Lorsque l'on me demande de citer un film français qui me plaît, la première réponse qui me vient à l'esprit est "Les Choristes". Alors que d'ordinaire, je ne me roule pas par terre à l'annonce d'un nouveau film français, le visionnage de ce film m'a prouvé qu'il est encore possible, avec de la bonne volonté et beaucoup d'imagination, de faire des films touchants, très émouvants, et porteurs d'un espoir magnifique. Les Choristes possède une empreinte émotionnelle très forte, et le seul souvenir de Pépino attendant vainement son père au portail et terminant spoiler: par trouver un "père" dans la figure du professeur de chant Monsieur Clément , les larmes reviennent. Les chants sont sublimes, les décors sont d'une douce nostalgie et cet orphelinat (ou pensionnat pour certains élèves) est plein d'histoires humaines toutes plus tristes les unes que les autres, mais forment des enfants qui deviendront des adultes sensibles et d'autant plus humains par leurs malheurs passés. L'apprentissage de la vie, des douleurs qui font grandir, toute la beauté des Choristes réside dans ses messages d'espoir et de partage de passions. Des acteurs qu'on n'aura jamais autant appréciés qu'ici pour certains, tant leur jeu est fin. Morange et sa voix d'ange n'ont pas fini de vous faire fredonner...
Alors bien sûr, comme beaucoup de films abordant ce sujet, c'est complètement démagogique. Mais pourtant, ça fonctionne à merveille si on le prend comme un joli conte moral plein de magie et de naïveté.
Gros abattage médiatique pour un film certes très sympathique, mais loin tout de même du culte attendu. Un bande son exceptionnelle, un Jugnot parfait, une voix d'ange et là on met forcément 3 étoiles. Un film familial, qui mérite son succès et l'appellation de bon film français.
Avant tout, il y a la magnifique musique de Bruno Coulais, lyrique, aux résonnances burtoniennes ( le compositeur nous avait déjà subjugé avec Microcosmos et Le Peuple Migrateur ) : les chansons sont géniales ( Vois sur ton Chemin ou encore Caresse sur l'Océan ) et les petits choristes en culottes courtes sont parfaitement ad hoc. Et puis il y a Gérard Jugnot, confondant d'humanité et de simplicité, pudique et émouvant, aux côtés de Berléand qui joue les directeurs cyniques, bêtes et méchants. Il y a aussi cette voix, celle de Jean-Baptiste Maunier dans le rôle de cette " gueule d'ange et diable au corps ". On dira ce qu'on voudra, Les Choristes a bien mérité ses deux césars et sa reconnaissance auprès du public : acteurs au diapason, orchestration sans failles de Christophe Barratier, émotions en tous genres. Un film pour toute la famille et toutes les générations qu'il faut voir comme un divertissement et non comme un phénomène de masse. Le cinéma français possède encore de beaux jours devant lui...
Un film plein de bons sentiments et ça fait du bien parfois. Jugnot offre sans doute ici une de ses meilleurs performance d'acteurs dans un rôle bourré d'émotions avec ce pion qui va tout faire pour sauver les élèves d'un pensionnat du fond du gouffre (ou de l'étang) dans lequel on les a laissés. L'histoire sans grande originalité brille tout de même par sa simplicité qui donne au film cette impression de glisser tranquillement et qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Un sentiment renforcé par la prestation des petits Chanteurs de Saint-Marcqui rajoute encore plus de fraîcheur. Kad et François Berléand quant à eux sont tout autant au niveau, notamment Berléand absolument tyrannique avec les enfants joués à la perfection par tous ces jeunes acteurs. Enfin la réalisation et la photographie, tout comme les décors et les costumes, permmettent de s'imprégner totalement de l'ambiance. Un film que l'on revoit toujours avec autant de plaisir.
Ce film est une pure merveille. L'émotion et la puissance de ce film song à vivre en s'installant confortablement devant un bel écran avec un son riche.
"Les Choristes" est un très beau film, un très beau récit, l'histoire d'un fabuleux professeur de musique, un personnage magnifique. La réalisation est génial, la distribution a toujours les "mêmes têtes", sauf pour les enfants, les chants et le travail apporté sur la chorale est incroyable ! Un film critique sur la manière dont sont traités les enfants à l'après guerre (après la seconde guerre mondial). Un très bon moment avec des pincements au coeur à quelques fois. La musique fait vivre !
