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Stanley-le-begue
50 abonnés
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5,0
Publiée le 11 août 2007
Un classique du film d'aventures tout public, avec des images qui restent gravées longtemps en tête! Et surtout, l'incomparable "gueule" de Kirk Douglas, un acteur sensible et sou-estimé.
La splendeur d'une réalisation de 1954 qui n'a pas pris une ride, elle n'a pas à rougir de ses effets spéciaux, un époustouflant chef-d’œuvre et une passionnante mise en scène qui nous transporte à 20.000 lieues sous les mers. C'est un monstre d'acier qu'est l'intrigue centrale, tout droit sorti comme on s'y croirait d'un roman de l'illustre Jules Verne, de la science fiction sous-marine, perturbant l'équilibre de la terre des hommes navigants maritimes intrigués. Trois hommes expérimentés dépêchés sur les lieux marins pour rééquilibrer l'harmonie terrienne, la crainte de l'homme, ce qui est fabuleux dans ce film monumental est la philosophie du capitaine Nemo, le dirigeant de la bête marinière composante et ses fidèles subordonnées qui l'accompagnent dans sa pensée. Je ne l’oublierais de si tôt dans ma mémoire à cette figure romanesque possédant une portée nihiliste humanitaire, l'origine de sa condition est précise, un ancien opprimé enchainé échappé de la tyrannie de l'oppresseur, on peut imaginer qu'il vient d'une ethnie toujours esclave soumis d'un maître imposant dominateur, James Mason dans ce rôle à Hollywood où l'époque laissait filtrer peu d'information et le cadre conventionnel. Celui-ci représente la loi des hommes cruels, recherchant inlassablement la marche effrénée d'une industrialisation, la production étouffante en faveur de la technologie dans le style métal du 19ème siècle. En s'extirpant d'eux pour vivre en marginalité de la société terrestre, le fond des mers est la liberté rebelle insoumise, un nouveau dogme moins terre à terre, l'esprit libre et vivant. Pour pouvoir embarquer à bord, il faut avoir un esprit sain et de la nourriture disponible devant cette immensité digne d'un terrain d'exploration dans une nouvelle planète cosmique. L’argent est immatériel sur ce terrain là et n'a que faire quand c'est une question de survie, les animaux êtres vivants océaniques vivent pour être mangés, ceci est la loi de la nature. On n’y mange pas que de la verdure algue de mer iodé sans énergie en état de surdosage mais des poulpes, calamars, pieuvres, divers crustacés et poissons au dîner du restaurant de l’océan « Le Nautilus », possédé par le patron Nemo, ainsi est le juste milieu dans un corps sain. Kirk Douglas le chanteur guitariste marin trouble tout cela, un parfait beau salaud, de la contrariété pour un personnage aussi exubérant, la tentative d'évasion vers une île d’anthropophage, un moment génial et formidable dont je suis comblé de ses malheurs égoïstes. La fin de partie se termine au grand dam de la belle tragédie d'un symbole anti-convention n'acceptant le conformisme forcé, adieu cher commandant du Nautilus qui n'est pas s'en rappeler des illustrations libertaires de la rébellion. Ça explique pourquoi il n’y a pas de femmes, l’allusion moderne où elles n’étaient encore autorisés à entrer dans un sous-marin militaire que récemment. Cela rappelle de souvenirs douloureux par la perte familiale chère aux yeux d’un héros complexe, jadis fouetté en colère le transforme une fois extirpé revanchard à jamais marqué. Je ne lui trouve aucun défaut parce que j’adore, sa machine arme de défense pacifique littérale ne sera transformée en guerre d'opportunité, sous un tonnerre d’applaudissements pour l’otarie, chapeau l’artiste voyageuse.
