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MC4815162342
397 abonnés
1 489 critiques
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4,0
Publiée le 31 janvier 2015
Après avoir enfin franchi le pas entre ma pensé anti-manga et l'univers de Hayao Miyazaki avec "Le Voyage de Chihiro" j'avais décidé de passer à "Princesse Mononoké" ou à son dernier "Le Vent se lève", mais j'ai finalement eu l'occasion de voir "Le Château ambulant", donc je ne me suis pas privé.
Sans toujours être un fanatique du style j'apprécie tout de même de me retrouver devant, j'ai maintenant l'habitude des dessins animés en 3D comme les Pixar, Dreamworks et autres, donc retourner à du vrai dessin image par image c'est pas toujours fabuleux, enfin je suis pas un amateur des animations japonaises mais tout comme avec "Le voyage de Chihiro" l'aventure est très agréable à suivre. Ce fameux château ambulant est un décor magique et très attachant, tout comme les personnages, que ce soit le feu, l'épouvantail ou le gamin avec sa barbe, je suis cependant un peu moins fan du personnage de Hauru, ça me fait penser aux gars parfaits et ultra beaux avec les cheveux aux vents qu'on voit dans pas mal de manga, du moins ce style de personnage j'en raffole pas, et puis le coté transformé en aigle, dans Chihiro c'était un dragon, je suis pas non plus très fan, mais le reste est très inventif et attachant.
L'aventure n'est pas parfaite, j'ai aimé plus certains moments que d'autres, j'ai surtout aimé les moments au château, car il y'a un mystère, on ne sait pas sur quoi on va tomber, en tout cas l'histoire est très intéressante et imaginée avec talent. Pour ce qui est de la technique, l'image est très belle et les dessins une fois encore très attachants, quelques plans m'ont d'ailleurs bien calmé, au point que je me suis dit que l'image était magnifique. Je sais même pas quoi dire de plus, j'ai peu de chose à dire en faite, mais bon autant que ce soit clair et rapide à lire que long et pénible.
En bref, mon deuxième Miyazaki ne m'a pas mis sur le fessier tout comme le premier que j'avais vu mais ce fut un moment agréable.
Un supplice. Je sais que je parle du maître Miyazaki, cinéaste de l'animation Japonaise plébiscité et qui a réussi le coup de force de classer 5 de ses films dans le top 250 des meilleurs long métrages sur IMDB, rien que ça. "Le château ambulant" était mon 4ème. Et je commence a bien connaître le bonhomme et son style. spoiler: ]La verdure et l'apologie de la nature, l'anti-manichéisme ou chaque personnage a du bon en lui, un univers graphique reconnaissable, les personnages jeunes et féminins souvent au centre de l'intrigue et qui s'érigent en héroïne, et ce supplément d'onirisme présent dans chacun de ses bébés.
S'il n'avait pas une fan-base aussi importante j'aurais presque pu oser dire qu'il s'agissait d'un réalisateur surévalué, mais le constat et sans appel, ses films plaisent, et certains en sont même totalement fans. Miyazaki c'est un nom, un univers, une reconnaissance et de multiples récompenses donc je ne m'aventurerais pas sur ce chemin pentu et risqué. Après tout s'il fidélise autant c'est qu'il y a une raison Pourtant, en me rendant à l'évidence je me suis bien fais chier. spoiler: ]Certaines scènes sont inutilement longues. La montée des marches du palais dure 5 minutes ... 5 minutes. D'aucuns vont arguer que c'est pour intensifier la difficulté de deux vieilles dames à monter des marches interminables et électriser la tension qu'il existe entre elles. Peut être mais je me suis ennuyer, et c'est seulement un exemple parmi d'autres Néanmoins il faut reconnaître des décors très travaillés bien qu'inégaux. C'est par moment sublime.
