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    L'Ennemi public n°1
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    3,7
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    7 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Un film de gangster qui est davantage un film sur l'amitié entre deux hommes et leur amour pour une femme qu'un film noir. Ce film marque la première apparition du duo William Powell et Myrna Loy qui deviendra par la suite un des couples les plus populaires du grand écran dans une série de comédies. Oscillant entre drame, mélodrame et récit de gangster, la production est plutôt connue comme étant le dernier film vu le gangster John Dillinger avant de périr sous les balles des agents du FBI à la sortie d'une salle de cinéma à Chicago. C'est par amour pour l'actrice Myrna Loy qu'il était sorti de son repaire pour la voir dans le film. Il avait tenté de se rapprocher d'elle bien qu'étant activement recherché par le FBI. Quelques journalistes affirmèrent que Myrna Loy leur avait manifesté sa compassion après avoir appris sa mort. Par la suite, elle afficha sa désapprobation lorsque les producteurs du film exploitèrent la fin de Dillinger à des fins promotionnelles. Une réaction qui avait surpris les journalistes alors qu'elle avait caché sa fascination pour l'intéressé. Ils ignoraient aussi que Myrna Loy se tenait prête à se laisser approcher clandestinement par le gangster. Les critiques firent un lien entre le personnage de Clark Gable et John Dillinger.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Avec maestria le duo maestro réalisation qui mise en scène, la paire partenaire productive budget raisonnable, cinéma en noir et blanc comme d’habitude, nous délivre un excellent film de 1934 avec.......... Clark Gable monte sur scène présenter cette histoire commune.
    Autant en emporte le vent des Oscars sur ses performances d’acteur du classique Hollywood, c’est la classe votre altesse.....! 1901-1960, la naissance, une vie et la mort d’une étoile montante pleine et puis éteinte, le carburant assez bien épuisé.

    Vieille époque brouillard sur les rétros, le pare-brise essuie-glace le flou de son excellence pour la conduite à tenir sur la route lavée, ceinture de sécurité, anti-fatigue c’est beaucoup de repos, on verra par la suite du cheminement opposé et bifurcation fraternels.
    C’est très agréable que la journée passe, continuons !! Allons-y...... voyons voir ce synopsis, deux amis d’enfance, l’intrigue démarre l’âge adulte, c’est génial et parti pour un tour de pellicule de film utilisée dans la salle de projection dans l’amphithéâtre américain.

    L’un est gangster, l’autre est prosecutor district attorney, je vous laisse le soin...... les tribunaux des États-Unis d’Amérique, composés du personnel d’honneurs juges fédéraux procureurs mandate letters rogatory.
    Tous au parquet système judiciaire de cette cour suprême haute décision congrès pro-constitutionnellement, à la barre des accusés, la défense de ses avocats, les témoins assistés et publics observateurs des réquisitoires.

    La justice réfléchie avant le point crucial, la lourde peine de conséquence des actes commis sous l’excès de violence, les coups de feu qui fusent, les amis sont liés par l’intrigue en elle-même romance contraste, ce sont de bons acteurs, tragédien face à son destin.
    En un instant magique rempli d’émotion brute douceur, les gangs ne prennent pas de gants, bad boys hein....... c’est pour cela : mélodrame de Manhattan, des petites histoires toutes simples chics et chouettes, qui fasse sa grandeur charme cinématographique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Mankiewicz a écrit le scénario et durant la première heure on n’arrive pas à le reconnaître tant l’histoire est fabriquée et quasiment impossible. Puis, brusquement tout s’éclaire lorsqu’on découvre la raison de tout ce montage. Le film devient alors passionnant d’autant qu’il se complexifie de plus en plus. Il est impossible de ne pas se demander ce que l’on aurait fait à la place du gouverneur, c’en est même dérangeant. Les trois principaux acteurs sont parfaits, Gable parvient même à être plus sympathique que Powell et Mirna Loy justifie qu’un vrai gangster soit mort pour l’admirer. ‘’Manhattan Melodrama’’ est sous ses dehors distractifs un film qui pose la question essentielle sur la responsabilité civique.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2015
    C'est suite à la mort de leurs parents que deux amis qui grandissent ensemble. Mais la vie leur réserve bien des surprises et surtout des chemins bien différents, alors que l'un Blackie deviendra gangster, l'autre James Wade deviendra gouverneur...

    Traduit en France (et ailleurs en Europe) sous le nom de "L'ennemi Public numéro 1", son titre original "Manhattan Melodrama" retranscrit bien mieux ce qu'est ce film, à savoir un mélodrame où une femme va se retrouver entre deux amis radicalement opposés. Débutant sur les deux protagonistes enfants (dont l'un joué par Mickey Rooney), Van Dyke alterne entre les deux histoires séparées qui vont peu à peu se rapprocher, que ce soit à cause des faits et gestes de l'un ou d'une femme.

