"Innocence" est une vraie oeuvre d'art du japanime. Se fesant parfois passer pour des peintures en mouvements où s'entrechoquent couleurs et poésie hautement spirituelle, le film se range dans la veine de la critique de l'éthique à propos l'Inteligence Artificielle. Ponctué par des citations, qui à la longue donne au film une forme trop conventionnelle, trop "dissertation", le film réfléchit sur la condition de la machine et son droit de s'apparenter ou pas à l'homme. Sur fond d'une enquête policiére aux retournements bien troubles, en effet je me suis perdu complétement dans l'histoire, ce japanime propose une forme qui méle 3D et 2D, un choix tout sauf gratuit puisqu'il marque le carrefour entre le passé ( apparement l'homme ) et le futur ( la machine ). En conclusion, cette suite de "Ghost in the shell" pousse la réflexion ( entamé notamment par "Matrix" ) à ses limites, en s'emmélant parfois les pinceaux à trop vouloir démontrer les bornes de la machine.
Le premier Ghost In The Shell s'était imposé progressivement à mes yeux comme une oeuvre majeure du cinéma. Si la réflexion profonde de ce film ne se laissait pas apprivoiser à la première vision, on restait néanmoins subjugué par une réalisation claire et une musique époustouflante (probablement la meilleure BO jamais conçue). Il me paraissait évident qu'une suite serait un exercice périeux...
Pourtant, j'avoue qu'Innocence m'a subjugué dès les première images. Pas de doûte, même si certains pourront se plaindre que les images de synthèses ne se marient pas toujours bien avec l'animation traditionnelle, on ne peut qu'être envouté par la richesse de l'image. Oshii a aussi parié sur une ambiance plus sombre, malsaine, froide, ce qui n'était pas sans donner à cette suite une identité propre.
Quel dommage que le dynamisme de la réalisation soit, au fil des minutes, rompu par des dialogues métaphysiques de plus en plus longs, et de plus en plus dispersés dans leur propos. Certes, le premier opus n'était pas muet dans ce domaine non plus, mais les dialogues étaient harmonieusement répartis, et cherchaient à faire dans le direct, afin de ne pas faire décrocher le spectateur. Oshii ne semble plus s'être trop soucié de savoir si son film sera compréhensible ou non par ceux qui n'habitent pas son cerveau. Du coup on se retrouve avec je ne sais pas combien de citations,abordant de situations à la limite de l'incompréhensible, oubliant presque, à la fin, de donner une explication à l'intrigue du film.
Et puis, il faut le reconnaitre aussi, dans une suite de Ghost In The Shell, on aurait été en droit de voir un peut plus le major, afin d'approfondir toute l'ambiguité de son mal-être. Et c'est cela le plus malheureux: c'est qu'au lieu d'avoir approfondi le propos du 1, le 2 développe un propos proche mais parallèle. En fait,on en vient à regretter que ce film soit présenté comme la suite de Ghost In The Shell,car il oblige forcément à une comparaison en sa défaveur.
Même si Innocence n'est pas meilleur que Ghost in the Shell, notamment à cause du scénario qui semble moins ambitieux (GitS proposait l'apparition d'un nouveau type de forme de vie), même si le réalisateur/scénariste semble nous perdre (ou se perdre lui-même dans) dans la philosophie, Innocence marque avant tout par sa beautée graphique.
Avalon et Innocence (si l'on inclut l'animation dans le 7eme art), si ils ne convaint pas tout le monde, nous rappelle que le cinéma est bel et bien le 7eme art. Et des tableaux comme ça se laissent regarder, pour peu que votre esprit soit suffisament ouvert
D'un point de vue visuel, justement, il semble que nous nous soyons quelque peu rapproché du manga de Shirow (notamment pour les bateaux).
La musique, signée Kenji KAWAI, est dans la continuité du premier opus, et on retrouve avec délices les 3 magnifiques voix assistant à la naissance divine.
Innocence ne détronera pas son ainé sur le trône du CyberPunk, mais est, et a d'ailleurs été depuis bien avant sa sortie, comme son réalisateur, CULTE!
Du tres grand art ! Esthétiquement magnifique et imaginatif. Pour la première fois dans un dessin animé, la fusion des images de synthèse et des dessins est tres réussis. Le scénario est un peu en dessous du premier. Il est abordable par tout le monde, c'est le traitement qui est d'exception. Dans mon top3 des mangas avec Akira et Ghost in the shell.
je somnolais au bout de 10 minutes... mais on peut suivre les yeux fermés, il n'y a rien à voir, seuls les dialogues "importent" pour comprendre. un film très long (trop) dont on pourrait largement couper plus de 30 minutes d'images où il ne se passe rien, juste des "quarts d'heure de détente" où le spectateur serait sensé penser "que c'est beau !" alors que non ça ne l'est pas ! l'incrustation 3D-2D est nulle, l'histoire laisse à désirer... enfin c'est le type de scénario qu'on ne pas arrêter de voir et revoir dans les prochaines années, faut s'y préparer...
