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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 mars 2011
Après un premier volet délectable, j'avais bon espoir que sa suite soit tout aussi bonne. Il ne faut pas y voir une suite directe, il s'agit plus d'une sorte de spin-off.
L'histoire est assez abstraite mais également plus hermétique par rapport au premier opus. On suit de manière assez distante l'intrigue et l'enjeu tarde un peu à arriver. La grande force du film réside en faite dans son esthétisme qui est de ce côté là une très grande réussite, on est proche de la claque visuelle. L'association dessin 2D/3D est superbe, je dirais même qu'aucun film d'animation n'a réussi cela aussi bien que Innocence. Il y a beaucoup (trop ?) de scènes contemplatives, accentuant par la même occasion la dimension abstraite du film.
j'en ressort avec un sentiment bizarre, celui de n'avoir pas saisi tout les tenants et aboutissants du scénario et de m'être fait absorbé par le côté esthétique du film. Mais je me demande si Oshii voulait vraiment qu'on les comprenne. Un phénomène que j'ai coutume d'appeler l'effet Lynch.
Fanatique du premier opus, je tremblais, à l'époque, à l'idée d'être déçue par la suite de ce que je considère comme un chef d'œuvre.
Il n'en fut rien, car claque visuelle comme scénaristique et philosophique, Ghost in the shell Innocence ne pouvait que me combler, sans aucune forme de nuance.
Il me semble tout d'abord indispensable de parler de l'aspect artistique du film, qui bénéficie d'une aura toute particulière très agréable, grâce surtout au traitement original de la lumière qui confère parfois un halo de douceur dans le monde de ces brutes. Si l'on est déjà scotché au siège par le générique, reprise directe de celui de GITS mais en digital, la scène du carnaval est tout bonnement parfaite du début à la fin, me laissant parfois songer aux délires oniriques d'un Final Fantasy. Du tout bon donc, même si pour chipoter l'on peut trouver ici et là quelques incrustations 3d un peu hasardeuses (mais faut VRAIMENT chercher la bête).
Niveau scénario, un deuxième visionnage ne m'a pas été nécessaire pour en saisir toutes les subtilités, à l'inverse du premier film. En effet, si les conversations philosophico technologiques de Batou traînent parfois en longueur pour dire peu de chose, elles sont toujours aussi jouissives et jamais inutiles. Je regrette simplement le traitement un peu simpliste du personnage de Togusa, qui fait un peu tapisserie, même lorsqu’il est censé être en pleine action. L’enquête menée par les deux compères est en fait bien plus abordable qu’elle n’y paraît, pour peu que l’on connaisse un minimum Asimov et l’univers des robots, ainsi que toutes les interrogations qui leurs sont relatives.
Le travail de Kenji Kawai sur la musique est dans la parfaite continuité du premier film, c’est beau, maîtrisé et en accord total avec l’univers de Shirow revisité par Oshii.
Bref que du beau, du bon, du propre pour peu que l’on ait l’esprit vif et clair, même si encore une fois ce n’est pas un film destiné aux plus jeunes.
Second opus de la saga Ghost in the Shell avec Innocence (2003), qui n’a rien a voir avec le précédent volet (1995), ce qui n’empêche pas de revoir certains personnages présents dans le précédent chapitre. Toujours réalisé par Mamoru Oshii, ce dernier repousse les limites de l’esthétisme visuel pour nous offrir un nouvel opus encore plus stupéfiant techniquement et visuellement parlant. Le scénario est bien évidemment toujours aussi tiré par les cheveux et risque de déconcerter les novices du manga d’origine. Mais cela n’empêche en aucun cas d’apprécier le travail effectué ici. L’esthétisme visuel a changé depuis le premier essai convainquant. L’image de synthèse a pris le dessus et la qualité s’en ressent grandement. Certes, toujours aussi prise de tête scénaristiquement parlant, mais le résultat mérite le détour !
Meilleur que le premier à tout point de vue, ce film est graphiquement très réussi, le scénario est bon (et plus accessible que celui du premier), et la réflexion sur l'Homme et les machines est encore plus poussée que dans le 1. À noter que le sujet du film se rapproche de celui de I-Robot sorti un peu plus tôt la même année. Excellente surprise!
Quel plaisir que cette suite d'une des oeuvres majeures de la Japanimation. Mieux que le premier dans la construction mais perd un peu du charme japonais.
Oula dur dur de comprenur (comprendre) ce scénario la première fois et la scène a répétition m'avais plutot énervé. Au second tout parrait plus logique sans toute fois avoir tout saisi. Très beau graphiquement. avoir !
de tres beau graphismes une estétique peut-être reussie en son genre mais un peu trop glauque à mon gout, des phrases philosophiques un peu lourdes et assez remachées,il faut bien s'accrocher à l'histoire pour comprendre.en somme un film qui surment beau estéthiquement mais qui représente un monde glauque et froid ,bondé de tyrades méthaphisiques un peu fatiguantes à la longue.
Un film plutôt complexe qui demande de l'attention (J'uis partis pissé et j'ai plus rien compris). L'animation avec les image de synthése sont corrects. L'histoire est un peu...rapide. J'ai trouvé que l'histoire s'enchainait très vite et se qui demande encore plus d'attention. Pour une fois, la VF est pas mauvaise.
Le point fort est surtout l'univers cyberpunk très très travaillé et super bien soigné. Rien à dire.