    Alors, c'est d'abord dommage que le film soit sans surprise, tant dans le scénario que dans la mise en scène, l'ensemble manque parfois un peu de tension et d'enjeux forts, surtout au début, mais reste tout de même assez sympathique, bien rythmé et assez charmant pour que l'on puisse passer un bon moment, avec en plus une dernière partie vraiment réussie. Quelques moments d'émotion font même leur petit effet, notamment grâce au personnage de Blackie, en opposition totale avec celui de Wade. Ce n'est pas toujours très subtil mais ça ne tombe pas non plus dans la lourdeur et ça a le mérite d'être plutôt intéressant et Van Dyke se permet aussi quelques moments de légèretés qui marchent bien.

    La vraie réussite du film vient de ses personnages, leurs relations et leurs interprétations. Ils sont tous trois bien écrit, que ce soit les relations qu'ils vont avoir ou les personnages en eux-même, à l'image d'un Clark Gable incarnant un gangster plein de charme et d'assurances, dont la présence et la classe naturelle suffisent à rendre sympathique. Face à lui, William Powell est aussi intraitable qu'acharné et entre eux il y a la belle Myrna Loy, qui va hésiter entre les divers chemins que lui offrent la vie mais sans jamais totalement oublier son passé.

    "Manhattan Melodrama" remporte finalement l'adhésion, notamment grâce à ses interprètes, son charme et ses quelques bonnes idées, à l'image d'une très réussie dernière partie, sachant faire oublier un manque de puissance sur les enjeux forts et un film finalement sans grande surprise.

    Et pour la petite histoire, c'est à la sortie de la séance de "Manhattan Melodrama" à Chicago que le célèbre gangster John Dillinger, grand admirateur de l'actrice Myma Loy, s'est fait tuer. Mann met d'ailleurs en scène ce moment-là dans son film "Public Ennemi" où Johnny Depp joue Dillinger.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Les mœurs ont bien changées et le code d’honneur a été oublié depuis longtemps, il faut croire qu’à cette époque l’amitié et le respect mutuel était encore de mise. Il est drôle d’imaginer qu’un Mickey Rooney a pu jouer le rôle de Clark Gable enfant, la ressemblance n’est vraiment pas marquante, mais passé ce point de détail, le film tient toutes ses promesses, Gable est charmeur et roublard, et encore une fois, il faut tirer notre chapeau aux scénaristes (Joseph L Mankiewicz), car la morale est sauve en dépit de la fin qui justifie les moyens…impensable aujourd’hui ; c’est ce qui est grand et puissant avec les films de cette époque.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2013
    Si son titre laisse présager un pur polar, c'est bien une histoire d'amitié que nous raconte W.S Van Dyke. D'abord très, voire trop classique dans son atmosphère et son déroulement, le film prend une tournure assez inattendue, et gagne en complexité. Les thèmes évoqués dans la seconde partie (les limites d'une amitié, la morale que l'on s'applique) sont exposés avec beaucoup de justesse et de sensibilité. On est alors touché par une mise en scène audacieuse et intelligente, et aussi par un remarquable trio de comédiens (Gable-Powell-Loy). On commence donc par regarder une entrée en matière somme toute banale, avant de s'émouvoir devant un ensemble divertissant, mais également personnel. "L'ennemi public n°1" n'est peut-être pas un grand film, mais il possède bien sa touche d'originalité.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Aujourd'hui quand on évoque ce film c'est surtout parce que c'est celui que le gangster John Dillinger a vu tout juste avant de se faire descendre à la sortie du cinéma par le FBI. Ce qui fait que cet événement célèbre ainsi que le titre en français du film le font prendre pour un film de gangsters alors que c'est un drame (d'ailleurs le titre original c'est "Manhattan Melodrama", on ne peut pas être plus clair!). En passant sur les premières minutes avec les personnages enfants (dont l'un est interprété par Mickey Rooney!) d'une mièvrerie exemplaire, on arrive à voir un beau drame sur le sens du devoir en opposition avec celui de l'amitié. Clark Gable se contente ici de promener sa silhouette très charismatique, on lui pardonne car c'était juste la plus grande star des années 30, mais le couple formé pour la première fois au cinéma par Myrna Loy et William Powell fonctionne à la perfection et il n'est pas du tout étonnant qu'ils ont été réunis treize autres fois. Et à défaut d'être vraiment mémorable, l'ensemble est suffisamment dense pour qu'on s'ennuie jamais et qu'on éprouve même du plaisir devant ce film.
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