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this is my movies
698 abonnés
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4,0
Publiée le 16 novembre 2016
Depuis l'arrivée de "Princesse Mononoké" au début des années 2000, la presse française encense un peu trop servilement le Maître de la Japanime. Ce Château ambulant derogea quelque peu à la règle toutefois (dans une minorité de journaux). Il faut dire que si H. Miyasaki fait toujours autant preuve d'une imagination débordante et que cette dernière est désormais de plus en plus souvent assouvie via l'utilisation de la 3D (très présente ici), ses scénarios perdent quelque peu en lisibilité, certains éléments apparaissant comme abscons voire dénué de sens logique (surtout dans le final, afin d'assurer le quota de spectaculaire). Assez mou, très complexe, rempli de personnages flous mais avec une évolution dramatique heurtée, ce film ne m'a pas trop convaincu malgré des séquences évidemment magnifiques et enivrantes, certaines séquences animées étant de véritables bijoux du genre. Mais j'ai eu du mal à ne pas m'ennuyer. D'autres critiques sur
Comme toujours chez le japonais Miyazaki les thèmes sont les mêmes. Ce n'est pas pour autant que son cinéma s'essouffle ou se répète. On retrouve donc dans le Château ambulant le goût pour les machines, sa répulsion pour les ravages causés par la guerre, la nature, la petite communauté familiale installée içi dans le château. Encore une fois le personnage principal est une jeune fille, cette fois victime d'un sortilège qui la transforme en grand-mère. Miyazaki a toujours parsemé ses films de personnages de vieillards avenants et malicieux qui développent une complicité avec les personnages d'enfants. Là le metteur en scène va plus loin en fusionnant les deux archétypes.
Excellente idée qui lui permet d'approfondir un autre sujet reccurent de son cinéma, la prise de maturité de ses jeunes héroïnes. Le japonais reprend un symbole déjà utilisé dans le Château dans le ciel, Sophie perd sa couette. Chez Miyazaki les jeunes femmes se diffèrencient toujours des petites filles par leurs cheveux courts.
Le Château ambulant est aussi un film sur les apparences. Aucun personnage n'est vraiment ce qu'il a l'air d'être, tous se camouflent derrière costumes ou sortilèges. Hauru qui apparait comme un puissant et majestueux magicien s'avère être un trouillard puéril désespéré de ne plus être beau, l'enfant Marco se grime en vieillard, la redoutable sorcière des Landes finie en grand mère grabataire, l'épouventail est un prince. Sophie est elle une jeune fille transformée en nonagénaire. Mais son cas est plus particulier car au début, la jeune fille à un comportement très casanier et routinier (un comportement de grand-mère pour le coup). Par la suite son âge apparent changera selon son humeur, rajeunissant quand elle dort où qu'elle s'emporte avec fougue pour défendre Hauru. Son personnage voit son apparence se modifier et suivre fidèlement son état d'esprit, elle est au fond la seule à ressembler à ce qu'elle est vraiment. Encore un film passionant du maître Miyazaki.
5 étoiles pour l'histoire, les personnages, la plastique, tout quoi. -1 pour la fin finie à la pisse qui gâche absolument tout. Calculatrice... 4 étoiles. Dommage, c'était pas loin.
Superbe animation, envoutant, emouvant, poétique, les superlatifs ne manquent pas pour décrire ce bijou de l'animation, le meilleur Miyazaki à mon sens
Ce n'est pas le meilleur de Hayao Myazaki et de loin. C'est même plutôt mièvre, le côté enfantin de ses films poussé à son paroxysme sans se vouloir uniquement un film pour enfants. C'est gentil, dans le mauvais sens du terme. Heureusement que les magnifiques dessins chatoyants sont au rendez-vous.
Quelques points sombres viennent tâcher une copie presque parfaite une nouvelle fois, du génial Miyazaki qui brille encore par cette capacité à renouveler cette féérie qui fait de lui le maître incontesté de l'animation. Le Chateau ambulant est visuellement impeccable, le chateau en lui même citadelle magique mais industrielle, souffreteux est alimenté par le petit diable, et il y vit deux magiciens. Miyazaki fait une nouvelle fois après le Chateau dans le Ciel, ressortir le contraste entre magie et humain guerriers, destructeurs. Intéressant, mais surtout très beau visuellement.
On retrouve là toutes les caractéristiques d'un bon Miyasaki (pléonasme : un Miyasaki est toujours bon !) : une esthétique superbe et des personnages attachants. On pourra cependant regretter un scenario un poil confus sur la fin.
Une oeuvre visuellement superbe, d'une rare poésie et étonnante mais au scénario trop décousu et par moment embrouillé pour être totalement aboutie. Un très beau film malgré tout.
Beaucoup moins bon à mon goût qu'un Totoro ou Chihiro. Le fait que les héros ne soient pas des enfants enlève énormément de charme à un tel film. Le scénario est bon, bien sûr, le monde créé ici est toujours aussi beau et poétique, mais il manque quelque chose. L'émotion n'est pas toujours au rendez-vous et il y a quelques longueurs. Néanmoins, on reste dans l'univers Miyazaki avec des personnages intéressants et touchants, notamment les magnifiques Calcifère (est-ce comme ça qu'on l'écrit ?) et l'épouvantail-navet. Deux personnages excellents. Un très bon film, mais je suis légèrement déçu car j'avais placé la barre assez haut.
Ce film d'animation m'a paru plus faible que les autres films que j'ai vu du grand Hayao Miyazaki. Et pour cause, le scénario est un peu faible et peu trop répétitif et l'univers fantastique crée est un moins peu consistant. De plus, le message anti-guerre y aurait gagné en étant évoqué avec plus de profondeur. Reste tout de même, et ce serait criminel de le bouder, une animation d'une beauté toujours aussi stupéfiante, des personnages toujours aussi attachants et une sublime bande originale. Donc dans l'ensemble je suis un peu déçu mais ce n'est pas pour autant que je conseillerais de négliger ce film, au contraire les qualités dont il recèle valent largement le détour.
Excellent film une fois encore de Miyazaki qui prend un tournure humoristique très prononcé et un côté jeune en plus. Les dessins sont somptueux et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Si j'ai apprécié la poésie du film, je trouve le scénario un peu hasardeux et bâclé à partir de la moitié du film, on ne comprend plus qui est qui, qu'est ce qui se passe. J'étais un epu perdu, et malheureusement, si dans certains films c'est bénéfique, je ne crois pas que c'était le cas ici.
Une très belle animation, pleine d'imagination de féérie. Le scénario est recherché, plein de surprises et l'histoire est prenante. On y défend des valeurs honorables tout au long du film. Les personnages sont attachants. C'est grâce à ces dessins sobres et simples que l'auteur se permet une critique du monde moderne assez approfondie. A voir donc.