D'abord nommé Le Château du Magicien avant d'être tardivement renommé Le Château ambulant, le long-métrage n'est pas une adaptation très fidèle au roman original de Diana Wynne Jones mais néanmoins l'empreinte de Miyazaki, qui avec son inimitable réalisation fantastique, insuffle à l'histoire une poésie dont lui seul à la mainmise. Le metteur en scène japonais joue donc sur un nouveau terrain et nous emporte instantanément dans une vision onirique et fantasque de ce qui semble être une Europe victorienne des années 1800 où se côtoient magie, machines et rêveries. Les décors sont donc magnifiques, allant de la féérie propre au réalisateur au steampunk, monde imaginaire où la technologie à vapeur se morfond avec une époque, ce qui n'est pas sans rappeler le Steamboy de Katsuhiro Ōtomo ou encore certains épisodes du jeu vidéo "Final Fantasy". Comme d'habitude, les personnages sont immédiatement attachants, de Sophie, jeune fille débrouillarde de 18 ans métamorphosée en une vieille dame à l'énigmatique magicien Haura en passant par la Sorcière des Landes, le démon du feu Calcifer, hilarant avec sa constante mauvaise humeur et ses jeux de mots incessants, ou encore tout simplement Hin, le chien tousseur flegmatique... Tous sont aussi variés que charismatiques. Cependant, le film peut en rebuter certains de par son approche très maladroite de l'Europe mélangée à un imaginaire très japonais : on se retrouve donc abasourdi par la précipité de certaines scènes, l'onirisme d'autres et quelques dialogues peu explicites. Ceci dit, cela n'empêche pas Le Château ambulant d'être une œuvre magnifique, pas forcément la meilleure de son auteur, mais tout de même éblouissante, ne serait-ce que par son animation époustouflante et son scénario envolé.
Hein ! Je lis et relis toutes ces critiques positives sans comprendre. Je suis certainement passé à coté de quelque chose mais enfin ! Ce film ne fait aucun sens ! Comment peut-on entrer dans une histoire si son intrigue est complètement abracadabrante ? Je ne parle pas des événements merveilleux car nous sommes dans un conte mais bien des réactions des personnages. Contre qui et pourquoi Howl se bat-il alors qu’il souhaite rester neutre ? Pourquoi a-t-il donné son cœur à Calcifer et s’en sert-il comme esclave dans son château, pourquoi Howl tape t-il une crise après être devenu brun ? pourquoi Sophie aide-t-elle la sorcière qui lui a jeté un sort ? Pourquoi le chien ? Comment peut-on s’attacher à des personnages aux réactions complètement insensées ? Ce film est à la fois décousus et long autant vous dire que j’ai vraiment lutté pour ne pas m’arrêter, tout ça pour découvrir (spoiler) une fin digne des pires Disney par un baiser qui rompt un maléfice, une méchante qui soudainement ne cherche plus à nuire à Howl et la guerre qui s’arrête du jour au lendemain… Les thèmes abordés sont aux choix éculé : amour vieillesse ou tellement sous exploité qu’on ne comprend pas leur apport : la guerre, la liberté. Au niveau graphique je reconnais de belles idées : le château, les vaisseaux de guerre mais les paysages sont une bouillie figée en teinte mièvres pastels, les personnages d’une laideur sans nom et je ne vous parle même pas de Calcifer. Ils plaisent probablement car ils sont terriblement occidentalisés. La BO est agréable mais elle m’a semblé mise bout à bout sans se préoccuper des scènes qu’elle illustrait. A moins qu’il s’agisse encore de poésie à laquelle je serai resté insensible… Howl's moving castle ne se déplace pas il sombre.
On passe un moment certes dépaysant, poétique, dans un univers fantastique et rayonnant de beauté. Les décors sont magnifiques (le village est inspiré de Colmar, Alsace!) mais l'histoire est tirée par les cheveux, et j'ai vite été lassée de toute cette guimauve...
Trois ans après "Le voyage de Chihiro", Hayao Miyazaki revient avec "Le château ambulant". On reconnaît bien sûr la patte du dessinateur, avec des personnages qui ressemblent fortement à ceux de son précédent film. Cette ressemblance ne s'arrête d'ailleurs pas seulement aux dessins, puisque l'histoire est également focalisée sur une jeune fille qui se retrouve malgré elle propulsé dans un monde merveilleux où cohabitent sorcières et magiciens. Le réalisateur parvient encore une fois à nous embarquer dans son univers plein de poésie, et avec un final très émouvant accompagné d'une formidable musique. Encore une belle réussite pour Miyazaki avec "Le château ambulant".