S'il y a bien une œuvre littéraire qui se prête particulièrement à des potentiels adaptations au cinéma, c'est bien celle de Jules Verne. Cependant, le jeune amateur de film d'aujourd'hui peut être circonspect devant le fait que Disney ait adapté 20 000 lieux sous les mers en 1954 à une époque où les effets visuels n'étaient pas encore les plus convaincants. Et pourtant, il faut bien admettre que la réussite est total. Il s'agit d'un très bon film d'aventure doublé d'une très bonne adaptation. Certes, les scénaristes ont choisi de retenir seulement certaines péripéties. Il faut tout de même savoir que le livre est très dense et tous les événements ne peuvent tenir en un seul film. On peut comprendre pour des raisons de moyens pour l'époque que certains épisodes n'aient pas été retranscrits ( comme l'Atlantide, le piège de la banquise au pôle sud etc). Cependant, on retrouve avec plaisir plusieurs moments forts du livre dont la lutte avec le calmar géant. Les séquences tiennent parfaitement en haleine et n'ont pas tant vieilli que ça ! Le décor du Nautilus est très impressionnant. La distribution est plutôt bonne. Comme dans le livre, le capitaine Nemo est mystérieux et charismatique même si les scénaristes n'ont pas traités tous les aspects de sa personnalité complexe. La grande idée du film est d'avoir confié le rôle de Ned Lang à Kirk Douglas qui vole la vedette à tout le monde avec son personnage acariâtre, impulsif, épris de liberté et pourtant loyal. Le fond du livre sur la figure de l'humanité et les visions différentes qu'en ont les personnages donnent lieu à des scènes dialogués passionnantes. Si le film est très rythmé, les scènes entre les péripéties centrés sur les personnages sont également captivantes. Les scénaristes ont aussi rajouté une touche d'humour plutôt plaisante. S'agissant de la fin qui diffère par rapport au livre, elle peut se justifier du point de vue de l'adaptation et si elle n'est pas selon moi aussi épique que dans le livre, elle a le mérite d'être plus claire et explicite en plus d'être là aussi moins problématique du point de vue des effets visuels. En conclusion, je ne m'attendais pas à une aussi bonne surprise. 60Ans après sa sortie, le film reste un très grand divertissement. Les choix concernant l'adaptation sont tout à fait judicieux. La porte est toutefois ouverte pour un remake tant on rêve de voir à l'écran d'autres péripéties qui n'ont pu se trouver ici faute de moyens et de temps. La barre est toutefois placé bien haut. A voir et à revoir.
un film bien avec des chanson qui reste dans la tête et une bonne dose davanture mais le film est long quand même voir très long à cause du faite que sa parle beaucoup voir trop et sa decere le film malheureusement pour le peu d'action et d aventure qu'il y a
Un film long et ennuyeux, à l'interprétation médiocre. Les quelques tentatives d'humour sont ratées. "20000 lieues sous les mers" manque sérieusement d'exotisme.
Richard Fleischer est un réalisateur inspiré, qui réussit à sortir de ce que la production Disney peut avoir de mièvre et de banalisant. Le casting est ingénieux, avec des acteurs vedettes parfaitement dans le registre de leur rôle. Le film est une version des années 50 du roman de Jules Verne, que l’on sent hantée par le péril atomique, le pessimiste quant aux dangers du progrès. James Mason est une belle incarnation de la misanthropie, c’est visuellement superbe, et certaines scènes ont une vraie aura visionnaire, poétique (la fin de Némo par exemple).
Produite sous pavillon Disney et mise en scène par Richard Fleischer en personne, une adaptation qui ne retrouve qu'épisodiquement la force du chef-d'oeuvre de Jules Verne, sans pour autant le trahir. Alors oui, tout cela a prit un sacré coup de vieux mais ça fait partie intégrante de son charme, spectacle familial de haute volée d'une époque révolue où l'on pouvait montrer une horde de zoulou tout propres sur eux (et légèrement un peu con sur les bords) et un Kirk Douglas metrosexuel dans son t-shirt marin hyper moulant taper le boeuf avec une otarie à l'aide d'un ukulélé fabriqué à l'aide de la carcasse d'une tortue sans que cela n'offusque absolument personne. Le film est un peu long par instants (comme le roman cela dit) mais comporte plus d'une scène anthologique (en premier lieu l'attaque du calmar géant, magistrale), le tout tourné dans de superbes décors délicieusement désuets et porté par le charisme de James Mason, impérial en Capitaine Nemo anarchiste.
Cette adaptation du roman de Jules Verne remplit parfaitement son cahier des charges et fait voyager le spectateur grâce à un périple fabuleux et Kirk Douglas en grande forme.
