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cocolapinfr
66 abonnés
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2,5
Publiée le 11 avril 2009
Graphiquement joli, histoire originale bien qu'un peu trop compliqué, ce film la s'est trop tourné vers la 3d ce qui me parait décevant. Attention a bien suivre sinon vous n'allez rien comprendre. Le 1er était plus joli. Préférez de très loin un dessin animé de Myiazaki.
Même si Innocence n'est pas meilleur que Ghost in the Shell, notamment à cause du scénario qui semble moins ambitieux (GitS proposait l'apparition d'un nouveau type de forme de vie), même si le réalisateur/scénariste semble nous perdre (ou se perdre lui-même dans) dans la philosophie, Innocence marque avant tout par sa beautée graphique.
Avalon et Innocence (si l'on inclut l'animation dans le 7eme art), si ils ne convaint pas tout le monde, nous rappelle que le cinéma est bel et bien le 7eme art. Et des tableaux comme ça se laissent regarder, pour peu que votre esprit soit suffisament ouvert
D'un point de vue visuel, justement, il semble que nous nous soyons quelque peu rapproché du manga de Shirow (notamment pour les bateaux).
La musique, signée Kenji KAWAI, est dans la continuité du premier opus, et on retrouve avec délices les 3 magnifiques voix assistant à la naissance divine.
Innocence ne détronera pas son ainé sur le trône du CyberPunk, mais est, et a d'ailleurs été depuis bien avant sa sortie, comme son réalisateur, CULTE!
Après son film mélangeant prise de vues réelles et animation nommé "Avalon", Oshii revient à l'animation pure en signant la suite de son film le plus connu. L'ayant vu il y a trop longtemps, il m'est impossible de comparer les deux volets. Par contre, on peut noter de nombreux points communs entre ce film et "Avalon" : à savoir une réflexion plutôt intéressante sur les mondes virtuels, une envie de réaliser une oeuvre intimiste et en même temps parfaitement pompeuse dans certaines scènes. Ici, les décors sont grandioses, les images merveilleuses, la musique est emphatique, bref, on frôle la boursouflure. Pourtant, le rythme est plutôt lent et l'ensemble se traîne parfois. Finalement, on retrouve ici tous les thèmes chers au cinéaste, mais l'émotion est bizarrement absente de ce bel objet plutôt froid, à l'image des poupées qu'il met en scène et dont il voudrait nous faire croire qu'elles ont une âme.
J'ai bien moins suivi l'intrigue de ce deuxième opus que celle du premier, mais il faut dire que j'ai vu le premier il y a un mois à tout casser et pourtant je n'en garde pas de grands souvenirs à part quelques scènes marquantes, du coup je suis pas convaincu que l'intrigue ait une réelle importance. Ce qui me plaît dans ce deuxième opus qui était aussi une des force du premier c'est l'esthétique, mais là elle est assez différente, j'adore cette ambiance vraiment étrange qu'il peut se dégager dans certaines scènes et puis le rythme contribue beaucoup à cette ambiance. Genre le château avec le ciel qui se reflète dans le lac avec ces couleurs, ces vitraux, c'est assez beau. Je suis toutefois déçu de voir que Oshii se frotte à l'image de synthèse et il faut bien le dire c'est assez moche, je pensais qu'il y aurait une réelle réflexion à ce sujet, genre seulement les robots seraient modelé mais en fait on a des mouettes à un moment et le ciel dans les tons oranges alors je ne comprends plus rien. Le film est pas dingue, c'est très cartésien, comme souvent ce genre de films sur l'intelligence artificielle et la machine, on perd de la réflexion sur l'image et le corps qu'on avait dans le premier opus. En fait j'ai pas vraiment l'impression que c'est une suite, je veux dire il y a tellement de choses différentes, tellement de changement thématiques et même visuellement on a un socle commun mais c'est quand même vraiment différent du premier. Après j'ai passé un bon moment, et j'ai vraiment apprécié l'ambiance du film, au moins pour ça si on aime ce genre de films totalement hypnotiques et étranges ça vaut le détour.
Véritable petit bijou visuel de la cyber japanimation, ce second volet de "Ghost In The Shell" est dans la droite lignée du premier film. Il faudrait le visionner à plusieurs reprises pour en comprendre toutes les strates, car en plus d’être un pur manga de SF il est aussi et surtout un conte philosophique et métaphysique sur la relation de l'homme à la machine et toutes les questions que cela soulèvent.
