Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 195 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 27 janvier 2013
Loin de l’univers cyberpunk d’Akira, c’est à présent vers le Londres en plein boom industriel que nous mène Kastuhiro Otomo avec cette fable enfantine destinée à nous démontrer le mauvais usage qui peut être fait des découvertes scientifiques. Son histoire ultra-manichéen parvient à servir de prétexte à des scènes impressionnantes, en particulier la course-poursuite aérienne finale, au sein d’une magnifique reconstitution de l’Angleterre du XIXème siècle. La qualité de l’animation ne nous empêche toutefois pas de regretter le peu de travail fait sur les personnages (les doutes qui hantent le jeune Ray sont mal exploités) et les facilités scénaristiques criantes.
Steamboy nous plonge dans l’Angleterre du 19ème siècle, à l’ère des machines à vapeur et des savants fous. Ici, Ray, un gamin surdoué, s’empare de la steamball, un appareil concentrant la vapeur. L’objet est convoité par des gangs d’inventeurs malhonnêtes qui cherchent à l’utiliser pour créer des robots monstrueux. C’est alors qu’un combat d’inventivité démarre entre les membres d’une famille qui se déchire au nom de la renommée et du prestige de créer les technologies du futur. Visuellement splendide, Katsuhiro Ôtomo aura entreprit huit années de travail pour développer ce petit bijou d’animation qui ne néglige aucun détail. Steamboy est une grande aventure qui se soucie également de placer son intrigue autour de thématiques politiques, familiales et bien sûr scientifiques. Si le film met en avant la folie des hommes, il en oublie parfois de détailler leurs caractères. Ainsi, la multitude des personnages ne force pas à l’émotion. Quoi qu’il en soit, le film d’animation sort du lot en offrant une trame extrêmement riche et pleine de sens sur l’ère industrielle. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Les dessins sont magnifiques ! L'histoire est bonne, les personnages sont aussi bien travaillés que la technologie et le charisme de nombre de personnages. On accroche facilement à ce petit bijou animé !
On a vu nettement mieux en matière de film d'animation japonais. Alors effectivement, l'animation est soignée avec ce souci du détail et des couleurs magnifiques. Cela donne d'ailleurs lieu à de sublimes passages. En revanche, il manque à "Steamboy" une histoire digne de ce nom puisque l'on nous sert un scénario facile, trés cliché avec son lot de personnages caricaturaux. Pas terrible tout ça...
Chimères mécaniques. Le premier qualificatif qu'il me vient à l’esprit après avoir vu Steamboy est « colossal ». Colossal par les moyens mis en œuvre. Colossal par ce subtil mélange de 2D et de 3D. Colossale enfin cette claque visuelle qu’on savoure pendant près de deux heures. Techniquement, le film est irréprochable, qu’il s’agisse de l’animation ou de la musique. Côté récit, pas grand chose à signaler non plus hormis peut-être quelques longueurs. Un des atouts majeurs de Steamboy c’est le parti pris d’Ôtomo de proposer une œuvre hybride mêlant d’une part une reconstitution sidérante du Londres de la deuxième moitié du 19ème, notamment avec l’expansion galopante des machines à vapeur, et d’autre part des inventions « maison » (la tour Steam, les soldats à vapeur…) qui ancrent solidement le récit dans une fantasmagorie typiquement nippone. Un pari osé et réussi qui confère à cette analepse d’un passé fictionnel une aura d’authenticité que ne démentent pas des dessins très réalistes. Concernant les thèmes abordés, c’est par contre un peu léger. On pourra par exemple regretter que l’action ait trop souvent été privilégiée à un approfondissement plus « humain » des relations complexes entre le fiston, le père et le grand-père Steam. En faire une simple divergence scientifique aux retombées mortelles avec le sempiternel « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » comme leitmotiv pose un peu trop le manichéisme « remanié » d’un récit essentiellement anti-militariste ou comment tirer profit de la bêtise humaine en fabriquant des armes avant de fabriquer des ennemis. Ces « facilités » mises à part, Steamboy s’impose sans grande surprise comme un petit nouveau monument de l’animation japonaise.
