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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 novembre 2019
Avec des applaudissements debout et énormément d'encouragements pour déclarer apte ce chef-d'œuvre bien fixé, toujours aussi complexe l'ontologie de réflexion philosophique, c'est l'existentialisme dans ce monde cybernétique punk culte souvenir de 1997. Ne l'ayant pas donné auparavant par perplexité alors qu'il ne l'est pas, je l'accorderais volontiers pour ce second opus, l'innocence du fantôme dans la coquille.
La major fait une courte apparition, donc très certainement disparue de la circulation, son âme reste par transfert du corps des cyborg, dans l'esprit dépositaire de la philosophie toutes ces références de poésie humaine. L'extrême-Orient dépose son exposé sur ses religions syncrétiques, à commencer du côté où le professeur du soleil qui se lève pour nous faire un cours d'histoire des grands philosophes universels, européens et asiatiques.
Descartes, Confucius, Dieu éléphant, ça parle du même constat, les poupées de marionnettes reliées par des fils, coupant les sachant le pertinemment, ceci sont des livres anciens calligraphiés conservation de l'humanité. Police tactique offensive mission coquille, c'est Kokaku Kidotai, aussi Ghost in the shell que ce n'est pas rien, et oui, que c'est profond cette préservation d'une ancienne culture à l'heure de l'ère moderne actuel, la civilisation n'est pas trop dépaysé.
L'humain se distingue sous différentes formes, pointe l'intelligence au-delà de ses limites, c'est normal que celui-là ne comprendra jamais rien cette animation hors du commun des mortels, jugeant les par nous mêmes. Internet cybercriminalité, une section spéciale pour notre protagoniste Robocop en service dans cette suite très animée, un visuel high-tech fantaisie phénoménale.
Le futur miroir reflet dans ces villes technologiques, le passé au présent, Shanghai, Tokyo, Hong Kong, les signes sont apparents et distinctifs, on est hypnotisé jusqu'à la fascination de ce scénario alléchant. Il n'y a pas de quoi, concluant enfin toute l'humilité universaliste des importantes pensées, le regard sceptique est mis de côté, ne soyons ainsi, regardons tout simplement que c'est tout un roman dessiné appelé manga.
Dans la continuité du premier Ghost in the Shell dont il reprend les personnages et l'univers quelques années plus tard, Innocence se présente comme un polar, aux réflexions philosophiques parfois difficiles à suivre : être un cyborg n'est de toute évidence pas de tout repos. Graphiquement, j'ai constaté un décalage étrange entre le dessin manuel (superbe) et les environnements générés par ordinateur. Au final, la poésie qui émanait de son prédécesseur n'est pas aussi puissante dans cette suite alambiquée et moins chargée émotionnellement.
Un animé esthétique et très proche de l'univers de "Blade runner" notamment dans l'atmosphère et l'histoire très similaire. Cette suite est beaucoup plus réussie que le premier essai trop fouillis et très complexe pour les non connaisseurs du manga. Le rythme est très posé mais fait d'autant plus ressortir la plastique sublime d'une œuvre égarée entre la science fiction et la philosophie.
Tout comme le premier, l'aspect visuel est magnifique, avec toujours ses images mangas soignées, mais en plus une 3D époustouflante ! Mais tout comme le premier, l'histoire se perd parfois, dans ses réflexions philosophiques qui perdent parfois un peu le spectateur du fil conducteur ... Mais bien sympathique uand même !
Encore plus beau graphiquement que son illustre et culte prédecesseur, Ghost in the Shell 2 est suite plus que réussi, qui doit sa qualité à un scénario assez complexe il est vrai, ponctué de nombreuses citations (parfois un peu trop d'ailleurs) qui viennent ajouter une atmosphère presque mystique au film, à des images de toute beauté et à une réflexion philosophique sur le genre humain vraiment intéressante.
Meilleur que le premier à tout point de vue, ce film est graphiquement très réussi, le scénario est bon (et plus accessible que celui du premier), et la réflexion sur l'Homme et les machines est encore plus poussée que dans le 1. À noter que le sujet du film se rapproche de celui de I-Robot sorti un peu plus tôt la même année. Excellente surprise!
Après son film mélangeant prise de vues réelles et animation nommé "Avalon", Oshii revient à l'animation pure en signant la suite de son film le plus connu. L'ayant vu il y a trop longtemps, il m'est impossible de comparer les deux volets. Par contre, on peut noter de nombreux points communs entre ce film et "Avalon" : à savoir une réflexion plutôt intéressante sur les mondes virtuels, une envie de réaliser une oeuvre intimiste et en même temps parfaitement pompeuse dans certaines scènes. Ici, les décors sont grandioses, les images merveilleuses, la musique est emphatique, bref, on frôle la boursouflure. Pourtant, le rythme est plutôt lent et l'ensemble se traîne parfois. Finalement, on retrouve ici tous les thèmes chers au cinéaste, mais l'émotion est bizarrement absente de ce bel objet plutôt froid, à l'image des poupées qu'il met en scène et dont il voudrait nous faire croire qu'elles ont une âme.
