De loin le plus réussi de la série : le film d'aventure est ici à son paroxysme. Très drôle et très rythmé, le film bénéficie toujours du charisme de Harrison Ford, au meilleur de sa forme, bien épaulé par la performance hilarante de Sean Connery.
Après s’être attiré beaucoup de reproches sur la violence du second volet de “Indiana Jones”, Steven Spielberg revient avec un troisième épisode et les nazis sont de retour encore plus caricaturaux dans le rôle des méchants. Qui trouvera en premier le Graal capable de garantir la jeunesse éternelle ? L’épisode sentirait le reboot si Sean Connery n’avait pas été ajouté au casting dans le rôle du père Jones. Le duo est impeccable grâce aux dialogues pinçants de réparties. Nous retrouvons dans “Indiana Jones et la dernière Croisade”, l’âme, l’humour et le spectaculaire qui ont fait de cette aventure, un film épique. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La suite des aventures du Nathan Drake de l'époque, avec en guest une superstar, Monsieur James Bond Sean Connery et L'étoile montante brisée de Hollywood dans son ascension River Phoenix, le frère de Joaquim. Spielberg a donc vu les choses en grand pour ce troisième épisode de la décennie 80's, il nous fait encore voyager aux quatre coins du globe à la recherche d'une des plus grandes légendes ancestrales de ce monde : Le Saint Graal. Et c'est dans le fameux temple de Khazneh, le monument le plus connu de la cité antique de Pétra en Jordanie, qui est l'une des sept merveilles du monde, que se trouve l'artefact tant convoité.
Le film est dans la lignée des précédents, avec un humour plutôt bien retranscris, une Indiana Jones Girl un peu plus sexy que les deux précédentes mais plus en retrait, un Indy toujours aussi brave et intrépide, des péripéties en veux tu en voila, si on aime Indiana Jones cette suite vous plaira forcément.
Alors pourquoi seulement 3/5, j'ai pris du plaisir à re(re)garder ces trois premiers volets, après cela reste du divertissement, bon divertissement c'est indéniable mais je me vois mal mettre une note supérieur à 4 pour ce genre de films, sauf rares exceptions .. et à contrario je suis rarement déçu par ce genre de films car j'ai souvent en récompense ce que j'attendais
J'ai tout de même une préférence pour le temple maudit, car bien qu'il ne nous fasse pas autant arpenter le monde, l'intrigue en lui même, et les décors du temple sont somptueux, la longue séquence d'action finale est formidable et est à ce jour la meilleure des aventures d'indy.
Place désormais aux dernières aventures en date du célèbre aventurier
Un troisième épisode d'Indiana Jones du même niveau que le premier (même s'il est plus grand public que le premier). Nous avons droit à un super duo d'acteurs avec Sean Connery et Harrison Ford qui interprètent en alchimie totale leur rôle respectif. Il y a de l'humour, beaucoup d'action, du suspens, de l'aventure et un scénario en béton... Sans oublier la musique de John Williams. Un film culte pour ceux qui affectionnent la décennie 80 et les films d'aventure. Une réussite !