Quatre étoiles, cest encore trop peu pour distinguer Ghost in the shell. Il faut le voir pour le croire : ce film danimation est un pur chef duvre. La beauté des images est à couper le souffle, la musique est sublime. Il y a des moments de pure magie que les occidentaux ne sauraient créer ni atteindre, malgré leur débauche de moyens et deffets spéciaux. Lart oriental est vraiment à un million dannées lumières des productions made in US et ce, quelques soient leurs mérites ou leurs qualités. La lenteur -toute relative- du rythme, permet au spectateur de rester zen face à une certaine complexité dans le déroulement du scénario, tout en laidant en parallèle, à se concentrer sur la beauté de lintrigue et la psychologie- très riche- des personnages. Cest du grand, du vrai cinéma danimation, à consommer sans aucune modération :-)
EH bien je me suis endormi à la moitié du film, l'étoile que j'ai mis est pour le joli graphisme, mais sinon le reste, eh bien rien, y'a rien a comprendre, ça n'a aucun sens, enfin les 10 premieres minutes ça va, mais c'est tout. je ne le conseille pas
Splendide film d' animation japonais réalisé par un des réalisateurs les plus intéréssant du moment. l'animation , le graphisme et la musique de grandes qualités ne font que confirmer la suprématie de la japanimation.
raaaah quand je lis les critiques des gens qui n'ont pas aime ce film c'est pathétique.Ils préferent sans doute mettre quatre étoiles à des films du genre rocky 74 ou terminator 15.Ce film est une pure merveille visuelle et auditive et moi qui ne suis pas un fondu de philo je l'ai suivi et compris.
Après son film mélangeant prise de vues réelles et animation nommé "Avalon", Oshii revient à l'animation pure en signant la suite de son film le plus connu. L'ayant vu il y a trop longtemps, il m'est impossible de comparer les deux volets. Par contre, on peut noter de nombreux points communs entre ce film et "Avalon" : à savoir une réflexion plutôt intéressante sur les mondes virtuels, une envie de réaliser une oeuvre intimiste et en même temps parfaitement pompeuse dans certaines scènes. Ici, les décors sont grandioses, les images merveilleuses, la musique est emphatique, bref, on frôle la boursouflure. Pourtant, le rythme est plutôt lent et l'ensemble se traîne parfois. Finalement, on retrouve ici tous les thèmes chers au cinéaste, mais l'émotion est bizarrement absente de ce bel objet plutôt froid, à l'image des poupées qu'il met en scène et dont il voudrait nous faire croire qu'elles ont une âme.
quelques fois difficile de comprehension, ce deuxieme volet de GHOST IN THE SHELL n'en est pas moins necessaire. il nous rappelle que l'homme n'est pas humain par essence. Que nous avons du grandir pour devenir ces etres dont la vie ne vaut rien, mais qui ont appris que rien ne valait la vie. A quand des robots qui nous le rappelleront (sujets proposes dans I-robot, ou Alien Resurrection, I.A. par exemple).
9 ans après le film désormais culte GHOST IN THE SHELL, Mamoru OSHII nous redonne une nouvelle vision de l'univer du manga de Masamune SHIROW (auteur d'Appleseed qui sortira le 31 août) avec INNOCENCE GITS 2. Le rithme lent du film risque de déconcertée les non abitués des films de OSHII, tandis que les autres vont être bercés par une animation ultra réaliste; des décors sombre rapelant "blade runner", entierememt réalisé en image de synthèse d'une beauté plastique et poétique incroyable; une musique envoutante composé par Kenji KAWAI, chanté par un choeur à la voix mystèrieuse et angélique; et une réflexion complexe sur le réel et l'irréel, et sur notre perte de repère dans un monde déshumanisé pour être robotisé, en faisant références à de mulltiples livres et phylosophes. le scénario simple comparé aux autres film du réalisateur, est utilisé ici pour mieu intégrer les idées du cinéaste nippon . Cette intrigue simpliste est aussi dû au fait que le scénariste habituel du réalisateur, Kazunori ITOH, n'a pas été solicité pour ce film. Nous atendons tous l'oeuf de l'ange (tenshi no tamago) une OAV (film destiné à la vidéo) d'atant de 1986, et étant l'une des plus belle oeuvre de OSHII.
une étoile pour les dessins très réussis. J'ai rien compris du tout, je ne pense pas être neuneu car je ne suis pas le seul a être de cet avis. Trop de blabla pseudophilosophique inutile. Bien que grand fan du un je déconseille ce film.
Une véritable tuerie (parfois même au sens propre !) ,Oshii nous en met encore une fois plein les yeux et plein la tête avec un sénario génial et des images époustoufflantes... Plus qu'un chef d'oeuvre d'animation une claque cinématographique !