Il m'aura fallu, tout comme le premier opus, une seconde vision pour apprécier le film à sa juste valeur, et je pense qu'une troisième vision ne sera jamais de trop. Après une petite déception basée sur la surprise du "mais où veut-il en venir ?" j'ai pu m'imerger librement dans ce film lors de ma deuxième scéance, afin de profiter au plus profond de sa magie. Ce film est propre aux derniers films de Oshii (Patlabor 2, GITS 1, Avalon) et de nombreux thèmes et esthétiques (et le chien Gabriel de Oshii) s'y retrouvent. Oui, le film a exactement le même schéma scénaristique que le premier (on les met en parallèle, on a les séquences d'action au même moment, la musique aussi), mais c'est un nouveau voyage tout de même assez marquant. Outre le débat philosophico-théolo-technologique qui pourra blaser certains, il reste des séquences et des images qu'on ne peut oublier de sitôt. Ainsi ce labyrinthe virtuel, ces oiseaux hologrammes, Ces mouettes autour des bâtiments de cette cité immense et surtout le regard vide de toutes ces poupées ainsi que de Kuzanagi (le Major). Bref, je comprends qu'on puisse ne pas aimer ou être déçu, mais je conseille dans ces cas là une seconde vision pour être à fond dedans. Pour Gabriel, le chien apparaissant le plus en dessins animés.
Visuel époustouflant, mélangeant habilement 2D et 3D, musiques incroyables et références à tout va, avec de belles phrases et une réflexion sur l'homme et la machine. Je trouve donc dommage que Ghost in the shell 2 s'enlise dans un scénario trop complexe ne menant pas à grand chose.
C'est une évidence que de dire que certains passages de cette suite du mythique "Ghost in the Shell" sont d'une grande beauté et d'une grande poésie, et que cet "Innocence-GitS2", du même Mamoru Oshii, est un déluge d'images de synthèses toutes plus spectaculaires les unes que les autres, dans lesquelles se meuvent des personnages au coup de crayon plus classique, tels des zombies de plastique... J'ai d'ailleurs été particulièrement scotché par la sorte d'interlude carnavalesque au milieu du film. Et comme le thème musical est le même que dans le premier opus - et pourquoi s'en priver puisqu'il est probablement l'un des meilleurs de l'histoire du cinéma -, il y a de quoi se choper la chair de poule. Il y a pas mal d'intelligence aussi, autant dans les dialogues que dans le scénario... Mais peut-être un peu trop ! Parce qu'à trop vouloir nous alimenter de citations philosophiques et autres verbiages spirituels sur l'homme et la machine, on finit par trop souvent décrocher... D'ailleurs, l'intrigue deviendra particulièrement absconse dans la seconde partie du film... Et c'est bien dommage, parce qu'il y a pas mal de grands moments dans cette suite plus incertaine et bavarde. Il me faudra probablement le revoir et le revoir pour mieux l'apprécier.
Mamuro Oshi remet le métier sur son ouvrage, non, remet son ouvrage sur la mobilier encore une fois. Il y a des compositeurs qui ne se sentent à l’aise que dans le gros œuvre, genre symphonie avec grand orchestre. La petite chansonnette ça ne les intéresse pas. Il fait partie de la première catégorie. Et on est bien obligé de reconnaître qu’ une fois de plus, c’est ENORME en terme d’animation et de direction artistique. Décors, effets numériques, prise de vues, on est obligé de dire prises de vues tellement c’est réel, magnifiques, et musique planante, les références concourent à donner un souffle épique que personne ne pourra nier. Ce conte futuriste est dopé à la SF exigeante intellectuellement ; à mon avis, les enfants ce n’est pas le public indiqué, ils ne vont pas tout comprendre ; d’ailleurs si quelqu’un comprend tout à ce film c’est qu’il ya problème. On pourrait même lui reprocher ce trop plein de verbiage philosophico-technico-scientifique qui plombe un peu l’ambiance thriller futuriste. Et évidemment on ne pourra que noter la ressemble trop évidente avec son chef-d’œuvre précédent du même nom, comme si il m’arrivait pas à le dépasser. On dirait plus une deuxième partie qu’une suite. Le premier mouvement de la symphonie est tellement bon qu’il surpasse de loin la suite.
Suite très attendu de Ghost in the Shell dont le héros ici est Batou, le second rôle du 1er volet qui enquête dans une histoire encore complexe mais très interessante.... Les dessins, la musique, l'action sont formidables.... Batou est impressionnant de carrure et d'humanité malgré son corps de cyborg. Le Major du 1er film y fait ici une apparition pour aider son ex-coéquipier....
je me marre quand je lis les critiques où les gens disent qu'ils dormaient au bout d'un quart d'heure, que le film est chiant... comment peuvent-ils le critiquer s'ils dormaient??? bon, mise à part cette petite remarque pertinente, Innocence DECHIRE TOUT!!!!!!!!!!!! il est trop bien, n'écoutez pas les critiques négatives, faites-vous votre avis, et puis voilà... pour moi, il est même mieux que le premier.
Un peu moins réussi que le premier opus (qui était il faut le dire exceptionnel) , ce deuxième épisode reste un bon animé. je regrette que les scénaristes se soit perdu dans certains discours philosophico spirituel un peu tiré par les cheveux, cela aurait pu être interessant, mais ici j'ai parfois eu l'impression d'assister à un cours magistral un peu pompeux... Esthétiquement l'animation reste d'une très grande qualité, un peu plus abouti que le premier pour le coup.