Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Très ennuyeux et fastidieux. Le rythme est lent, enfin, il n'y a pas vraiment de rythme et cela ressemble plutôt à un catalogue de jeux vidéos. En plus c'est désagréable : succession de scènes assez noires et violentes et sans âme ni fil directeur pour les justifier. On s'endormirait...si on pouvait : c'est bruyant! Il paraît que le premier était mieux, avis aux aventuriers.
Merveilleuse surprise que ce "Innocence" qui se révèle un excellent complément au premier opus. Contrairement à ce que beaucoup laissent entendre, les citations philosophiques ne sont pas du remplissage, au contraire, elles permettent de réellement saisir le propos du film. A ce propos, il est incroyable de constater que ceux qui critiquent le plus hargneusement le film sont ceux qui en ont le moins compris. L'intrigue policière est nettement moins absconse que dans le premier opus et l'animation et la musique sont toujours splendides. Un regret tout de même : la promotion horrible du film en occident (affiches et bandes annonces à la Rambo...) lui a certainement fait perdre une grande partie de son public ! Le DVD lui non plus n'est pas très convainquant.
Que dire de cette nouvelle oeuvre de Mamoru Oshii...
Outre la prouesse technique et graphique (des plans somptueux et particulièrement ceux du carnaval. On notera cependant qu'à vouloir trop bien faire, certains effets tuent l'effet recherché et donne une impression trop glaciale au film), une bande son très belle (quoique peut être en deçà de GITS...) on est surtout en face d'un film qui montre, une nouvelle fois, une bonne réflexion sur les thèmes de l'essence de l'homme, de la frontière entre l'homme et la machine, l'homme et l'animal et donc les rapports entre l'âme et le corps, l'esprit et la matière.
Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que Oshii se réfère constamment à de grands penseurs. Mais on apprécie son ouverture d'esprit. En effet, il n'hésite pas à faire appel à des réflexions de Descartes (le concept d'animal-machine), Confucius ou encore de l'ancien Testament!
Ce film se révèle au final un peu plus linéaire et accessible que son prédecesseur. Mais cela imputerait peut être au fait que le potentiel spectateur (si ce film n'est pas élitiste, il ne s'adresse pas non plus à un grand public)a déjà connaissance de l'univers d'Oshii et vu le premier opus. Il reste donc essentiel pour toute personne ouverte (Je rappelle que l'anime n'est pas destiné qu'aux enfants ^^) et un tant soit peu intéressée par le visionnage d'une oeuvre originale. Et oui, le cinéma ce n'est pas qu'"entertainment".
Après près de 10 ans d’attente, Mamoru Oshii nous offre enfin la suite de son fameux « Ghost in the Shell » qui avait en son temps révolutionné le monde de l’animation et donné vie à de très nombreuses contrefaçons tels les « Matrix » des frères Wachowski.
Dans ce nouveau film, le « Maître » signe probablement son œuvre la plus personnelle et la plus aboutie, s’emparant au passage de celle de Masamune Shirow pour donner vie à une suite bien supérieure à celle qu’avait donné en manga ce même Shirow au travers de son « Man Machine Interface ».
Dans ce film, Mamoru Oshii repousse très loin les limites de l’animation, créant de fait un nouveau standard qui sera très dur à suivre, voir même à dépasser et cela seulement dans le but de servir un scénario original teinté de philosophie, dans lequel les protagonistes, cyborgs pour la plupart, ne cessent de s’interroger sur leur humanité et sur le devenir de l’homme, le tout, servi par la magnifique partition musicale de son complice de longue date : Kenji Kawaï.
D’amblé, « Innocence » se présente comme un futur film culte qui va révolutionner à la fois l’animation mais également la science fiction en général, un « must » absolu pour les inconditionnels du genre, mais également pour les autres.
Comment un tel chef d’œuvre a t’il pu ne pas être récompensé au dernier festival de Cannes ?
Ne pas voir ce film serait au mieux une terrible erreur, au pire un crime !
Beau, vraiment beau... Cependant la fluidité de la 3D contraste violemment avec les dessins sacadés, et ce n'est pas agréable à l'oeil car on sent une mauvaise cohabitation. Le scénario mélange un peu matrix et I-robot mais on remarquera que nos amis japonnais, en matière de futur chaotique, sont des pros. Un peu lent mais intéressant.
"Innocence" est une vraie oeuvre d'art du japanime. Se fesant parfois passer pour des peintures en mouvements où s'entrechoquent couleurs et poésie hautement spirituelle, le film se range dans la veine de la critique de l'éthique à propos l'Inteligence Artificielle. Ponctué par des citations, qui à la longue donne au film une forme trop conventionnelle, trop "dissertation", le film réfléchit sur la condition de la machine et son droit de s'apparenter ou pas à l'homme. Sur fond d'une enquête policiére aux retournements bien troubles, en effet je me suis perdu complétement dans l'histoire, ce japanime propose une forme qui méle 3D et 2D, un choix tout sauf gratuit puisqu'il marque le carrefour entre le passé ( apparement l'homme ) et le futur ( la machine ). En conclusion, cette suite de "Ghost in the shell" pousse la réflexion ( entamé notamment par "Matrix" ) à ses limites, en s'emmélant parfois les pinceaux à trop vouloir démontrer les bornes de la machine.
