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JoCOU
2 abonnés
16 critiques
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0,5
Publiée le 18 septembre 2022
Rien compris aux critiques dithyrambiques à propos de ce film. Snobisme ou ... Pseudo-intellectualisme pro-miyasaki, le mangaka en pleine évolution à la mode qu'il est de bon ton d'aimer pour se valoriser ? Pour ma part, j'ai eu l'impression de me retrouver au club Dorothée au début des années 80, avec des japa-niaiseries sans queue ni tête. En l'occurrence, je n'ai pas su voir où trouver du sens dans ce film, ou un quelconque 'intérêt. Pourtant, je me suis accroché jusqu'au bout ! Des enfantillages de cendrillon qui rencontre le prince charmant, et vit des délires dessinanimesques pour gamins de 10 ans et moins.
Sophie se voit transformée en vieille dame après sa rencontre avec un magicien, mais c'est en embarquant dans son château ambulant qu'elle vivra une merveilleuse histoire. Miyazaki signe une fois de plus une poésie en image. On voyage à l'aide de ce château à travers un monde si particulier qui regorge de mystères et de surprises. Nous sommes très rapidement plongés dans cet univers grâce au génie dans l'écriture, et la qualité attachée à la réalisation. L'histoire est finement écrite et chacun des personnages a une identité propre qui lui donne une part de mystère pour certains, de beauté pour d'autres. C'est entre autre l'envie de découvrir les moindres recoins de ce château et de la terre qu'il foule qui nous accroche à ce long métrage. Le film soulève aussi la place de la beauté dans notre société, ce qui le rend encore plus fort. Le style particulier de ce genre d'œuvre donne un ton spécial aux dessins et les rendent époustouflants. La culture japonaise très présente émerveille une fois de plus. Studio Ghibli et Miyazaki accordent une fois de plus leurs violons pour nous jouer une symphonie parfaite et signer un nouveau chef d'œuvre du 7ème art, et un monument pour le monde de l'art lui même : 5/5.
Avec Le Château Ambulant, Hayao Miyazaki écrit et réalise un long-métrage d'animation en demi-teinte pour le compte du studio Ghibli. L'histoire nous fait suivre une jeune fille travaillant dans le magasin de chapeaux de son défunt père, qui va se voir jeter un sort par une sorcière ce qui va la transformer en vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Elle va alors s'enfuir de chez elle afin de tenter de rompre le sort. Ce scénario d'une grande richesse à l'allure de fourre-tout basé sur la fantasy est hélas assez ennuyant et mal amené à l'image de la façon dont est expédié le moment ou tout bascule dès le début. De plus, vu que l’héroïne est extrêmement vieille, il est donc difficile d'insuffler du rythme et de mettre de l'énergie dans ce récit comportant beaucoup de longueurs. En conséquence, les deux heures d'aventure se font grandement ressentir vu que ça manque d'action et que ça ne raconte pas grand-chose. En effet, l'intrigue a peu d’intérêt et il est difficile de comprendre ou elle veut en venir tant c'est confus. Les sujets abordés auraient mérités un autre traitement car le ton est assez mièvre et la romance ne prend pas. La faute à des personnages peu attachants malgré leur apparences pourtant mémorables vu leur originalité. Mais leurs personnalités sont assez creuses et ne véhiculent aucunes émotions à travers leurs relations. Ils sont beaucoup trop bavards, d'autant plus que les mots qu'ils s'échangent sont insipides. Si le fond est largement perfectible, la forme est pour sa part inattaquable. La direction artistique est sublime grâce au dessin d'une belle finesse avec une mention spéciale pour les machines volantes et le château mobile qui bénéficient d'un soin tout particulier. Cependant, dommage que ce dernier ne soit pas mieux exploité. La b.o. accompagnant cette somptueuse esthétique est agréable et se veut dans le ton mais ses notes ne resteront pas en mémoires avec le temps. Il en va de même pour la fin attendue venant mettre un terme à cette épreuve. En conclusion, Le Château Ambulant brille par son aspect visuel mais déçoit dans sa narration, ce qui en fait un film d'animation moyen par rapport au reste du catalogue du studio malgré le travail conséquent derrière cette œuvre.
J'hésitais à le regarder mais maintenant je regrettes d'être passer si longtemps à côté de ce chef d'œuvre. Comme d'habitude avec Miyazaki l'émotion est au rendez-vous. Musique et images incroyables
Encore un film excellent, des musiques à couper le souffle, des visuels magnifique, une histoire qui nous embarque dans une époque victorienne absolument incroyable. Je ne sais pas quoi dire à part vous inciter à aller découvrir ce chef d’oeuvre par vous-même, simplement incroyable.
C'est sans conteste le Ghibli le plus étrange qui m'ait été donné de voir ! C'est pas très consistant et ça part dans tous les sens...En fait, on dirait que 2 personnes ont travaillé dessus : un premier, qui voulait faire une histoire classique mais intéressante qui a fait le début, et un deuxième, qui s'est approprié le reste et est parti en total roue libre, en mettant ce qu'il voulait sans trop réfléchir mais en tentant tout de fois de relier le tout... Je n'ai pas ressenti grand chose devant ce visionnage. C'est mi-chaud, mi-froid.