Voilà un film que j’ai bien fait de revoir. Car entre sa magnifique animation, son histoire tendre et émouvante, ses sympathiques personnages ainsi que sa très belle bande originale, ce long-métrage de Hayao Miyazaki se trouve être une œuvre d’une grande sensibilité, magique et profondément poétique. Clairement un des plus beaux films du cinéma d’animation qu’il m’ait été donné de visionner jusqu’à maintenant.
Voici à nouveau un Miyazaki très poétique. "Le Château ambulant" ressemble à un poème animé pendant 2 heures. On y suit une jeune fille victime d'un mauvais sortilège, obligée de fuir sa famille et d'errer à la recherche d'une solution.
Le réalisateur / scénariste / producteur a un regard très tendre sur les grands-mères japonaises. On a pu s'en apercevoir dans ses précédentes oeuvres mais "Le Château ambulant" lui permet de développer son hommage à ces vieilles dames au grand coeur.
C'est l'occasion pour lui de faire quelques blagues sur la vieillesse et ses affres mais surtout de montrer que ce sont les vieilles personnes qui sont parfois le moteur d'un foyer. C'est la vision de Miyazaki et cela semble être le message qu'il veut faire passer à travers ce film : ne négligez pas vos anciens.
L'histoire est particulièrement intéressante. Ces magiciens qui s'affrontent et ces malédictions originales donnent envie d'en savoir plus. J'ai été transporté dans cet univers et les scènes d'une grande poésie m'ont vraiment emballé.
Il y a même des personnages que j'ai trouvé très touchants comme le petit garçon apprenti de Hauru, Marco.
Malheureusement, tout n'est pas parfait et notamment, certains personnages secondaires me semblent assez peu creusés. Du coup, on a du mal à capter leurs intentions. Par exemple, la sorcière des Landes aurait probablement mérité plus d'épaisseur car elle semble avoir un gros potentiel narrativement parlant. Même chose pour la famille de Sophie qui est à peine esquissée.
Une autre chose qui m'a un peu déçu, c'est la mièvrerie dont fait preuve l'oeuvre sur la fin. C'est surprenant car cela tranche un peu avec le ton assez adulte du reste de l'oeuvre. Je le trouve assez décalé par rapport à la tonalité générale et c'est dommage car ça laisse une mauvaise impression finale. Un peu comme le coureur qui trébucherait dans le dernier kilomètre.
Mais l'oeuvre dans son intégralité est très belle et mérite le coup d'oeil !
Grande déception que ce raté inattendu de H.Miyazaki. Les scènes anecdotiques sont toujours géniales, le début est très bon, mais on sombre dans un sentimentalisme guimauve sans saveur ni richesse, comme si le maître était devenu sénile. C'est très joli, mais pas aussi inventif que d'habitude, et le discours est bien peu pertinent. Le film de trop?
Certainement un des films les moins subtiles de son metteur en scène, "Le Château Ambulant" n'en reste pas moins une œuvre absolument remarquable. Décousue volontairement, cet opus de Miyazaki est une animation libre de toute contrainte, un film qui voltige dans tous les sens sans véritable axe narratif, la quintessence de l'esprit enfantin de son réalisateur. "Le Château Ambulant" est l'expression même du cinema de Miyazaki, la transformation de l'imagination débordante de l'enfant réadaptée pour l'esprit rationnel de l'adulte.
