Une approche réaliste de la légende des chevaliers de la table ronde: bonne idée. Sauf que cela se matérialise par un scénario un peu confus, un peu lent, des personnages qui n'ont rien à voir avec ceux d'origine, et la quasi-absence de Merlin et d'Excalibur.
Comment donc faire un film sur les chevaliers en quête du Graal... sans Graal?
On ne peut que constater qu'Antoine Fuqua a réussi ce pari, et à faire du Roi Arthur un grand film, car, passé ce léger désapointement, on ne peut qu'être pris par l'histoire, on ne peut que s'attacher aux personnages, on ne peut qu'être emmené dans cette aventure romanesque, épique et humaine.
Malgré des longueurs, l'histoire devient vite passionnantes, on oublie les improbabilités.
La réalisation est bonne, sans pour autant être exceptionelle: les combats sont réussis, mais pas incroyables, les batailles (nuées de flèches, notamment), sont impressionnantes mais pourraient l'être plus.
Plus le film avance, et plus il devient prenant, lyrique, épique et envoutant. Cela grâce, notamment à la musique de Hans Zimmer, le compositeur de Gladiator et de Batman Begins. Cette musique magnifie, transcende le film, fait passer les longueurs, rend l'ambiance incroyablement lyrique et épique, les batailles plus intenses, et contribue à faire de ce film une grande fresque.
Ce péplum est doté d'un grand souffle épique, notamment vers la fin, grâce à l'humanité et à la noblesse des personnages, à l'ampleur des enjeux, et bien sûr à la musique épique.
Les personnages sont attachants, notamment Arthur, grâce à son humanité.
Un bon moment et un grand péplum, imparfait et surprenant à bien des titres, mais épique, beau et prenant.
à voir!