Opus légèrement plus long et trépidant qui nous emmène de Venise au site de Petra en passant par l’Autriche victime de l’Anschluss, en side-car et en zeppelin. Indiana Jones jeune sous les traits du regretté River Phoenix ouvre le bal de cette nouvelle aventure. Et plus tard, nous faisons la connaissance de son père Henry Jones interprété par l’élégant Sean Connery. Un père dont l’obsession de sa vie est la recherche du Saint Graal. Sa croisade. Sa dernière et quelque part la dernière de la saga, pour le spectateur. Il se murmurait que ce troisième opus serait le dernier. Ainsi Indiana Jones va permettre à son père de réaliser le but de sa vie. Un père apparemment absent plus obsédé par sa quête que par sa famille selon Indiana Jones. Il aurait aimé avoir un père présent avec qui discuter. Le père revendique sans aucun scrupule son éducation ou son absence d’éducation ! Une chance pour Indiana selon lui ! Il n’a pas été un père constamment derrière lui pour lui dicter sa conduite comme ranger sa chambre, aller au lit, faire ses devoirs. Et maintenant qu’ils ont tout deux un moment, en attendant de décoller en zeppelin, le père invite son fils à discuter pour rattraper le temps soi-disant perdu. Et patatra, Indiana pris de court est incapable de trouver un sujet de conversation ! Voilà qui valide le discours du père ! Une scène savoureuse. Non seulement inviter son père, espiègle, dans cette nouvelle aventure, c’était chouette, mais y inclure aussi des personnages du premier volet était réjouissant comme Marcus et Sallah. Aventure au cours de laquelle on apprend l’origine du nom d’Indiana. A cela s’ajoute une dédicace du Führer à Indiana Jones ! Toujours autant de délire que l’on retrouve aussi au cours des combats étirés et toujours aussi palpitants dans les véhicules lancés à vive allure. A la sortie du cinéma, en 89, j’étais conquis par rapport au second (je m’en suis expliqué dans la critique du Temple maudit) et revigoré car j’y trouvais toute l’atmosphère du premier. Et puis il y a l’énigme qui permet de découvrir le Saint Graal. Une belle trouvaille. Encore aujourd’hui en le regardant dans mon salon, une légère intensité brille au moment où Indiana Jones se lance dans le vide. Ça fonctionne toujours, ce qui prouve que le film est indémodable et traverse mes années avec le même plaisir intact. A voir en V.O car il a été rapporté que le pauvre Harrison Ford héritait d’une troisième voix ! Ce doit être déstabilisant pour qui regarde en V.F et s’était habitué à une voix. Mais ça c’est un autre débat !
Une bonne surprise, après un 1er épisode qui ne m’avait pas emballé et un 2e complètement calamiteux. Le film donne parfois l’impression de ne jamais vraiment commencer, et c’est tant mieux, car c’est toujours quand les choses sérieuses commencent que ça vire au ridicule. Au lieu de ça, on a une suite de scènes d’action assez réjouissantes, beaucoup moins kitsch, un peu moins Tintin et un peu plus James Bond (donc modernes) que dans les épisodes précédents, avec un sidekick beaucoup plus drôle (excellent Sean Connery), des méchants dont la caricature passe beaucoup mieux puisqu’il s’agit de nazis, et une romance qui prend heureusement très peu de place. Ce n’est toujours pas ma tasse de thé et la fin est peu pénible, mais j’ai enfin passé un bon moment devant Indiana Jones!
Troisième film de la franchise, Indiana Jones Et La Dernière Croisade ne m'a pas convaincu. Encore une fois c'est très classique dans la façon de raconter l'histoire et vu que c'est pour la troisième fois... Comme toujours, Indy va partir à la recherche d'un objet qui a une grande valeur. J'ai trouvé ça long et redondant. D'accord on en apprend un peu plus sur Indiana grâce à une séquence qui se déroule durant son enfance au début du film et aussi grâce à son père. Car oui dans ce troisième opus, Indiana va formé un duo avec son papa. La relation entre les deux est sympa et drôle. En effet l'humour ici est encore plus présent et totalement assumé. J'ai particulièrement apprécié la scène spoiler: avec la dédicace d'Hitler . Harrison Ford et Sean Connery sont parfait dans leurs rôles. Malheureusement j'ai trouvé les autres personnages assez fade notamment le professeur Schneider et tous les ennemis. Ils manquent clairement de charisme. Je me suis pas mal ennuyé il y a beaucoup de longueurs et cela malgré le fait que le film ne soit pas avare en scènes d'action. Malheureusement ces dernières se ressemblent toutes. Ce sont toujours des courses poursuites avec toute sorte de véhicule, tout y passe. Pourtant paradoxalement la mise en scène est maîtrisé de bout en bout. La réalisation est vraiment de haut niveau, chaque plan est travaillé et rien n'est laissé au hasard. C'est le plus spectaculaire des trois. J'ai été déçu au niveau des décors sauf lors de la scène d'ouverture ou le paysage est sublime. La b.o. pour sa part colle parfaitement à ce qui se passe à l'écran et fait le job. Reste une fin à la hauteur des deux heures passé c'est à dire longuette et franchement attendu. J'ai trouvé cet Indiana Jones Et La Dernière Croisade un cran en dessous des deux autres opus malgré les quelques faibles révélations. La recette est toujours la même, ça manque d'originalité, ça ne se renouvelle pas et c'est long. Je considère ce film tout juste moyen et ne le conseil pas sauf aux inconditionnels de la franchise.