Un film qui a fort mal vieilli et s'avère soporifique assez vite malgré un excellent casting et un scénario basé sur le roman de Jules Verne. Les effets spéciaux ne font plus mouche, reste quelques bonnes séquences mais je m'attendais à mieux.
Regarder 20.000 lieues sous les mers en 2015 revient à ouvrir une fenêtre vers le passé : celle d'un âge où la magie du cinéma s'opérait par une atmosphère forte, des scènes attendues et des personnages hauts en couleur. La lenteur du rythme imposée ne signifie ni ennui ni lacune, mais elle découle d'un esprit qui se veut fidèle au roman, notamment par l'admiration que suscite le Capitaine Nemo auprès de ses suivants comme des spectateurs.
Un film qui reste marquant via la célèbre adaptation du roman mais dans l'ensemble c'est un film comme tous les autres qui se laisse voir et apprécié .
L’œuvre de Jules Verne étant tellement remplie d’aventures, de créatures et de machines, de personnages charismatiques que l’adaptation cinématographique semble évidente. L’adaptation par Disney de 20000 Lieues Sous Les Mers en 1954 n’est pas une première mais le film reste un des plus célèbres sur l’univers de l’auteur français. Le film, mis en scène par Richard Fleischer, est excellent mais il lui manque une certaine passion et énergie qui aurait pu en faire un chef-d’œuvre, hélas ou heureusement la recette du « truc en plus » n’est pas connue. Le film est une grosse production Disney, un film tourné vers la famille, donc la violence reste modéré ou hors visibilité et une chanson superflue fait son apparition comme il était courant à l’époque. Qui dit grosse production dit gros casting et James Mason, Kirk Douglas, Peter Lorre et Paul Lukas sont là pour le prouver. Si les performances sont très bonnes, le plus marquant reste pour moi James Mason qui a toute sa classe dans le rôle du capitaine Nemo. Fleischer et lui aidé par les décorateurs et techniciens du film, le design intérieur et extérieur du Nautilus étant superbes et les effets spéciaux très réussis, surtout pour l’époque. La musique, signée Paul Smith, est dans la pure tradition orchestrale hollywoodienne avec les qualités et les défauts que cela comporte, épique quand il faut mais parfois trop lourde et collée à l’image. Bref, 20000 Lieues sous les Mers est un très bon film mais avec la matière de base je pense qu’il y avait moyen d’aller encore plus haut.
Bonjour Avc la sortie de la série Nautilus il est bon de revoir ce fabuleux film de Walt Disney 1954 et deja des supers effets avec quelques scenes cultes Un plaisir pour les enfants et les adultes Merci Mr Jules Verne pour toutes ces histoires fantastiques
Une adaptation sympathique du célèbre roman du même nom et avec les moyens des studios Disney. De très bons acteurs d’époque et des effets spéciaux qui ont vieilli mais qui passent encore. Un classique à voir absolument au moins une fois.
Vingt Mille Lieues sous les Mers est un vrai film d'aventure comme on l'attend de la part d'une adaptation d'un roman de Jules Verne. Les studios Disney et Richard Fleischer délivre une adaptation franchement réussie et plutôt fidèle au roman éponyme. L'histoire prend certes quelques distances avec l’œuvre originale (que j'avais adoré), mais il me semble qu'il s'agit pour la plupart de bonnes initiatives. On retrouve l'imaginaire que Jules Verne portait dans son livre. Le design du Nautilus est très réussi (pour voir qu'on est dans les années 50). Et les décors sous-marins sont très beaux (les spectateurs des années 50 ont dû être émerveillés). La scène d'attaque du poulpe est toujours aussi divertissante. Les effets spéciaux sont incroyablement pérennes. Sans dire qu'ils passeraient crème aujourd'hui ; on parle tout de même d'un film qui va avoir 65 ans et à part deux-trois fonds verts et un peu le poulpe, ils ont tous très bien vieilli. On voit bien qu'il s'agissait pour l'époque d'une grosse production. Le casting est très bon. Kirk Douglas est très charismatique dans le rôle principal. James Mason (que je connaissais pas) est très bon en capitaine Nemo jusqu'au-boutiste. Sa démesure inspire à la fois respect et crainte. Paul Lukas et Peter Lorre sont bons également. Le film est un hommage très sincère et très réussi au chef-d’œuvre de Jules Verne.