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bedsouin
31 abonnés
177 critiques
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1,0
Publiée le 8 mai 2007
Enorme déception : visuellement c'est, il est vrai, époustouflant, mais alors pour le reste! Scénario confus, et puis c'est looooong! Je ne voyais plus arriver la fin...
dire que je l'ai rate sur grand ecran... un pur chef d'oeuvre... un vrais bijoou de l'animation... les critiques negatives vont au scenario, un peu leger... mince, vous etes en train de regarder un anime les gars !!! qu'est ce que vous croyez, que c'est kundera qui vas pondre l'histoire???
De mon coté, je trouve tout a fait mignon le fait de presenter la science comme le font les antagonistes...
enfin, en terme d'animation, je peu vous assurer que c'est d'un niveau tres tres eleve...c d'une rare propetee...le design des machines façon old school... est terrible...franchement, captain sky a cote est a pleurer d'ennui, ( visiblement, il s'en est qd meme pas mal inspire, me semble...
Ne pas le louer serait une grosse erreur. Je pense que si vous aimez les animes qui bougent, et où y'a beaucoup de travail sur les graphismes... là, vous risquez de prendre une sacre tarte.
Très intéressante interrogation sur le pouvoir, les buts et le devenir de la science, le tout vu à travers les yeux d'un enfant. On rêve, on est fasciné, on découvre, puis on prend position … assez comparable à l'oeuvre de Miyazaki (en particulier par rapport au discours antimilitariste), c'est à son image d'une grande complexité, refusant constamment le manichéisme. Quel dommage que la dernière partie soit beaucoup, beaucoup trop longue … de l'action, de l'action et de l'action, terriblement répétitive …
Pas de doute, "Steamboy" est bin un film de Katsuhiro Otomo, sa marque se situe dans chaque plan artistiquement irréprochable et détaillé, mais aussi dans les thématiques: réflexion sur la science, ses dérives, la perte de son contrôle et la peur de la bombe nucléaire. Pourtant "Steamboy" est moins percutant, moins marquant. Bien qu'on retrouve toujours a folie d'Otomo pour les scènes d'action, il y a au moins une heure d'action sur les deux heures de film... à un moment on se dit STOP. De plus tous les personnages ne sont pas forcément attachants. Bref, tout a été mis (ou beaucoup) dans l'action toujours aussi bien foutu et jouissif même si elle dure longtemps, mais un peu plus de parlotte ou d'image comtemplatif ne serait pas de refus. Peut être sent t-on aussi une certaine redite des thèmes abordés, déjà présent dans "Akira" ? c'est pourtant là la marque d'un auteur.
Il n’y a pas que les Studios Ghibli dans la vie, même chez les mangas nippons, même chez ceux de qualité. Six ans après l’excellent Akira, Katsuhiro Ôtomo revient au long avec ce curieux Steamboy, uchronie (je vous laisse chercher la définition) faite de duels scientifiques, d’explosions en tous genres et de ballons à la vapeur. Le réalisateur transforme l’expo universelle de 1866 en champ de guerre, invente le gratte-ciel mobile, étouffe Londres sous des tonnes de glace (on espère involontaire la référence au Jour d’après, sorti quelques mois avant). Pour une fois la 3D est plutôt bien intégrée, les dessins sont agréables et l’animation reste fluide. Et si le scénario est excessivement naïf, on est rapidement happé par l’ambiance XIX° et la démesure de l’action. Que manque-t-il pour approcher le génie d’un Miyazaki ? Des scènes émouvantes plus réussies, et pour commencer une bande originale moins désespérément quelconque.
Réalisé par l'excellent "Katsuhiro Otomo" ("Akira") "Steamboy" fait partie du genre "Steampunk", une uchronie sur un monde où la machine à vapeur aurait été l'élément essentiel du développement technologique. Une reconstitution "Néo Rétro" de L'Angleterre assez hallucinante pour un spectacle époustouflant. Les effets pyrotechniques en mettent plein les mirettes (Grâce à un savoureux mélange de [3D] et [2D] traditionnel), les machines industrielles sont d'une inventivités folles (Notamment la tour "Steam") et les personnages hauts en couleurs (On reconnaît direct le style "Otomo"). Une nouvelle vision apocalyptique de "Katsuhiro Otomo", grand maître en la matière. Seuls points noirs, une histoire un peut trop classique et un final un poil bâclé (On reste quand même sur sa faim) sinon "Steamboy" reste un spectacle d'animation globalement sidérant !