Bien quil sagisse de ladaptation dun roman, on retrouve dans ce "Château ambulant" quelques thèmes récurrents de luvre dHayao Miyazaki. Lune des satisfactions de ce nouveau Ghibli dont jattendais moins quà laccoutumée, cest la profondeur donnée aux personnages. On a un véritable développement de ceux-ci, le tout étant dune justesse remarquable. Ce conte mêle habilement magie, dénonciation de la bêtise guerrière et réflexion sur la vieillesse et la valeur de la jeunesse. Le maléfice infligé par la sorcière des landes à Sophie choque, nous met mal à laise même sil est parfois traité avec un certain humour (ainsi la jeune Sophie constatera quil est dur de vieillir mais quon y gagne en sagesse). De quoi faire réfléchir les jeunes spectateurs. Marque de fabrique géniale de Miyazaki : ses petits personnages secondaires. Si dans "Kiki la petite sorcière" il y avait un chat hilarant, dans "Le château ambulant" ce sont le démon du feu et un vieux chien qui soulèvent notre enthousiasme. Dun élément aussi basique quune flamme naît un Calcifer à la fois intéressant et attachant, sacrée performance ! Sans oublier lépouvantail bondissant que lon croirait directement sorti de lunivers dOz. Malgré une expression figée propre aux épouvantails, il nous apparaît terriblement vivant ! Quand la technique se met au service dune grande histoire, le résultat sidère. Par moment, on assiste à une explosion de couleurs, nayons pas peur de dire que cest somptueux. Le soin apporté aux décors est à tomber. Le chara-design classique du Maître séduit toujours autant (à noter quHauru est aussi beau quil est censé lêtre !). Laspect du château à proprement parler tranche un peu avec le reste mais je lai trouvé épatant. Une boule se noue dans notre gorge à la fin de ce film. Lépilogue émeut, le spectacle fut magnifique, le voyage incroyable. En définitive, je me demande sil ne sagit pas de mon Miyazaki préféré, ce qui nest pas peu dire !
Miyazaki nous plonge dans un monde à la frontière du réel et de l’imaginaire, empreint de magie et de sorts, qui voit deux royaumes se livrer une guerre effroyable sous la direction de sombres, avides et cupides personnages. L’innocence, la pureté et la volonté d’aider son prochain finiront finalement par l’emporter sur les ténèbres, non sans avoir au préalable repoussés nos héros dans leurs derniers retranchements. Une fable poétique qui est un hymne aux valeurs essentielles : Amour, Amitié, Solidarité et Partage, dans une nature de toute beauté, que l’humain à malheureusement déjà trop souillée.
Miyazaki nous offre, comme toujours, une oeuvre rafraîchissante ! Il nous emmène dans un monde magique, en guerre, qui ressemble étrangement au nôtre. Sophie y est changée en vieille femme par une méchante sorcière ; pendant son périple, elle rencontre Hauru et ses amis magiques qui habitent dans un château ambulant. Elle se confronte à la vie, aux sentiments, aux apparences... Tout y est pour nous redonner le peps : l'intrigue qui nous tient bien ses deux heures, le suspens, l'opposition des clans gentils/méchants, l'amour, une superbe musique, la pâte esthétique de Miyazaki dans ses graphismes qui nous rappellent parfois les dessins animés de notre enfance. Tout nous transporte dans ce monde... Un chef d'oeuvre ! A voir absolument !
"Le Château Ambulant" est, une fois n'est pas coutume, l'adaptation d'un roman anglais collant parfaitement aux thèmes d'habitude chéris par Hayao Miyazaki, celui de la vieillesse en plus - dépeinte avec humour et élégance. Mais ce qui frappe d'abord, ce sont les décors absolument magnifiques qui défilent sous nos yeux : les montagnes, les prairies, la ville, ses châteaux, les intérieurs, tout cela est somptueusement coloré et détaillé ! L'animation est également excellente, et on en prend plein la vue dès les premiers mètres du château ambulant, aux premiers mouvements de foule, et aux premiers bonds de l'épouvantail. Il faut dire que l'univers que nous dépeint Miyazaki est foisonnant, moderne et rétro, magique et baroque à la fois, celui-ci fourmille d'idées en tout genre, d'imposants avions de guerre comme de monstres. Les personnages sont eux aussi très nombreux, et d'une certaine profondeur, de Sophie la timide chapelière à la possessive sorcière des Landes, en passant par le narcissique Hauru et son feu Calcifer. Mais c'est là aussi le défaut majeur du film : sa densité le rend difficile d'accès, et celui-ci a tendance à partir un peu dans tous les sens, comme on aimerait en savoir davantage sur cette guerre. Tout cela est quelque peu opaque. Au passage, je n'ai pas non plus été envoûté par la BO. Mais pour le reste, c'est impeccable, l'idée du château ambulant est magistralement exploitée, certaines scènes sont d'une poésie infinie (les feux follets par exemple), et le difficile mélange des genres est parfaitement réussi. A mon avis, il faut le voir au moins deux fois pour mieux en apprécier le scénario. Magique.
Merveilleux, féérique !!! Les superlatifs me manquent... Les dessins sont d'une pureté, l'animation est magnifique, l'histoire magique et la BO superbe.