Le saint Graal ici recherché n’est que la métaphore filée d’un divertissement érigé au rang de religion. En parfait démiurge, Steven Spielberg procède à l’Élévation de l’aventure cinématographique devenue entre-temps dynamique artistique, vaste symphonie des corps et des instruments dans laquelle le spectateur se grise d’une telle pureté du geste. Œuvre sur la paternité et donc sur la transmission, Indiana Jones et la dernière croisade porte la quête familiale d’une conservation patrimoniale : tout tourne autour du carnet contenant la vie du professeur Jones père, il motive les déplacements, occasionne un retour à Berlin, suscite la convoite de l’ennemi nazi. Aussi précieux que la croix défendue par Indiana ou que le Graal, ce carnet incarne en même temps la trace humaine et son analyse, l’Histoire et une réflexion sur l’Histoire. Indiana représente le professeur d’université dans son fantasme le plus répandu : enseignant-chercheur, il fait naître dans l’esprit de ses élèves une fascination doublée d’une propension à la fiction. Que fait un professeur pendant son temps libre ? Comment applique-t-il les enseignements qu’il dispense en classe, de façon amplifiée, héroïque ? Preuve que Spielberg ne cesse de regarder du côté de l’Histoire en train de s’écrire et déjà écrite, alors à comprendre et à transmettre. Ce troisième volet d’Indiana Jones permet aux deux moments de l’Histoire – Histoire présente, Histoire passée qu'il faut transmettre – de cohabiter de la manière la plus réjouissante et ludique qui soit. « Sa place est dans un musée », n’arrête pas de répéter notre archéologue en désignant la croix de Coronado. Le tombeau du chevalier lui sert d’ailleurs de rempart contre les flammes d’un présent destructeur, repris ensuite par l’autodafé nazi. La Dernière Croisade propose une liturgie de l’Histoire ; le thème musical que John Williams consacre au saint Graal réinvestit d'ailleurs un mode de composition religieux. À cette cérémonie, le spectateur est chaudement convié : acteur de ce jeu de piste à échelle internationale, il se délecte de chaque scène de chaque plan orchestrés de main de maître. Brillamment écrit, merveilleusement réalisé, le troisième volet des aventures d’Indiana Jones produit l’Extase. On n’en demandait pas tant.
Ce volet est mon préféré car il mêle pour la première fois l’histoire biblique, avec le saint graal. Mais aussi les Nazis, mais eux, je les... Course contre la montre entre les gentils et les méchant recherchant cette relique cultissime du Christ. Une relique qui n’a rien de flamboyante car elle est toute simple, juste de la terre cuite. Et ouais, dieu n’aimait pas tellement le luxe, l’un des 7 pêchers capitaux. spoiler: Ce film est une accumulation de références au christianisme, des fouilles de l’église à Venise jusqu’aux pièges mortels en Jordanie. Le dernier de ces pièges étant le plus impressionnant car il est un effet d’optique total et parfait. La scène finale avec le chevalier est tout de même un peu cul cul car il n’y à franchement rien de logique. Franchement, je veux bien que ce soit un film, mais mettre en scène un chevalier vieux de quelques siècles au beau milieu d’une salle remplie de graal tous différents, mais ne contenant que le bon, c’est franchement con. Mais bon, on en apprend beaucoup dans cette scène, et c'est pas qu’une expression. Enfin, les dernières secondes sont magiques, Indi, son père, son ami guide et sa énième copine d’un jour, le tout, avec le fond musicale culte en chevauchant le désert, parfait.
Un formidable film d'aventures qui n'a pas pris une ride. Le duo Ford/Connery fonctionne à merveille et apporte un vrai plus à ce troisième épisode. L'intrigue est prenante et les scènes d'action sont impressionnantes. Spielberg nous livre un très grand film d'aventures très rythmé. Harrison Ford maitrise le rôle à la perfection, Sean Connery en professeur de littérature peu à l'aise avec l'aventure est tout simplement parfait. A voir ou revoir.