Grâce à l'incroyable qualité de l'animation, Katsuhiro Ôtomo peut réaliser un film au rythme effréné, ça bouge tout le temps et partout et les nombreuses scènes d'action sont d'une stupéfiante fluidité. C'est d'autant plus jouissif que la magnifique technique n'entache pas la qualité d'une intrigue passionnante sur les dérives de la science.
On reconnait bien là, la touche d'un maitre en animation. Un scénario vite prenant et très original, des dessins beaux qui représentent très bien 1866. A classer dans les meilleurs mangas de ces dernières années...
Très beau film, l'histoire ne tient pas toujours la ligne mais elle reste très intéressante. L'animation est tout simplement exceptionnelle. Il y a un remarquable souci du détail, une impression de grandeur et de puissance qui se dégage de toutes ces machines. Il s'agit là d'un film d'animation qui fait monter la vapeur au niveau visuel, soutirant à plusieurs moments au spectateur un soupir de contentement et d'étonnement face à la qualité du montage et des images.
Le nouveau bébé du père d'"Akira" est un manga luxueux et très ambitieux sur le plan graphique et scénaristique. Délaissant le cadre généralement fantastique des mangas, cet opus se situe dans le Londres de la fin du XIXème siècle, alors en pleine révolution industrielle. Ainsi, le traitement historique et social du début est intéressant et plutôt rare dans le genre. Par la suite, le métrage prend l'apparence d'un film d'aventures proche de l'univers de Jules Verne, avant de s'orienter franchement dans le fantastique. Au passage, le cinéaste aborde des thèmes intéressants comme la responsabilité des scientifiques devant l'humanité (le fameux "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" de Rabelais repris au sage Salomon), mais aussi des dérives du progrès lorsqu'il sert les intérêts d'une minorité capitaliste avide de profit. L'ensemble est souvent passionnant, mais on regrette seulement la durée du film qui est vraiment trop long : ainsi, la dernière demi-heure avec sa multitude de scènes de destruction massive est épuisante et finalement lassante. Otomo tombe dans le même travers que pour "Akira" en voulant systématiquement en montrer plus pour épater le spectateur : la beauté des graphismes et l'intelligence de son histoire auraient dû suffire.
Le réalisateur du mytique Akira ne décoit pas les attentes de ses admirateurs avec ce nouveau film dans lequel il reprend les sujets qu'il creuse habituellement. Le sujet principal est bien entendu la science et son utilisation, ainsi que les risques qui découlent d'une corruption de celle-ci ou d'un mauvais usage. Ce questionnement se retrouve symbolisé par deux personnages clés, le grand père idéaliste porté par l'utopie d'une utilisation purement humaniste de la science et qui s'oppose au père, ennivré par la puissance de sa création. Entre les deux se trouve le jeune Ray, le fils, qui devra faire son propre choix. Otomo place sa confiance dans une jeunesse qui saurait tirer des leçons des erreurs passées, en témoingne la scène où le grand-père fait de Ray l'héritier de cette invention et le garant de sa bonne utilisation. On retrouve la crainte née des bombardements atomiques, sujet réccurent chez Otomo comme chez bon nombre d'auteurs de mangas ou de films d'animation japonais. Cette menace est symbolisée dans la Steamball, invention d'une puissance inimaginable, sorte de version métaphorique et à vapeur de l'arme atomique. Steamboy a une construction narrative proche de celle d'Akira, une première partie foisonnante où Otomo dessine la personnalité de ses personnages et pose les enjeux puis une seconde où la surenchère dans l'armement manque de provoquer la perte d'une cité (le Londres de 1866 succèdant à Néo-Tokyo). L'univers du film, du steampunk, monde uchronique où la technologie à vapeur est dominante et l'époque choisie (la révolution industrielle, l'époque de Jules Verne mais aussi celle où le Japon de l'ère Meji s'ouvre au monde et aux nouvelles technologies) rend le film encore plus riche et interessant. Otomo offre encore des moments magnifiques et visuellement inventifs comme les chevaux en bois d'un carroussel s'activants sur une machine de mort et de destruction ou une immense stalagmite de glace s'élevant dans le ciel de Londres.