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    Forbidden Hollywood : L'Ange blanc
    Note moyenne
    3,0
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    5 critiques spectateurs

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    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Voilà un film qui a une vrai teneur dramatique, l'histoire est assez terrible, mais tout est invraisemblable.
    On voit l'héroïne se débattre pour devenir infirmière, les quelques déshabillés de Miss Stanwyck sont très osé pour l'époque, le rôle de Gable n'est pas primordial, mais il joue le mauvais gars, il n'hésite pas à envoyer au tapis une femme d'un coup de poing. Ensuite tout est rocambolesque, malgré le sujet, plusieurs scènes portent à sourire.
    Bizarre mélange de mélo et de comédie, à moins que le réalisateur n'est pas fait exprès d'aller sur ce terrain.
    Gable, avec peu de présence, arrive tout de même à imposer sa stature.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2020
    Ce film, qui est le deuxième Pre code que je vois, est excellent ! J'adore le ton de ce film, qui mélange les registres. En premier lieu, on peut dire que c'est clairement une comédie, et une comédie vraiment brillante, où se rencontre un réel talent pour le comique de situation et une insolence jubilatoire, qu'il s'agisse d'aborder des sujets délicats, de dépeindre la bassesse humaine ou encore d'érotisme ! À côté de ça d'autres enjeux viennent se greffer mais chut ! Parlons plutôt de la magnifique Barbara Stanwyck ! Magnifique par son jeu d'actrice qui tient magistralement son rôle de nurse libre et sensible, magnifique aussi par le charme de ses sourires et mimiques, toujours pleins de douceur et d'élégance et aussi magnifique par sa taille de guêpe mémorable que le réalisateur n'hésite pas à nous offrir ! À côté d'elle ça joue très bien, pour l'ensemble des personnages, même les plus infimes et notamment le légendaire Clark Gable (bien qu'il faille s'accrocher pour comprendre tout ce qu'il dit quand on regarde en VO sans sous titre, vu son débit !) Bref, ce film est complet, bourré de qualités et d'une fraîcheur pre code exaltante ! A voir
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Bordel, comme un tel film a pu sortir ? Code Hays par encore en vigueur ? Parce que bon, ça y va... Dans le film on a environ tout ce qu'il ne faut pas : filles qui se déshabillent et que l'on voit en petite tenue à plusieurs reprises (mais c'est toujours justifié, on a des infirmières qui se mettent en tenue de travail), des alcooliques, de la contrebande d'alcool, des contrebandiers sympathiques, de la violence faite aux femmes allant jusqu'à la faire saigner...

    Je dois dire que j'ai été totalement surpris par ce film... Je ne savais rien du tout si ce n'est qu'il y avait Clark Gable (dans un tout petit drôle) et que c'était réalisé par le génial William Wellman. Et ça se voit, prenons par exemple la première entrée de Gable d'abord hors champ, puis on voit uniquement ses jambes, il se bat, jusqu'à que l'on voit ses oreilles décollées. Tout de suite ça introduit un personnage, laissant planer le doute lors de sa première apparition sur ses intentions bonnes ou mauvaises ? D'autant plus qu'il a l'air froid, mais qu'il vient quand même de sauver l'héroïne... Bref de quoi attiser la curiosité !

    Et l'histoire en elle-même est plutôt simple mais bien amenée, au début on voit les pérégrinations de Miss Hart comme apprentie infirmière et on ne nous épargne pas grand chose, on ne sait pas ce qui va suivre, quelle sera l'intrigue, ni même s'il y en aura une. Et j'aime bien ça, ça ne correspond pas aux codes habituels du genre du policier. D'autant que nous avons là une héroïne... Bien que la situation semble assez grave c'est malgré tout un film plaisant et assez drôle avec deux seconds rôles (la copine infirmière et le bandit) assez sympathiques.

    Le noir et blanc est vraiment beau et bien travaillé...
    Bref c'est un bon, voire très bon film ! Montrant encore que William Wellman en a sous le capot et qu'il est capable d'être un véritable audacieux, qu'il déborde d'idées toutes excellentes tout en sachant faire fi des conventions.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2011
    Les trente premières minutes sont franchement excellentes. On picole alors que c'est encore la Prohibition, on soigne un blessé par balle sans prévenir la Police, tout est prétexte pour voir Barbara Stanwyck et Joan Blondell en dessous, et il y a une scène très sexy où on les voit ensemble dans un lit étroit. Et la superbe Barbara Stanwyck est vraiment sensuelle. Là, on se dit vraiment "Vive l'époque bénie du Pré-code". Ensuite quand le côté thriller commence, ben le film devient totalement inintéressant du fait d'une intrigue totalement grotesque et invraisemblable. On peut voir tout de même Clark Gable, alors pas encore star, dans un second rôle d'un méchant très méchant un peu guindé mais déjà d'une grande présence. Sympa à défaut vraiment d'être indispensable.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2009
    Cinéaste dont la prolixité est proportionnellement inverse à sa popularité auprès du grand public, William A. Wellman est pourtant le maître d'oeuvre de certaines oeuvres qui méritent l'attention particulière des cinéphiles ou des curieux du septième art. «Night Nurse» (USA, 1931) prend pour motif principal l'allure confiante et énergique de Barbara Stanwyck, dans un de ses premiers rôles, rayonnante de jeunesse et de vitalité, non corsetée encore par les amendements du code Hays, déjà en activités mais méprisés par les grands studios. Sous la tutelle de la Warners Bros, Wellman dirige Stanwyck dans le rôle d'une infirmière de nuit qui, dans une maison bourgeoise, sort une mère de l'ivrognerie et sauve ses enfants malades d'une mort promises par leurs diaboliques beau-père, interprété par l'un des acteurs promis à l'une des carrières les plus prestigieuses, et les plus académiques, du cinéma américain : Clark Gable. Cette histoire aux allures de conte, sur le principe du sauvetage de la veuve et de l'orphelin, correspond davantage à un archétype du film pour tout public (et donc soumis aux consensus) qu'à des oeuvres comme celle, à la même époque, d'Alfred E. Green. Et bien que la mise en scène témoigne d'un soin plus riche, d'une mise en scène composée avec plus de légèreté et enrichissant le scénario plutôt que ne le servant, Wellman ne s'en compromet pas moins. Peut-on juger un film sur la quantité de ses sacrifices ? Certainement pas. Néanmoins les consensus retiennent l'élan du film et ne lui permettent que trop peu de dépasser sa condition de divertissement. Stanwyck y est brillante, remarquable de volonté, faisant passer chacun de ses gestes comme le fruit de sa spontanéité. Wellman, avec les mouvements voluptueux de sa caméra, ses cadrages qui tantôt voilent tantôt révèlent, permettent à «Night Nurse» de répondre à une dynamique allègre. Au-delà du ton noir qui règne, le film confronte deux acteurs d'une singulière présence.
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