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Jadeliro
22 abonnés
750 critiques
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4,0
Publiée le 26 décembre 2006
Très beau film, l'histoire ne tient pas toujours la ligne mais elle reste très intéressante. L'animation est tout simplement exceptionnelle. Il y a un remarquable souci du détail, une impression de grandeur et de puissance qui se dégage de toutes ces machines. Il s'agit là d'un film d'animation qui fait monter la vapeur au niveau visuel, soutirant à plusieurs moments au spectateur un soupir de contentement et d'étonnement face à la qualité du montage et des images.
Le long-métrage a de nombreuses qualités : la première, celle qui saute au yeux, est la beauté des dessins, des décors magnifiques et reconstituant à la perfection le Londres du milieu du 19ème siècle, un character design plutôt bien foutu, un mecha design très réussit avec toutes ses machines à vapeurs, et chose rare ces dernières années, une bonne intégration des effets 3D notamment les jets de vapeur. Le film évoque également des thèmes intéressants : une mauvaise utilisation de la science et du pouvoir qui en découle, la dénonciation de la guerre et de la bêtise humaine. On retrouve chose peu courante, l'absence de 'bons' et de 'méchants' puisque les deux camps qui s'affrontent ne valent pas mieux l'un que l'autre. Malheureusement, on assiste très rapidement à une baisse de pression et c'est le crash ! On sent aisément que le réalisateur essaye de compenser l'absence de véritable scénario original et de tout développement des personnages ( les gamins sont tous d'innocents enfants de la nature et tous les adultes sont des salauds aveuglés par leur soif de pouvoir et de destruction), par des scènes d'action vide de sens et une profusion de machine à vapeur et d'effets spéciaux, jusqu'à l'overdose complète. En somme, un vulgaire blockbuster japonais à la sauce U.S., visible par une musique en faisant des tonnes, avec un compositeur habitué à ce type de films... On peut citer les nombreuses références (ou films honteusement copiés, c'est selon) : l'univers de Hayao Miyazaki (Le Château dans le Ciel) en ce qui concerne l'admiration pour la science et les machines en tout genre, sans toutefois les dénonciations de la pollution et l'émerveillement pour la nature; Nadia et le Secret de l'Eau Bleue pour le copiage du personnage de Jean, sans pour autant avoir autant d'affection pour ce "Steamboy"; et pourquoi pas Rocketeer ! Bref, une étoile pour le formidable travail des dessinateurs et infographistes. Pour le reste, on repassera.
Fondamentalement fidèle aux thèmes d'"Akira", Otomo s'interroge à nouveau sur l'utilisation de la science à des fins criminelles, mais transpose ce nouveau récit de destruction massive dans une Angleterre fantasmée, où s'affronteront dans la plus grande confusion (pour le spectateur) trois générations d'une famille d'inventeurs géniaux. A nouveau, on est bluffé par l'esthétique prodigieuse, portée ici par une utilisation époustouflante de la 3-D enfin conjuguée de manière crédible avec l'animation traditionnelle, même si le graphisme d'Otomo est largement inspiré du maître Moebius. A nouveau, on déplore que la maturité de la vision du monde que porte "Steamboy" soit finalement rendue inopérante par l'extrême complexité du scénario, qui fait que l'on ressort du film épuisé.
Joli et creux. Le scénario est mauvais, pas d'émotion ici, et une reflexion au raz des paquerettes. J'ai eu du mal à tenir les 2h que dure le film et pourtant je suis assez friand des films d'animation en provenance du japon, j'avais d'ailleurs adoré Akira. Dommage, à ne voir sous aucun prétexte, quitte à regarder une animation du genre tournez vous plutot vers un miyazaki qui sait ajouter une touche de poesie et de fraicheur à ses oeuvres.
Le nouveau bébé du père d'"Akira" est un manga luxueux et très ambitieux sur le plan graphique et scénaristique. Délaissant le cadre généralement fantastique des mangas, cet opus se situe dans le Londres de la fin du XIXème siècle, alors en pleine révolution industrielle. Ainsi, le traitement historique et social du début est intéressant et plutôt rare dans le genre. Par la suite, le métrage prend l'apparence d'un film d'aventures proche de l'univers de Jules Verne, avant de s'orienter franchement dans le fantastique. Au passage, le cinéaste aborde des thèmes intéressants comme la responsabilité des scientifiques devant l'humanité (le fameux "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" de Rabelais repris au sage Salomon), mais aussi des dérives du progrès lorsqu'il sert les intérêts d'une minorité capitaliste avide de profit. L'ensemble est souvent passionnant, mais on regrette seulement la durée du film qui est vraiment trop long : ainsi, la dernière demi-heure avec sa multitude de scènes de destruction massive est épuisante et finalement lassante. Otomo tombe dans le même travers que pour "Akira" en voulant systématiquement en montrer plus pour épater le spectateur : la beauté des graphismes et l'intelligence de son histoire auraient dû suffire.
Techniquement énorme. L'histoire soulève la question de l'industrialisation, de l'économie, tout ça... mouaih, bonne question. C'est pas bien de se taper dessus. Heureusement rythmé. C'est tout.
