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chrischambers86
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2,5
Publiée le 23 août 2013
« L'argent procure deux plaisirs : celui de le gagner et celui de le dèpenser »...Dans ce film mèconnu de la RKO, les charlatans Edward Arnold, Cary Grant et Jack Oakie sont plus malins que les banquiers et atteignent les sommets de la rèussite! Sous le feu des balles via la guerre de Sècession, les trois hommes ont fait fortune avec des bons confèdèrès et pensent bien en profiter sur le dos du pauvre (et toujours excellent) Donald Meek! Oui mais il y a anguille sur roche, une petite anguille affublèe d'une barbichette! Pas si naïf le père Meek qui fera èquipe avec ce drôle de trio...et qui sera malheureusement bien vite supprimè dans la suite de l’intrigue! On attendait mieux de Rowland V. Lee, solide metteur en scène du cinèma fantastique ("Son of Frankenstein") et d'un cycle honorable d'Alexandre Dumas ("The Count of Monte Cristo"...) qui se perd dans un genre qui ne lui colle pas à la peau! Reste le plaisir de voir Cary Grant jouer les charlatans (lui et les douze tentations) et les jolies coeurs aux côtès de la belle Frances Farmer, sans cesse à couteaux tirès! Avec une bonne rèplique d'un Edward Arnold enivrè de pouvoir et amoureux d'une femme qui ne l'aime pas : « Qu'on vende un bateau ou une femme, il faut d'abord l'enjoliver ». Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on savait parler aux femmes à l'èpoque, même si ce dernier en payera le prix fort, dans un final que l’on peut qualifier d’èmouvant...
Un film assez étrange où Cary Grant tient le rôle inhabituel d’un personnage pas très sympathique et dont les contours sont assez flous. Flou est d’ailleurs mon sentiment dominant au sujet de ce film au très mauvais titre français (titre original : The Toast of New York, que l’on pourrait traduire par : La Coqueluche de New York), au scénario confus et déséquilibré, à la mise en scène maladroite et à la direction d’acteurs imprécise. Bref, ce n’est pas un film indispensable et il ne vaut pas la peine de s’y attarder davantage
Une fable sur la cupidité et l'immoralité d'un financier de Wall Street qui trouve bizarrement écho aujourd'hui. L'excellent Edward Arnold domine tout le film avec brio, excellent Cary Grant l'est aussi dans un rôle inhabituel et plus effacé qu'à l'accoutumé. Le film mérite aussi d'être vu pour l'interprétation de Frances Farmer, qui connaîtra par la suite un terrible destin, qui prouve que en plus d'être une très belle femme elle était aussi une très brillante actrice et le temps d'une chanson une très bonne chanteuse. Une curiosité cinématographique injustement méconnu qui mérite à tout prix d'être redécouverte.
Formidable film et belle vue sur ce monde du 'show-bizness', dans lequel on a la joie d'apercevoir Frances farmer ; cette actrice qui chutera + tard du fait de cet entourage immédiat jaloux et hableur ( et surtout constitué de grues + ou - âgées comme chacun sait ! )...
Biopic et fable morale sur l'avidité et la cupidité, ce film ne laisse pas un souvenir bien extraordinaire en dépit de ses réelles qualités. Au premier chef, celui des acteurs. Cary Grant dans un rôle secondaire y est, comme à son habitude, merveilleux. Peut être manque-t-il une réflexion plus profonde sur la perversité inhérente à l'abus de spéculations financières. En dépit de ces défauts, le film se laisse regarder sans déplaisir et si le titre français "l'or et la femme" n'est pas des plus adroits, il convient de redécouvrir cette oeuvre méconnue.