Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 29 avril 2013
Douglas Fairbanks Jr. marcha un temps sur les traces de son père dans un mèdiocre "Sinbad the Sailor" de Richard Wallace (il avait pourtant signè la même annèe l'excellent "Taïkoun" avec John Wayne), pas très riche en rebondissements et en trouvailles merveilleuses, qui a sa façon conservait malgrè le cachet propre au succès du grand Douglas, ce qui suffit à le distinguer des films qui suivirent! Avec ses dècors en carton pâte, ce Sinbad version 47 a vraiment du mal à soulever un quelconque intèrêt tant il multiplie les invraisemblances! De plus, le mèchant est jouè par Anthony Quinn dont on se surprend à comprendre les motivations d'un personnage qui ne lui colle pas du tout à la peau! Regardable mais terriblement surfait où même Maureen O'Hara n'y croit pas...
C'est très mauvais, le film est plombé dès le départ par le jeu outrancier de Douglas Fairbanks Jr qui non content d'avoir autant de charisme qu'une sardines à l'huile, ne sait pas faire une scène sans gesticuler dans tous les sens en faisant des sourires idiots. Quant à Maureen O'Hara, elle a l'air de se demander ce qu'elle fait dans cette galère. Sinon ça blablate beaucoup et pour ne pas dire grand-chose. Le scénario arrive à être à la fois simpliste et confus (faut le faire) et rempli d'incohérences spoiler: (il y a des moments ou Sinbad use de pouvoirs magiques, mais d'autres où il les a oublié à la maison, on ne fait pas avancer un bateau en fouettant les galériens avec une telle brutalité, et Quinn qui voit arriver une boule de feu vers lui et qui reste là comme une andouille…) Un beau gâchis dans des décors de carton pâtes.
Le scénario s'attache à inventer une aventure non présente dans les contes des 1001 Nuits. Pour rappel le célèbre conte oriental regroupe 7 voyages de Sinbad, ce scénario lui conte un 8ème voyage... Les 7 premiers voyages rassemblent tout le merveilleux des voyages fantastiques avec notamment un bestiaire reprenant certains grands mythes antiques. On aurait aimé un peu plus de magie, ici où on est plus dans un contexte de film de pirates assez classiques avec navires et chasse au trésor. Une déception.
De l'aventure et du spectacle. C'est un peu statique c'est vrai. Cependant là où le film réussit son coup c'est pour la magie de l'Orient: les décors, les costumes, la musique, l'exotisme. On connaît ce cinéma des années 40 et si on veut le critiquer en tant que tel, il tient bien ses promesses et il y a aussi la sensualité d'O'Hara incomparable et il y a la mer et ses trésors....
Il faut être un insomniaque chronique ou un obsédé pathologique de la bombe qu’est Maureen O’Hara, pour trouver un quelconque intérêt à ce film au scénario complètement désuet, aux décors clinquants et croulant de carton pataud. Douglas Fairbanks et quelques autres comédiens semblent avoir reçu des consignes ridicules de ponctuer tous leurs gestes quotidiens les plus anodins, par des pirouettes ridicules. Tout cela donne l’impression de personnages ayant ingéré un repas arrosé au Guronzan, et ce, tout en sortant les répliques les plus convenues. A fuir, même dans un contexte de dragouille cinéphiliste.
Un film d'aventures adapté des "Mille et Une Nuits" qui utilise beaucoup les possibilités du Technicolor mais qui par contre se montre très mou du genou. On ne peut pas dire que soit transporté par un souffle épique ou merveilleux, la météo aurait même tendance à être trop clémente, qui fait de ce film un bon du genre. En fait, on suit cela d'un oeil distrait et ceci est en rien réhaussé par son duo principal. Douglas Fairbanks Jr. a la sourire Colgate, Maureen O'Hara se contente d'être belle et n'est pas très exotique (bon comme excuse ils ont certainement utilisé la seule bouteille de fond de teint du studio sur Jane Greer !!!). Heureusement que Walter Slezak en méchant de service ambigu et Anthony Quinn en méchant pas du tout ambigu parce qu'il est vraiment juste méchant relèvent un peu le niveau. Le "Sésame, ouvre toi !" ne donne pas forcément lieu à l'ouverture sur un trésor, ou du moins sur un trésor du Septière Art, et ce film en est une preuve.
On dirait un film tourné à la manière d’un muet, puis on a rajouté des paroles. Douglas Fairbanks Jr gesticule, fait de grands gestes pour marquer ses effets théâtrales, j’ai peine à le dire, mais cela frôle le ridicule. On pourrait s’attendre à un grand film d’aventures, épique et sublimé par le technicolor, et on voit un film très bavard, voir ennuyeux, la seule scène finale peut éveiller notre intérêt, où alors, c’est que l’on sent la fin arriver et on devient indulgent. Reste Maureen O’hara avec ses grands yeux et son charme, sans elle, aucun intérêt.
Un sympathique récit des "Mille et Une Nuits" sans prétention. Les cascades et les gags en découlant ont bien vieilli mais il ne faut pas oublier que ce film date de 1947 et qu'à l'époque les effets spéciaux actuels n'existaient pas. L'avantage est qu'il n'y a pas autant de violence gratuite que dans les films d'action actuels. Cela nous permet également de voir Anthony Quinn et Maureen O'Hara encore jeunes.
Ici rien n'est crédible. Tout fleure trop le studio hollywoodien : décors en carton-pâte à 2 balles, paysages de second plan qui révèlent des peintures en trompe-l'oeil râtées, maquettes de navires ridicules, scènes de combats empesées, effets spéciaux minables (contraste criant entre images filmées en arrière plan et celles de studio en 1er plan - flèches dessinées sur la pelicule en post-production etc), surmaquillage des acteurs, et pour le son reverb façon hall de gare qui trahit franchement le lieu du tournage (le studio). Bref rien qu'au niveau technique c'est décevant, et même pour l'époque on faisait mieux.
Ajouté à cela, des acteurs (1er et 2nds rôles) qui ont l'air de sortir du théâtre de grand-papa, tant leur jeu, ou devrais-je dire leur surjeu, est des plus emphatiques voire même histériques par moment (ce qui est franchement fatigant) ; les jeux de regards appuyés et les rires forcés agrémentant régulièrement les scènes. Mais peut-être est-ce encore les vieux réflexes de la pantomime des films muets ? Pourtant, on pouvait s'attendre à mieux de comédiens de la stature d'Anthony Quinn ou de Maureen O'hara ! Quant à Douglas Fairbanks Jr il est franchement pathétique à force de tournoyer sur lui-même sans que la scène ne l'impose. Certes il est dans la veine des rôles de héros bondissant et gouailleur de l'époque : Robin des Bois ou D'artagnan, sauf qu'il en fait plus, voire trop ; à l'image du reste du film.
En effet la mise en place des acteurs trop chorégraphiée, les dialogues redondants, solennels et parfois naïfs, les humeurs des personnages extrêmement versatiles d'une seconde à l'autre, les invraisemblances du scénario (comme Quinn qui a 2 heures pause-déjeuner comprise pour éviter un projectile qui lui arrive droit dessus et qui ne fait rien pour l'éviter) contribuent à en faire un spectacle grotesque et un peu risible. En sommes à éviter absolument, sauf si vous êtes adepte du kitsch ou des couleurs chatoyantes du Technicolor.