Une comédie dramatique musicale Française devenue culte pour sa mise en scène, pour ses acteurs talentueux, pour son aspect nostalgique, et surtout pour ces chansons. Et vraiment, je comprends pas pourquoi "Les Choristes" n'a pas reçu de meilleures critiques, bien que les critiques du film soient relativement bonnes. Vraiment, à part la grossièreté abusive de certains dialogues et une romance bâclée, le film a vraiment très peu de défauts. Le scénario est bien écrit, la réa est bonne, les décors sont vraiment bien foutus, on a vraiment l'impression d'être revenu dans les années 40 grâce à cet internat. Les acteurs, aussi bien les jeunes que les plus âgées sont au top, la musique de fond est belle et les chansons sont bonnes et bien écrites. On sent vraiment bien l'inspiration totale dans les chansons, et elles sont bien marquantes les unes que les autres, que ce soit "Vois sur ton Chemin", "In Memorian", "Caresse sur l'Océan" ou "Cerf-Volant", elles sont toutes magnifiques et bien chantées par les jeunes acteurs. Le film a beaucoup de côté mélancolique et dramatique fort, mais a également des moments comiques amusants. Au niveau des acteurs, Gérard Jugnot est juste excellent. Il interprète bien son rôle de pion déterminé et empathique et à la fois le chef d'orchestre et le professeur de chant talentueux qui fait rêver. Le jeune Jean-Baptiste Maunier dans le rôle de Morhange se fera connaître grâce à ce film, grâce à son jeu irréprochable et surtout grâce à sa voix mélodieuse et ses talents vocaux époustouflants. François Berléand qui joue le rôle du directeur tyrannique se débrouille très bien, Kad Merad est très bon aussi, Jean-Paul Bonnaire (RIP) est sympa aussi. Quant aux enfants qui interprètent les pensionnaires, ils ont chacun leur personnalité et sont tous attachants, en particulier le petit Pépinot. Même celui qui joue Mondain est bien badass et on apprécie à le détester. Marie Bunel qui joue l'un des rares personnages féminins du film est bien aussi et apporte une touche d'émotion. A noter aussi la présence de Jacques Perrin dans le rôle de Morhange adulte qui est bien bon aussi. En conclusion, "Les Choristes" est un beau film qui donne envie dans chanter. On se lasse pas devant, donc je vous conseille de le voir et de vous faire votre propre avis.
Ca va... Assez émouvant, assez bien fait... Assez un peu tout quoi... Mais il manque un vrai cinéaste et un scénario en béton... "Doit mieux faire, M. Barratier !"
Burp ! Quand j'entends le nom des "Choristes", j'ai des réactions nerveuses très dangeureuses, des hauts-de-coeur de dégout et des envies de meurtres... Mais je suis content que les vrais professionnels du cinéma ont compris l'infâme supercherie de cette pseudo-oeuvre, pleines de "bons sentiments", au scénario incroyablement manichéen et extrémiste, en ne lui remettant aucun César de valeurs... Vive la France et à bas les Choristes !
Malgré son succès phénoménal, "Les choristes" n'est pas non plus à détester ni à voir pour autant, bref, le film typique qui laisse complètement indifférent...
Le succès de ce petit film à permis aux chaines françaises en mal d'inspiration de faire plein d'émission de variété avec des enfants qui chantent. On en regretterait presque Jordy!!
C'est bien ce que je pensais : le film a déjà été vu mille fois, Jugnot fait son gentil (ça lui va tellement mieux les rôles d'enfoirés), la réalisation est minable, il n'y a aucune originalité... Mais certes l'interprétation est simple mais bonne et la musique est émouvante, mais je ne comprends pas un tel succès ! Le public doit vraiment être amnésique parce qu'un mec qui vient adoucir des chiards avec de la musique, ça a été fait et refait et parfois avec plus de force et d'originalité. Mais au moins maintenant, je peux le critiquer en l'ayant vu... (gniark)