Découvrir Cary Grant dans un registre dans lequel on ne le reverra pas, et pourtant, il est crédible comme d'habitude, même si ce film semble une commande dont Grant à du s'acquitter envers le studio, comme c'était souvent le cas lorsque l'on était sous contrat avec eux.
Howard le révolté dès sa plus tendre jeunesse, arguant, hurlant même, tant sa ferveur est forte, allant à l'encontre des institutions, pour se construire un monde qui lui ressemble, voilà la première partie du film, puis on passe dans le côté historique du récit, avec cette guerre d'indépendance mené contre l'Angleterre, colonisateur, et on retrouvera Howard, vieilli, plus minoré et reconnaissant les qualités à son fils qu'il avait toujours voulu ignorer.
C'est un film surprenant, qui se penche sur un morceau de l'histoire Américaine pas tellement exploité à l'écran, avec quelques longueurs, mais pour comprendre les motivations de tous les personnages, il fallait s'attarder un peu sur leurs caractères, sur leur façon de vivre.
La haute société, portée par les bonnes manières des colons Anglais, et le peuple, rude travailleurs, mais sauvages, bruts et peu recommandable. Les deux mondes s'entrechoquent à travers le couple que forme Howard et son épouse Jane.
Le récit est raconté de manière fort simple, le film n'a d'autres ambition que de divertir, sans vouloir créer une grande fresque.