Encore une suite à mille lieues de son précédent. J'ai vu peu de manga mais "Ghost in the shell" fait partie des meilleurs pour moi. Ici, on ne peut qu'être déçu. Le film semble vouloir imiter celui qu'il succède mais ne parvient en rien à ressortir ses qualités. Le tout manque cruellement de rythme. On toucherait presque le niveau apathique d'un épisode de Columbo où seul subsiste une enquête parsemée de longues tirades pathétiques. Encore une déception...
Un brin plus noir que son prédécesseur. C'est pourquoi le réalisateur s'est senti obliger de nous livrer un scénario plus adulte, bourré de proverbes de Confucius et de dicton Newtonien. Le scénario est alambiquée est on se perd parfois car le rythme est irrégulier. Quant à la qualité du dessin il est vrai quelle est soigné mais l'animation 3D laisse à désirer parfois. J'ai par contre adorer les scènes de combats toujours aussi magnifiques.
Assomant de phrases philosophiques et de citations en tout genre, la suite de l'excellent Ghost in the Shell premier du nom pourrait avoir changé de directeur que le résultat n'en serait pas moins éloigné de l'original. A part la musique et Batou il n'en reste rien. Entre les dessins remplacés par des vilaines images de synthèse, un scénario bien plus faible, des choix de réalisation bien étrange qui rendent le récit incompréhensible, un univers cyber punk soudain devenu un mélange de néo gothique et de steam punk... et j'en passe, ont peut dire que quasiment tous les choix de changement sont à côté de la plaque. Si le premier n'évoquait pas assez le questionnement existentiel du Major Kuzanagi, ici on a l'impression d'assister à un étalage de connaissances de la part du réalisateur. Les quelques scènes qui recréent une ambiance ou des enjeux dignes du premier film sont irrégulières et bien trop rares, quamt à l'histoire en général on ne comprend rien.. Voilà une bien grosse déception pour un manga anime qui avait acquis une telle renommée., j'ai bien cru que je n'allais pas tenir jusqu'a la fin du film !
La suite de Ghost In The Shell est un film tordu dans tous les sens du terme. C'est une véritable leçon de philosophie où la réflexion l'emporte sur l'action pour notre plus grand bonheur !
Plus mouvementé que le premier, peut-être un peu plus facile à comprendre également. Bien que ne comblant pas toutes les lacunes dont souffrait Ghost In The Shell, ce Ghost In The Shell 2 bénéficie tout de même d'un progrès fort saluable.
Un deuxième épisode de Ghost in the shell, moins bien que le premier et un peu complexe. Les dessins sont super bien fait. Le scénario toujours aussi bon. La musique est génial. Bref, une réussite, à voir !
Le premier m'avait laissé sur ma faim, il était précurseur d'un genre. Avec le deux j'ai atteint l'apothéose, plus beau, plus coloré, mieux fait, scénario plus travaillé, continuité avec le premier, cette suite est encore meilleur que le un (bien rare). Je suis soufflé par le travail, en tout point ce film est beau, à voir, vraiment.
Whoua ! Quel délice ! On reprend le premier et on améliore tous ses aspects avec une intrigue plus facile à suivre. Les dessins sont à tomber par terre (aïe), on a un peu d'humour, l'intrigue est bien construite, les personnages n'ont pas changés, et la réflexion sur l'Homme est poussée encore plus loin par le thême de la poupée (représentation idéalisée de l'être humain). Un film beau, intelligent, musclé. Une pointure qui risque de ne pas être égalée avant longtemps...
Contrairement à tout ce quon peut lire un peu partout, « Innocence » nest pas si compliqué à comprendre que cela. Si vous avez quelques notions basiques dinformatique, de philosophie, que vous avez vu le premier opus (même si ce nest pas obligatoire) et que votre cerveau nest pas encore rendu « disponible » pour gaver de la pub par TF1, il sera même assez limpide. La vision que porte Mamoru Oshii sur la nature humaine ne respire pas loptimisme, même si cette vision est en partie contredite pas la beauté visuelle du film et par lintelligence de la mise en scène, qui prouve que lêtre humain est capable du meilleur comme du pire.