la fête du studio qui produit le dernier film dans lequel il tient un rôle. Les bases posées, Edwards laisse Sellers faire son numéro. Et, si ça n'est jamais à se frapper le train par terre, il faut dire que cela fonctionne quand même bien. Grâce à certaines séquences qui ne manquent pas de sel, dans lesquelles l'abattage de Peter Sellers fait merveille. On notera aussi certains gags reposant sur la difficulté d'adaptation du personnage principal à la modernité. En clair, un contraste que l'on a vu chez Tati. Tout ceci n'est pas hilarant, la fin aurait même tendance à être un peu lourde. Mais la fête ne s'en retrouve pas gâchée.
Que du bonheur !! Une comédie déjantée avec le duo Edwards - Sellers au sommet de sa forme comme on peut le voir aussi dans La panthère rose. Les gags font mouche à chaque fois, comme quoi faire simple et faire rire n'est pas incompatible. Toutes les formes d'humour y passent et on s'amuse énormément. 5 étoiles méritées largement !!
Pourtant en apparence terriblement banal; voilà un petit bijou, certainement le meilleur film de Blake Edwards. Parfois un peu maladroit certes, d'une manière qui ne fait qu'intensifier le charme du film; mais si touchant, si profond, avec pourtant si peu de choses. A travers ce qui pourrait paraitre comme une grande production Holywoodienne, le Peter Sellers, devenu un véritable indien, détruit toutes les règles et nous rappelle que ce sont justement ces cinéastes à succès qui sont les moins cinéastes de tous; le vrai cinéaste c'est l'Indien, celui qui fait exploser le décor, celui qui est affreusement maladroit mais, pour cela, est aussi extrêmement fin; voilà un portrait touchant, l'idée que le cinéma n'est pas affaire de capital mais au contraire de magie de l'instant, de tendresse et d'amour. (14.1/20)
Un classique de la comédie américaine mise en scène avec une précision millimétrique et qui fait penser à certains chefs d'œuvre de Jacques TATI. Néanmoins le film souffre de quelques longueurs. Peter SELLERS est éblouissant dans ce qui est sans doute l'un de ses meilleurs rôles.
On sent les inspirations de Play Time de Jacques Tati, mais autant je n'avais pas aimé ce film (malgré une bonne mise en scène), autant j'ai bien aimé The Party. C'est vraiment bien écrit, y a pas mal de gags tout au long du film, c'est pas hillarant mais y a une sorte d'ambiance plaisante qui parcourt tout le film. Peter Sellers est, en plus, très convaincant dans ce rôle. Y a des passages qui font vraiment sourire et puis on se prend d'affection pour ce personnage je trouve. Bref, un film réussi et intéressant.
Au lieu de donner des petites pilules aux dépressifs faites leur voit The Party. C'est THE film euphorisant par excellence. Je l'ai vu des dizaines de fois, à chaque fois je suis morte de rire. Peter Sellers est un immense comédien, son accent indien est parfait, son détachement extraordinaire. Les gags sont hallucinants. C'est vraiment déjanté à souhait avec une morale que j'adore : dans ce monde de brutes incultes qu'est Hollywood seuls un Indien et une Française représentent la civilisation. C'est tellement vrai.
The Party demeure sans doute la meilleure collaboration du tandem Edwards/Sellers qui a permis au comédien de laisser libre court à son génie de l’improvisation dans les 99 premières minutes du film alors que le scénario a été pensé, écrit et mis en scène par le réalisateur de la Panthère Rose. Dans cette comédie subversive, Peter Sellers y interprète Hrundi , un figurant très gaffeur d’origine hindou invité par erreur à une fête chez le producteur d’un film dont il a le matin même saccagé le tournage. Alors que Hrundi se révèle par sa gentillesse être le plus honnête de toute les invités qui tous cherchent à se plaire mutuellement par bienséance ou avidité, le héros n’arrête pas de faire des bourdes à répétitions provocant ainsi une accumulation d’incidents dans la soirée et malgré des efforts surhumains pour dissimuler ses maladresses qui ne font finalement qu’empirer la situation en catastrophe de plus en plus gigantesque. La réalisation du film s'articulant ainsi, on peut très bien ne pas adhérer à ce genre d’humour utilisant au mieux le comique de situation basé sur la logique de l'absurde où chaque incident engendre le gag et chaque gag un nouvel incident. Néanmoins, il résulte de ce procédé comique poussé au maximum, un film très réussi au niveau de l’imbrication des gags qui s’achèvent dans une sorte de délire généralisée. Et sur le fond, une satire excellente que ce soit à l’égard du milieu du cinéma hollywoodien des années 60 ou bien envers le mouvement psychédélique de l’époque grâce à la présence mémorable d’un indien sensible et courtois mais redoutable par ses gaffes, qui sert de révélateur aux comportements outranciers ou artificiels des gens qui peuplent La Party.