Décevant, c'est le mot qui me vient à l'esprit. C'est plutôt réussi au niveau visuel, mais il y a un gros problème de rythme et d'intrigue, je n'ai pas réussi à accrocher un seul instant à cette pseudo réflexion sur l'utilité de la science et l'usage qui en est fait (quel scenario original !!). Bref ca sent le déjà vu, quelques morceaux de bravoure tout de même, la visite de la tour notamment, mais rien de vraiment passionnant. Akira reste donc encore l'oeuvre majeure d'Otomo, dur de rivaliser me direz vous. Steamboy est juste un film d'animation de plus et pas la nouvelle référence que l'on attendait.
Hormis les prouesses visuelles, rien à retenir de ce film animé. Histoire simple, personnages fades, univers imperméable. On regrette fortement la magie d'un "Château dans le ciel" ou d'un "Princesse Mononoke". Même un esprit cartésien risque d'être rebuté par l'essence (enfin, la vapeur) du moteur de ce film.
Ce n'est pas une critique, ni un jugement de valeur, mais j'ai toujours autant de mal avec les films d'animation "à la japonaise". A quoi cela tient-il, je ne saurais trop exactement le dire. Est-ce le graphisme si particulier, aux antipodes de ce à quoi le spectateur européen moyen est habitué ? La façon de raconter une histoire n'est pas la même, les conceptions du rythme et de l'efficacité non plus. Mais cette "allergie" personnelle a au moins un avantage : quand un film est bon, il passe la barrière des cultures et des habitudes sans trop de difficultés... Je ne connais à ce jour que deux longs-métrages d'animation à la japonaise auxquels j'arrive à adhérer et à passer cette "barrière des cultures". Le premier, c'est "Castle in the Sky" d'Hayao Myazaki, et le second, c'est celui-ci : Steamboy. Dans les deux cas, on se laisse emporter par l'histoire. Sans en dire plus de l'intrigue, je dois dire que le cinéaste s'y entend pour entretenir le suspens et les surprises jusqu'à la fin, même si certaines ficelles sont parfois un peu grosses. Pratiquement rien ici n'est téléphoné : on ne voit pratiquement pas venir certains coups de théâtre... Enfin, la qualité (et donc la beauté) du travail sur les décors, créés en partie par ordinateur mérite d'être soulignée, notamment sur la verrière et la salle des machines... Pour résumer, un bon film d'animation qui n'a rien d'un film pour enfants, et que je recommande même aux allergiques à l'animation japonaise, ne serait-ce que pour les trouvailles visuelles qui émanent le film et pour la qualité du suspens....
Booofff ! Voilà malheureusement ce qu'on peut retenir de cet anime dont on attendait pourtant beaucoup. Certes, graphiquement c'est imparable, un film fait pour être passé à la géode ou au futuroscope. Certes il y a un message : la guerre c'est pas bien et ça tue des gens même si on peut s'enrichir avec, mais alors le reste... C'est interminable, deux heures trente de tuyaux qui explosent parce que la pression est trop forte, voilà qui régalera nos amis chauffagistes, moi personnellement la plomberie... Et alors les passages du film où on est sensés trembler pour les héros, ça donne : "Vite ! Baisse le manomètre à 40 millibares (tuyau qui explose)" "Mais je peux pas la chaudière est à 60 de pression (tuyaux qui explose, vapeur qui sort) !" "Alors desserre le joint du piston (tuyau qui se gondolle sous la pression)" "Mais j'ai qu'une clé de trente !"... Bref si vous aimez zoner dans les rayons outillages et gainages des bricorama, ce film est fait pour vous.
dire que je l'ai rate sur grand ecran... un pur chef d'oeuvre... un vrais bijoou de l'animation... les critiques negatives vont au scenario, un peu leger... mince, vous etes en train de regarder un anime les gars !!! qu'est ce que vous croyez, que c'est kundera qui vas pondre l'histoire???
De mon coté, je trouve tout a fait mignon le fait de presenter la science comme le font les antagonistes...
enfin, en terme d'animation, je peu vous assurer que c'est d'un niveau tres tres eleve...c d'une rare propetee...le design des machines façon old school... est terrible...franchement, captain sky a cote est a pleurer d'ennui, ( visiblement, il s'en est qd meme pas mal inspire, me semble...
Ne pas le louer serait une grosse erreur. Je pense que si vous aimez les animes qui bougent, et où y'a beaucoup de travail sur les graphismes... là, vous risquez de prendre une sacre tarte.
« Science sans conscience est ruine de lâme » ajoutez à cela largent et la guerre qui corrompent, détruisent et pervertissent tout ce quils touchent, et vous aurez quelques-uns uns des thèmes développés dans « Steamboy ». Certes, voilà des sujets qui nont rien de nouveau, mais ils sont hélas, encore bien dactualité Et la démonstration que fait Otomo est tellement éblouissante que lon ne peut que sincliner. La beauté du graphisme et la maîtrise technique est inédite, mais Otomo nas pas oublié son sens ébouriffant de laction, il frôle dailleurs parfois loverdose (45 minutes non-stop pour le final). Mais cest bien la seule faiblesse de ce film fascinant.