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rogerwaters
143 abonnés
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4,0
Publiée le 21 janvier 2016
Mélodrame qui cherche à dénoncer les méfaits de l’alcoolisme, Merrily We Go To Hell a la particularité d’être réalisé par une des rares femmes présente à Hollywood au début du parlant. Signalons d’ailleurs que si le script fait très théâtral, Dorothy Arzner parvient à le dynamiser grâce à quelques beaux mouvements d’appareil et quelques effets stylistiques vraiment audacieux. On s’implique d’ailleurs facilement dans cette histoire car les personnages sont bien caractérisés et que le duo d’acteurs possède une réelle alchimie. Sylvia Sidney était une actrice très impliquée et elle forme un beau couple avec l’excellent et sombre Fredric March. Au passage, la réalisatrice fait le deuil des années 20, ces années folles où le seul mot d’ordre était la fête permanente. Elle signe une œuvre bien plus sombre qui évoque de temps à autre la crise frappant alors les States. Finalement, on peut penser que la dépression dans laquelle sombrent les personnages est aussi celle d’un pays qui réalise que la fête est finie. En cela, il est urgent de redécouvrir cette œuvre plus intéressante qu’il y paraît de prime abord. Signalons une courte apparition du jeune Cary Grant.