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Lightning_Mc_Queen
23 abonnés
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5,0
Publiée le 6 avril 2008
Expérience inoubliable, métamorphose opérée subrepticement sur l'imaginaire de chacun, ainsi que sur sa manière d'appréhender le 7ème Art. Passionnant dans ses nombreuses digressions, réflexion troublante sur les objets (à priori) dépourvus d'âme, évolution esthétique d'une beauté et d'une cohérence renversants... Les mots manquent et les images restent. Un classique immédiat, complexe et hypnotique, véritable vertige des sens d'une foce et d'une audace incroyables. Impossible de sortir indemne de ce tourbillon visuel et sonore, silencieux et aérien, perdu entre la supposée réalité et un hypothétique monde virtuel fantasmé. Un voyage unique, sidérant de beauté...
Plus mouvementé que le premier, peut-être un peu plus facile à comprendre également. Bien que ne comblant pas toutes les lacunes dont souffrait Ghost In The Shell, ce Ghost In The Shell 2 bénéficie tout de même d'un progrès fort saluable.
Comparé au 1er opus, c'est vilain et pompeux. Cette suite n'a pas la magie du 1er, seulement l'ennui.
Ils ont cru qu'en fouillant les graphismes et l'aspect monde virtuel monde de robot, ils auraient une bonne suite. Certe les graphismes sont recherchés et plus poussé que dans le 1er, mais ils ne marqueront pas notre époque comme le 1er la sienne ! Ils servent de prétextes à l'histoire qui manque d'intérêt. La débauche de détail qui -à mon goût- n'arrive pas à faire joli, mais sert le glauque de l'histoire. La violence a perdu de son côté esthétisant. Enfin les question philosophiques sonnent terriblement bidon. Les références symboliques (cabalistiques?) sonnent très faux. Les débats sur la vie, le virtuel, font remplissages. L'histoire se détourne de l'héroïne du 1, elle sert de "deus ex machina", et tous perdent en charisme. Le plus emblématique est la musique leitmotiv du film, qui est calquée sur celle du 1er opus, en moins bien.
Ce film est un resucé du 1er, mais tout en moins bien. Le 1er était "unique", celui là est assez commun hormis les graphiques schiadés.
Passé la bonne surprise du premier, que reste t il? Le premier m'avait émerveillé pour son univers coïncidant avec celui de deus ex. Ici on s'en éloigne, d'ailleurs la ressemblance se fait maintenant avec I robot, dommage car l'univers perd totalement la magie des humains surboosté pour laisser place aux robots que l'on a vu dans un nombre trop grand de film et séries, renouveler le genre? Il n'en est pas question ici. On dirait que le réalisateur a voulu se surpasser pour ce qui est du coté philosophique. Et là je pense aux épisode d'au delà du réel, quelques phrases simples, une situation et un morale simple suffisent à nous faire réfléchir en comprenant la totalité de ce que voulait le réalisateur. Pour ghost in the shell 2, c'est l'étalage de citation de grands auteurs, un scénario encore plus incompréhensible que le premiers et finalement une réflexion qui n'a pas lieu à cause de cela. Peut être que cela vient de la vost... Mais il est évident que le réalisateur n'a pas cherché à rendre son film clair, jamais une explication n'est donné au spectateur sur ce qui se passe. Il est clair qu'il ne faut pas prendre le spectateur pour un imbécile mais là c'est plutôt l'inverse, je ne vais pas inventer tout ce qu'il fallait comprendre. Et bien sinon, tout est en 3D sauf les 2 personnages que l'on voit tout le temps, malgré le gros efforts d'imagination des décors une impression de pauvreté nous envahit en voyant cette 3D ordi plutôt que des dessins à la mains comme au premier épisode. Dommage
2ème acte sorti en 2004, (le premier sorti en 1995) que j'ai bien moins apprécié. Trop de retournements de situation qui rendent ce film difficile à suivre. Dommage.