Le premier Ghost In The Shell s'était imposé progressivement à mes yeux comme une oeuvre majeure du cinéma. Si la réflexion profonde de ce film ne se laissait pas apprivoiser à la première vision, on restait néanmoins subjugué par une réalisation claire et une musique époustouflante (probablement la meilleure BO jamais conçue). Il me paraissait évident qu'une suite serait un exercice périeux...
Pourtant, j'avoue qu'Innocence m'a subjugué dès les première images. Pas de doûte, même si certains pourront se plaindre que les images de synthèses ne se marient pas toujours bien avec l'animation traditionnelle, on ne peut qu'être envouté par la richesse de l'image. Oshii a aussi parié sur une ambiance plus sombre, malsaine, froide, ce qui n'était pas sans donner à cette suite une identité propre.
Quel dommage que le dynamisme de la réalisation soit, au fil des minutes, rompu par des dialogues métaphysiques de plus en plus longs, et de plus en plus dispersés dans leur propos. Certes, le premier opus n'était pas muet dans ce domaine non plus, mais les dialogues étaient harmonieusement répartis, et cherchaient à faire dans le direct, afin de ne pas faire décrocher le spectateur. Oshii ne semble plus s'être trop soucié de savoir si son film sera compréhensible ou non par ceux qui n'habitent pas son cerveau. Du coup on se retrouve avec je ne sais pas combien de citations,abordant de situations à la limite de l'incompréhensible, oubliant presque, à la fin, de donner une explication à l'intrigue du film.
Et puis, il faut le reconnaitre aussi, dans une suite de Ghost In The Shell, on aurait été en droit de voir un peut plus le major, afin d'approfondir toute l'ambiguité de son mal-être. Et c'est cela le plus malheureux: c'est qu'au lieu d'avoir approfondi le propos du 1, le 2 développe un propos proche mais parallèle. En fait,on en vient à regretter que ce film soit présenté comme la suite de Ghost In The Shell,car il oblige forcément à une comparaison en sa défaveur.
Même si Innocence n'est pas meilleur que Ghost in the Shell, notamment à cause du scénario qui semble moins ambitieux (GitS proposait l'apparition d'un nouveau type de forme de vie), même si le réalisateur/scénariste semble nous perdre (ou se perdre lui-même dans) dans la philosophie, Innocence marque avant tout par sa beautée graphique.
Avalon et Innocence (si l'on inclut l'animation dans le 7eme art), si ils ne convaint pas tout le monde, nous rappelle que le cinéma est bel et bien le 7eme art. Et des tableaux comme ça se laissent regarder, pour peu que votre esprit soit suffisament ouvert
D'un point de vue visuel, justement, il semble que nous nous soyons quelque peu rapproché du manga de Shirow (notamment pour les bateaux).
La musique, signée Kenji KAWAI, est dans la continuité du premier opus, et on retrouve avec délices les 3 magnifiques voix assistant à la naissance divine.
Innocence ne détronera pas son ainé sur le trône du CyberPunk, mais est, et a d'ailleurs été depuis bien avant sa sortie, comme son réalisateur, CULTE!
Du tres grand art ! Esthétiquement magnifique et imaginatif. Pour la première fois dans un dessin animé, la fusion des images de synthèse et des dessins est tres réussis. Le scénario est un peu en dessous du premier. Il est abordable par tout le monde, c'est le traitement qui est d'exception. Dans mon top3 des mangas avec Akira et Ghost in the shell.
je somnolais au bout de 10 minutes... mais on peut suivre les yeux fermés, il n'y a rien à voir, seuls les dialogues "importent" pour comprendre. un film très long (trop) dont on pourrait largement couper plus de 30 minutes d'images où il ne se passe rien, juste des "quarts d'heure de détente" où le spectateur serait sensé penser "que c'est beau !" alors que non ça ne l'est pas ! l'incrustation 3D-2D est nulle, l'histoire laisse à désirer... enfin c'est le type de scénario qu'on ne pas arrêter de voir et revoir dans les prochaines années, faut s'y préparer...
Quatre étoiles, cest encore trop peu pour distinguer Ghost in the shell. Il faut le voir pour le croire : ce film danimation est un pur chef duvre. La beauté des images est à couper le souffle, la musique est sublime. Il y a des moments de pure magie que les occidentaux ne sauraient créer ni atteindre, malgré leur débauche de moyens et deffets spéciaux. Lart oriental est vraiment à un million dannées lumières des productions made in US et ce, quelques soient leurs mérites ou leurs qualités. La lenteur -toute relative- du rythme, permet au spectateur de rester zen face à une certaine complexité dans le déroulement du scénario, tout en laidant en parallèle, à se concentrer sur la beauté de lintrigue et la psychologie- très riche- des personnages. Cest du grand, du vrai cinéma danimation, à consommer sans aucune modération :-)
EH bien je me suis endormi à la moitié du film, l'étoile que j'ai mis est pour le joli graphisme, mais sinon le reste, eh bien rien, y'a rien a comprendre, ça n'a aucun sens, enfin les 10 premieres minutes ça va, mais c'est tout. je ne le conseille pas
Splendide film d' animation japonais réalisé par un des réalisateurs les plus intéréssant du moment. l'animation , le graphisme et la musique de grandes qualités ne font que confirmer la suprématie de la japanimation.
raaaah quand je lis les critiques des gens qui n'ont pas aime ce film c'est pathétique.Ils préferent sans doute mettre quatre étoiles à des films du genre rocky 74 ou terminator 15.Ce film est une pure merveille visuelle et auditive et moi qui ne suis pas un fondu de philo je l'ai suivi et compris.