On retrouve bien la touche d'Hayao Miyazaki avec une histoire qui se déroule dans une ville européenne (maisons à colombages et pans de bois) du début du XXe s (tramway, vielles automobiles, atmosphère de guerre), avec des objets volants, le concept d’un château ambulant (spoiler: qui se déplace avec 4 pattes articulées et dont les 3 portes s’ouvrent sur 3 endroits différents ), son goût pour la magie [Sophie, chapelière de 18 ans, suite à sa rencontre fortuite du magicien Hauru (spoiler: qui peut se métamorphoser en rapace et habite le château ambulant), suscite la jalousie de la sorcière des Landes qui lui jette un sort, la transformant en vieille de 90 ans ] mais le scénario, certes tiré du roman « Le château de Hurle » (1986), 1er volet d’une trilogie écrite par Diana WYNNE JONES (1934-2011), aurait dû être simplifié car sa complexité, avec trop de flash-backs, responsable de sa longueur (2h) ne facilite pas toujours la compréhension et diminue l’intérêt porté aux trop nombreux personnages annexes (Marco, disciple d’Hauru, la sorcière des Landes qui redevient insignifiante après avoir jeté son sort, chien de la magicienne Sulliman).
Très poétique, fait grimper le spectateur à bord du château. Convient aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Éveil la créativité et participe à l’acceptation des émotions.
Un film qui joue beaucoup (probablement trop) sur le côté émotionnel. Et encore une fois avec les Miyazaki, je reste un peu sur ma faim à me demander quel est le but du film, qu’est-ce qu’il veut vraiment montrer. Je trouve toujours ces films beaux mais trop flou, pas assez précis, sans but … et Le château ambulant n’y échappe pas. L’histoire est belle, le film agréable mais après ?
Un film de Myasaki que j'ai dû voir pas moins d'une... centaines de fois. Je l'ai trouvé magnifique pendant des années, impossible de trouver mieux etc... Une histoire qui commence bien avec pour ma part un synopsis assez original qui donne envie de regarder. Des dessins magnifiques le fait d'avoir fait un château immense vu de l'extérieur qui fait un peu bordel (quitte à trouver un lavabo au niveaux du toit ou des choses comme ca) je trouve que ca lui fait un charme en plus moi à ce château! Ca aurait été un château banal ca serait pour moi moins intéressant. Je suis sous le charme de tout le monde! Hauru biensure, Sophie, le navet en 3ème position, Calcifer et enfin Marco mais à partir de spoiler: la montée des marches du palais avec la sorcière des Landes on a vraiment l'impressionde voir un autre film! Ca part dans tout les sens! Des moments un peu ressemblant au voyage de Chihiro (comme la sorcière des Landes qui malgré son vieillissement reste celle qui veut du mal à tout le monde et qui a jeté ce fameux sort se joint finalement au château vivre avec tout le monde?) Dans le voyage de Chihiro on compare au "sans visage" ou c'est un peu le même délire. Sophie qui redevient jeune de temps en temps on ne sait pour qu'elle raison? Le fait qu'elle soit heureuse ou je ne sais pas, elle est quand-même sensé avoir toujours ce fameux maléfice... et à la fin ses cheveux reste blanc... le fait qu'elle retourne dans le passé à l'époque de l'enfance d'Hauru, je trouve que ca enleve beaucoup de charme au film, vraiment autre chose dont on aurait bien pu se passer sinon ca reste un film magnifique, à partir de 8-9ans minimum pour moi car les plus jeunes auront sûrement du mal à comprendre tout le film avec quelques scènes un peu dur. Bref un film à voir et à revoir, j'ai encore du mal à me lassée
Un très bon dessin animé, l'histoire est superbe. Ça change de tout ce qu'on peut voir de nos jours. Validé par toute la famille, des parents aux enfants.
On constate que Miyazaki renoue avec ses thèmes originelles et ses idées récurrentes. On voit le retour des engins volants ou marins, les guerres inutiles, mais aussi les décors multi-culturels plus ou moins datés de la Belle Epoque pré-14-18 ; on reconnaît par ailleurs les uniformes qui étaient ceux de l'armée française 1870-1914. Mais cette fois le cinéaste offre un film moins aboutit, surtout à l'écriture de certains protagonistes. Ainsi le démon Calcifer semble un être sous sortilège, mais alors pourquoi Hauru ne le libère pas de sa condition d'esclave de luxe ?! Mais la plus grande déception vient du dénouement final, un twist fumeux puisqu'on devine une fin très disneyienne bien en amont en espérant bien que Miyazaki va nous surprendre. Le style Miyazaki fait encore des merveilles, on apprécie le bestiaire et les sujets de prédilection du cinéaste, mais le film semble toutefois redondant comme une tentative de best of de ses films des années 80-90. C'est beau, touchant parfois, mais cette fois on est un chouïa moins émerveillé. Site : Selenie
Magnifique film d’animation japonaise. Cela fait plusieurs fois que je le regarde et toujours aussi époustouflée de ce film. Étrennant et surtout romantique.
Film extraordinaire par son univers diversifié, imaginatif mais on peut ne pas adhérer à toute la mythologie ainsi créée, complexe et un peu difficile à décoder par moment. Mais, tout de même un florilège de maîtrise du dessin, des personnages, de la narration et des situations les plus inattendues. Entre chef d'oeuvre et pas mal ou même pas mal.