Un animé esthétique et très proche de l'univers de "Blade runner" notamment dans l'atmosphère et l'histoire très similaire. Cette suite est beaucoup plus réussie que le premier essai trop fouillis et très complexe pour les non connaisseurs du manga. Le rythme est très posé mais fait d'autant plus ressortir la plastique sublime d'une œuvre égarée entre la science fiction et la philosophie.
un film riche en réflexion: beaucoup d'interrogations d'un sens profond sur l'humanité, la conscience, la vie, l'intelligence artificielle... beaucoup de citations, de pensées venant appuyer les moment de dialogues, qui tranchent avec une enquête policière approfondie, dans un futur plus que très incertain où l'homme se confond avec la machine. Ce film se révèle être d'une rare violence par un coté gore et très terre à terre, mais aussi par la révélation, encore une fois, d'un monde sans limite, sans frontière, fait de chaos, qui donne une sensation d'abime sans fond... Je ferais tout de meme noter que ce film rentre dans la pure tradition de la culture asiatique, et selle plus particulièrement japonaise. ce qui visualiseront ce film, à moins d'etre bien charpenté en culture générale, plus orientée vers l'Asie, ne comprendrons surement pas grand chose à ce film. Il faudra cependant, et meme pour ceux qui peuvent répondre aux derniers critères, revoir le film plusieurs fois pour commencer à sortir du brouillard scénaristique complexe que nous offre Mamoru Oshii.
Je conseillerai donc ce film à qui aime le cinéma du dialogue plutot qu'aux adolescents normaux cherchant un film pour passer une soirée avec les potes. Je vous avoue honnetement que ce film m'a laisser une sensation de choc psychique :). enfin bon film.
Visuellement grandiose, ce flim, le meilleur d'Oshi surpasse tous les autres du genre, laissant le pourtant formidable Blade Runner loin derrière. Certaines scènes sont parmis les plus belles jamais faites pour le cinéma, et les echos avec le premier, sorte de dialogue entre deux oeuvres majeures projettent le spectateur vers des lieu de pensée inattendu.
A voir plusieurs pour en appréhender l'infini richesse.
Neuf ans après le dantesque Ghost in the Shell, source d'inspiration pour de nombreuses œuvres de science-fiction et seigneur de l'animation japonaise, le réalisateur Mamoru Oshii revient avec une suite cette fois-ci originale, non tirée du manga de Masamune Shirow et écrite par ses soins. Une suite qui diffère grandement de son prédécesseur mais qui continue d'explorer ce vaste univers futuriste où l'homme et la machine s'entrechoquent à travers des questions existentielles de plus en plus énigmatiques... Mais ce qui fait justement défaut à cette séquelle, c'est bel et bien ses dialogues philosophiques omniprésents qui, à force, embrouillent l'esprit et peuvent faire décrocher le spectateur. Une référence à Descartes, une autre à Bouddha, deux autres à Confucius et les répliques dégringolent dans un amas de réflexions pas toujours accessibles au milieu de cette enquête policière noire et parfois désespérée. Très différent de son prédécesseur, qui alternait entre thriller politique futuriste et film d'action hollywoodien, Innocence se concentre sur Batou, le sidekick du Major Motoko Kusanagi (l'héroïne du premier opus) qui, flanqué de son nouveau acolyte Togusa, va enquêter sur des suicides de cyborgs criminels à l'apparence de geishas à corps de poupées. Plus posée, plus bavarde aussi, avec moins d'action et moins d'érotisme, cette suite vaut surtout pour ce que Mamoru Oshii voulait dès le départ : une esthétique irremplaçable. Sur ce point, le réalisateur japonais frappe fort et son film ne sera pas égalé avant un très long moment. Habile mélange de 2D éclatante et de 3D moderne, le long-métrage est une pépite visuellement impressionnante qui, malgré de nombreux passages dispensables, hypnotise de par sa majesté presque divine (le passage dans la bibliothèque est incroyablement renversant). Ainsi, Ghost in the Shell 2 conserve les mêmes thématiques que son prédécesseur en tirant un peu trop sur la corde et n'arrive pas à l'égaler mais demeure en soi une œuvre marquante dans le domaine de l'animation japonaise pour ne pas dire dans l'animation tout court.
Encore une suite à mille lieues de son précédent. J'ai vu peu de manga mais "Ghost in the shell" fait partie des meilleurs pour moi. Ici, on ne peut qu'être déçu. Le film semble vouloir imiter celui qu'il succède mais ne parvient en rien à ressortir ses qualités. Le tout manque cruellement de rythme. On toucherait presque le niveau apathique d'un épisode de Columbo où seul subsiste une enquête parsemée de longues tirades pathétiques. Encore une déception...
Avec ce second opus, Mamoru Oshii continue son exploration de l'âme humaine. Vaste programme pour un film aussi ambitieux thématiquement que visuellement. Au fil des nombreuses répliques philosophiques parsemées de citations, l'auteur tente de percer les secrets de l'humanité dans une société où la frontière entre l'homme et la machine tend à disparaître. L'amateur de cyberpunk en aura pour son compte, les autres auront peut-être plus de mal et se pencheront sur le graphisme raffiné mêlant sans gène 2D et 3D. Un film assurément classieux, mais qui n'apporte pas forcément beaucoup plus au premier épisode.