Après deux films réalistes aux sujets dramatiques (La Couleur pourpre et Empire du soleil), Steven Spielberg revient au cinéma de pur divertissement avec le troisième volet des aventures d’Indiana Jones. Indiana Jones et le temple maudit ayant déstabilisé une partie du public, George Lucas et Spielberg décide de revenir, pour Indiana Jones et la dernière croisade, à un esprit se rapprochant des Aventuriers de l’Arche perdue. Cette nouvelle aventure voit donc revenir les nazis, Sallah, Brody et un sujet biblique. Mais le film introduit également deux nouveautés. La première est d’ouvrir le film sur un prologue se déroulant en 1912 et montrant un Indiana Jones adolescent qui cherche déjà à protéger les objets historiques. Cette ouverture permet de voir comment le personnage a acquis son chapeau, son fouet, sa balafre et sa peur des serpents. En outre, ce prologue peut être considéré comme une sorte d’introduction à la série Les Aventures du jeune Indiana Jones qui apparaitra 3 ans plus tard. Mais le véritable coup de génie est la seconde nouveauté. En effet, ici, Indiana Jones doit retrouver son père capturé par les nazis (ce qui rappelle l’histoire de Rambo III, sorti pile un an avant). Ainsi, plus de la moitié du film associe notre héros à son paternel incarné ni plus ni moins par le créateur de James Bond au cinéma (personnage qui était justement une inspiration pour Indiana Jones) : Sean Connery ! Le duo est ainsi l’élément le plus plaisant du film puisqu’il est à la fois source de comique (les deux personnages se chamaillent très souvent) et puisqu’il permet d’approfondir la personnalité du héros (on comprend qu’il a toujours recherché l’amour d’un père incapable d’exprimer ses sentiments). Ainsi, même si le film est un peu plus calme que les précédents et fait plus place aux dialogues, Indiana Jones et la dernière croisade n’est jamais ennuyant et laisse une plus grande place à la comédie. De plus, le film se permet de faire de légers clins d’œil humoristiques aux fans de la sagaspoiler: comme lorsque les personnages passent devant l’Arche d’alliance (ce qui est toutefois incohérent avec la fin du premier épisode car on ne comprend pas comment elle peut se retrouver à Venise alors qu’elle était stockée aux États-Unis et car on verra dans l’épisode suivant qu’elle y est toujours !) et surtout lorsque, dans la dernière séquence, Henry Jones, Sr. révèle qu’Indiana est en vérité le nom du chien (dans la réalité, George Lucas a justement baptisé le personnage avec le nom du sien). De plus, le film permet à Steven Spielberg de faire, sur le ton de la comédie, une première brève incursion dans l’Allemagne nazie (Le Aventuriers de l’Arche perdue se déroulaient au Pérou, aux États-Unis, au Tibet et en Égypte et Empire du soleil traitait de l’invasion de la Chine par le Japon) en montrant les autodafés quatre ans avant de signer La Liste de Schindler . Ainsi, même si le film contient quelques facilités scénaristiquesspoiler: (Indiana retrouve Elsa trop rapidement à Berlin ainsi que l’endroit où est enfermé Marcus) , Indiana Jones et la dernière croisade reste un grand moment de divertissement et est le plus amusant des trois premiers épisodes. Spielberg peut donc terminer son film par un plan montrant nos héros chevaucher au soleil couchant, une image qui lui permet dans son esprit de clore ce qu’il pense alors être une trilogie, ce qui sera le cas pendant… 19 ans.
La dernière croisade est pour moi le volet le plus reussi. Tres palpitant, parfois drôle et farfelu, sans exagerer dans la violence à la fois. Le volet precedent bougeait beaucoup mais c'était plutôt horrible. Les Aventuriers de l'Arche Perdue (premier Indiana Jones) était très bien fait n'empêche. Sean Connery joue très bien le pere d'indy qui rend toujours son fils comme un enfant.