Un véritable classique du film de gaffeur avec un excellent Peter Sellers en indien gauche. Il y a dans ce film, grâce à la musique quasi omniprésente pendant toute la fête et les couleurs chaudes qui tapissent l'oeuvre une sorte de bonne humeur qui se dégage, à la fois drôle et festif comme on a bien rendu. Il y a donc un excellent travail de Lucien Ballard à la photographie. Le film rend heureux et nous on rit beaucoup.
Seule collaboration de Blake Edwards et Peter Sellers à ne pas être un épisode de "The Pink Panther", "The Party" est une des comédies les plus cultes et les plus originales, voire même expérimentales, jamais tournées. Avec ce film, Edwards se réapproprie Tati à sa façon : le personnage joué par Sellers, malgré d'excellents gags (autour de la table, à la recherche de toilettes...), n'est que le fil conducteur d'un film dénué de tout scénario. Quasiment tout repose sur la mise en scène d'Edwards, qui est un expert du Scope (on peut probablement revoir le film et découvrir des gags qui nous ont échappés à la première vision), et qui parvient à organiser ce joyeux bordel qui vire au grand n'importe quoi sur la fin du film. "The Party", c'est les aventures désastreuses à Hollywood d'un Hulot indien croisé avec Clouseau. Avec des hippies pour le dessert. Complètement fou et génial.
Une étoile pour Peter Sellers, et pour le serveur poivrot. Le reste est insignifiant : une encyclopédie de gags téléphonés mal filmés... ce film est un navet.
Ce film réalisé par Blake Edwards et sorti en 1969 est vraiment très bon. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, je ne l'avais pas vraiment aimé car on me l'avait vendu comme un film hilarant, je m'attendais donc à une comédie peut-être moins subtile et plus rythmée et puis lors de mon deuxième visionnage, j'y ai par contre pris beaucoup de plaisir. C'est donc l'histoire de Hrundi V. Bakshi, un indien très maladroit, qui est invité par erreur à une soirée d'un producteur important et évidemment, les gaffes s’enchaînent. J'aime beaucoup ce genre d'histoires qui ne se passe presque uniquement en huis clos mais devant lesquelles on ne s'ennuie pas car on a toujours quelque chose à se mettre sous la dent mais ici, il faut je pense adhéré à l'humour particulier d'Edwards car on est totalement dans son univers. C'est donc ici le comique de situation qui nous fais bien rire mais aussi celui de la répétition car nous avons beaucoup de running gags mais sans en devenir lourd ou ridicule, tout est bien dosé. Nous avons bien-sûr des scènes mémorables comme celle de la salle de bain qui est irrésistible ou encore celle où le personnage maladroit joue avec le tableau de commande. Ce sont à chaque fois des gags très simples mais qui font pourtant mouche. De plus, l'ambiance est vraiment sympa, on a un petit côté nostalgique par rapport à la mode des années 60 et les couleurs sont très chaudes, on ressort du film en étant tout simplement de bonne humeur et surtout en voulant aller à une fête qui se termine de la même façon que celle-ci ! Nous pouvons également je pense y déceler une sorte de critique sociale envers ce milieu de riches cinéastes dont l'ordre y est perturbé par ce personnage loufoque. La musique est également très sympa et notamment le morceau "Nothing to Lose" qui est superbe. Pour ce qui est des acteurs, nous avons Peter Sellers qui joue encore une fois ici très bien et puis Claudine Longet dont le jeu est très authentique. "The Party" est donc un très bon film, bien que trop méconnu et qui nous fait passer une excellente soirée !
Blake Edwards et Peter Sellers. Ce duo a fait les beaux jours des comédies. The Party fait partie des meilleures. Peter Sellers incarne un figurant de cinéma invité par erreur à une grande soirée dans une magnifique villa. Inutile de préciser que Peter Sellers, roi de la gaffe, va ‘égayer’ quelque peu cette soirée. The Party est une comédie efficace et intelligente. On rigole avec les situations, et surtout avec le personnage interprété par Peter Sellers. En plus de jouer les petits rigolos, il parvient à donner des sentiments à son personnage. On savoure chaque gag de ce long-métrage, même si certains de ces gags ne sont pas tous nouveaux non plus. Les 20 dernières minutes de The Party sont le point culminant du film. On s’amuse alors énormément à cette fête, au point de regretter de ne pas avoir été invité. D’ailleurs, la fin aurait pu durer deux fois plus longtemps, ça ne m’aurait pas dérangé du tout. Ce film vous est conseillé si vous aimez les bonnes comédies bien foutues.