Fresque titanesque animée de Katsuhiro Otomo,dont on se souvient exclusivement pour son cyber-punk "Akira".Visuellement,c'est assez époustouflant il faut le dire.Un mélange 2D/3D,un univeau de détail incroyable,une inventivité stupéfiante et un graphisme globalement flatteur.En même temps,10 ans de préparation,ça aide..."Steamboy" a aussi pour avantage de plonger dans l'Angleterre du milieu du XIXème siècle.Celle de l'exposition universelle,des machines à vapeur,et de la seconde Révolution Industrielle.Ray,un jeune inventeur se retrouve dans une lutte pour l'utilisation de la science.Son père en fait un investissement lucratif,et le moyen de multiplier les machines de guerre.Son grand-mère veut que les inventions servent à améliorer les commodités humaines.Un conflit d'intérêt qui va transformer Londres en un gigantesque champ de bataille.Malgré cela,le scénario est trop court,manichéen et ne poussant pas vraiment à la réflexion.Le plus gênant à mon sens,fut l'inexploration des personnages,tous des marionnettes subissant les évènements,et aussi le parti pris enfantin qui ne sied guère aux progrès scientifiques.Cependant,l'oeil est émerveillé par tant d'imagination(les machines volantes,les soldats à vapeur,la roue...).Et il est rare qu'un animé soit aussi ambitieux par bien des aspects.Dommage alors que le fond ne rejoint pas la forme.
Ah c'est vrai, tout n'est pas parfait. Quelques longueurs par ci, quelques grosses ficelles par là... Mais pas question de laisser un ou deux arbres masquer la forêt : voilà un film remarquable ! Quelle beauté des images, quelle inventivité visuelle, quel talent de mise en scène (la première poursuite! l'explosion de la tour!!!), quelle énergie, quelle générosité !!! Quand l'imagination est à ce point au pouvoir, pourquoi bouder son plaisir ?
Le premier mot qu'évoque ce film est: émerveillement. Tout simplement extraordinaire. C'est une oeuvre digne de "Akira" (ce qui n'est pas la moindre des choses). L'animation et la réalisation sont époustouflantes. Katsuhiro Otomo est un Grand, et cette petite merveille nous conforte dans cette idée. Le meilleur film sorti sur les écrans français en 2004.
Je me suis mis depuis quelques années seulement à la culture des mangas et animés et non sans plaisirs avec parfois la découverte de véritables merveilles. Mais je n'ai pas accroché ici à l'univers présenté dans Steamboy ainsi qu'à l'histoire un peu laissé de côté par rapport aux tours de force de l'animation et de la qualité graphique. Je n'ai tout simplement pas été séduit et la déferlante de bruit et d'action ne m'a pas remué plus que cela. A voir pour ceux qui sont avant tout fan de la qualité graphique et de l'animation, voire pour ceux qui entreront plus facilement que moi dans l'univers du créateur...
j'ai pas du tout apprécié le film,l'animation et les dessins sont de très bonne qualité mais l'histoire plante le film ,des dialogues répétitifs , une intrigue scientifique,un combat familiale,des petites guerres guerres bref un gros navet qui nous ennuis profondément .
Quand le créateur d'Akira se frotte à l'univers steam-punk. Une rencontre solide et non évaporée. Du grand plaisir coupable. De la grande animation. Ôtomo, reviens !
Le film est avant tout un gros film d'action.Le message "la science mise entre de mauvaises mains peut entrainer des conflits et des guerres" est assez mal traité,une fois dit une fois oublié...l'animation est cependant superbe,le melange 2D et 3D est parfaitement homogène.On peut meme dire parfois que le film est assez "bourrin" mais le film est je trouve sans temps morts.
Techniquement le film est irréprochable et regorge de moments forts spectaculaires. Il n'est donc pas étonnant de savoir qu'il est le film d'animation japonais le plus cher jamais produit. Mais il apporte aussi une réflexion fort intéressante sur le rôle de la science, ses objectifs et ses conséquences. Ray ainsi utilise la science pour surmonter ses problèmes et quand des personnes sont en danger, il a peur pour elles et cherche un moyen de leur faire éviter un destin tragique. C'est le héros et son coeur est noble. Alors les adultes qui entourent le jeune garçon veulent utiliser la science à des fins de domination ou pour leur profit personnel. Sur la forme et sur le fond, le film est donc réussi. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il reste quand même un foutu bon film. Cependant, il y a tout même un défaut qui m'a gêné : le personnage de Scarlett. Le fait qu'elle soit agaçante n'est pas le problème. Le problème, c'est que ce personnage n'a aucun impact sur l'intrigue, elle ne sert à rien. Et si elle était là pour apporter une romance ou une relation d'amitié entre elle et Ray, histoire d'apporter un peu de chaleur et d'humanité, je dirais pourquoi pas. Mais dans le film, sa relation avec Ray est mal exploitée, mal développée.