Un film O combien plus réussi que le premier, en tous points! On prend meme carrément plaisir à retrouver Batou (qui tient le film sur ses solides épaules)alors que dans le premier il était plutot antipathique (je trouve.... Le film est rendu à la fois volontairement profond et involontairement (mais est ce bien sur?!!) drole avec les citations de grands philosophes tout au long du film. Ghost In The Shell 2 vaut bien plus que le premier-chose rare pour une suite!- et que toutes les dernieres merdes hollywoodiennes à la Matrix (que le premier a d'ailleurs largement inspiré).
Absolument fantastique, tout le meilleur du savoir fair de Mamoru Oshii, apliqué ici dans un long métrage a la fois philosophique et menans sur les réflexions les plus fondamentale de la vie elle meme, prouvans que l'humanitée, est perdu d'avance dans sa quete de l'évolution informatique et de l'inocence.. A savouré !
Un poil plus compliqué que le 1er, ce 2ème volet maitrise tout à fait son sujet. La musique suit le même pas et le plaisir et toujours aussi intense. Cependant, le "Major" manques un peu dans cette suite.
Terriblement decevant. Malheureusement pour lui GITS 2 doit etre compare a son aine, et cela lui nuit fortement. Histoire mal ficelee et chute decevante, le film est saturee de proverbes philosophiques indigestes, et les couleurs fortes se deversent dans un rythme assourdissant. Malgre cela, le film nous livre une scene de festivite digne des meilleurs decors SF et une musique digne du premier opus.
Une parfaite suite, à la hauteur du premier ou plus...De nouvelles interrogations. Le seul bémol c'est que certains monologues philosophiques sont mal intégrés au récit.
Totalement élémentaire, le scénario est une union de concept futuro-politico-religieux autour d'un cyborg qui cherche ses traces d'humanité intérieure. L'image futuriste que Mamoru Oshii projette sur la cité est fabuleuse. L'admiration esthétique est total à la durée du métrage et les dialogues charmeurs finissent de nous consumer.
Fin de l’humanité. Neuf ans après son chef d’œuvre, Mamoru Oshii remet le couvert pour une suite qui mise davantage sur un approfondissement du premier opus que tout autre chose. Côté animation, inutile de s’attarder puisque c’est le même topo que le premier, en mieux. Autrement dit, une Rolls Royce de l’animation en remplace une autre pour le plus grand plaisir de nos yeux ébahis par une telle audace esthétique. Côté récit, Kusanagi n’étant plus (ou presque), c’est Batou qui devient le héros d’une intrigue policière qu’on devine rapidement comme un prétexte pour pousser encore plus loin les réflexions déjà suscitées par Ghost in the Shell premier du nom. Un point fort qui vire par moments au point faible tant le film devient bavard à nous exposer différents points de vue en une centaine de minutes là où un livre ne suffirait pas. Ce détail mis à part, qui plus est surtout regrettable pour les spectateurs ne comprenant couic à l’histoire, le film de Mamoru Oshii est en tous points passionnant. Sorte de Spleen et Idéal baudelairien à la cybersauce nippone, Innocence offre une vision particulièrement pessimiste de l’évolution et de ses limites. Un spleen urbain noyé par les réflexions philosophiques qui nous parle de déshumanisation sans jamais prendre de gants. Arrivée en bout de piste, l’humanité ne peut plus espérer décoller davantage du terreau originel. Au lieu de ça, elle a opté pour le robot puis logiquement le cyborg qui font alors office de tremplin. Mais de tremplin pour où ? Et pour quoi ? Autant de questions existentielles qui assaillent un héros lui-même incapable de cerner le moindre souvenir de son humanité à jamais oubliée, vestige illusoire niché dans un nouveau corps non seulement indestructible mais réparable à l’infini. Une perfection « maudite » qu’on retrouve d’ailleurs à l’écran. Bref, un film impressionnant de maîtrise et terrain propice à de vastes débats animés sur ce que devra être ou ne pas être l’évolution technologique.
Encore plus beau graphiquement que son illustre et culte prédecesseur, Ghost in the Shell 2 est suite plus que réussi, qui doit sa qualité à un scénario assez complexe il est vrai, ponctué de nombreuses citations (parfois un peu trop d'ailleurs) qui viennent ajouter une atmosphère presque mystique au film, à des images de toute beauté et à une réflexion philosophique sur le genre humain vraiment intéressante.