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Alain D.
600 abonnés
3 298 critiques
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3,5
Publiée le 23 février 2019
" Charlot fait une cure" est un court-métrage muet en N&B réalisé en 1917 par Charles Chaplin. Cette comédie, véritable plaidoyer pour la sobriété, nous offre de bons gags et un comique de répétition efficace. Nous y retrouvons l'extraordinaire comédien qu'est Charles Chaplin. Il arrive au sanatorium où des dames chics boivent de l'eau, lui est venu avec son bar personnel. Ce charmeur invétéré va protéger la belle Edna Purviance courtisée par un importun et célèbre colosse barbu interprété par l'incontournable Eric Campbell.
Charlot fait une cure est un court métrage ( d'environ 20 minutes ) où Charlie Chaplin excellent dans le personna ge d'un alcoolique parti faire une cure dans des eaux thermales. Les scènes burlesques sont vraiment bien réalisé pour l'époque, avec une mention spéciale pour la séquences des massages qui est pour moi la plus réussi du film. Un court métrage à découvrir pour les fans de Charlot et qui à le mérite de ne jamais être ennuyeux.
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3,5
Publiée le 25 avril 2014
Un des courts-mètrages les plus cèlèbres de la production Mutual! Pas besoin de chercher bien loin pour dècouvrir aussi que les hèros comiques sont les plus fidèles et les plus exacts chroniqueurs de nos dèmêlès avec la technologie et ses pièges! Parfois, car ce sont des gens sèrieux, ils s'amusent à dènoncer la terrible pression qu'elle exerce sur notre vie quotidienne! Charlie Chaplin et Buster Keaton sont les maîtres en la matière! Quand « Charlot fait une cure » , il tourne sans pouvoir s'arrêter dans une porte à tambour! L'ami Charlot n'est pas plus tendre pour un autre goutteux (Eric Campbell) qui reçoit des coups de pied fort bien placès dans sa jambe malade! Toute l'èquipe est là dans ce « Charlot » estival, riche en gags et en mimes, avec notamment Henry Bergman en masseur qui rèduit à l'ètat de pauvre pantin ses clients! Ne buvez pas l'eau de cette cure thermale, vous pourriez devenir alcoolique sans même le savoir...
Tout le talent comique de Charlot résumé dans ce court métrage : il enchaîne les prouesses physiques et d'une rare inventivité à un rythme étonnant. Seul bémol : une musique entêtante et répétitive dont on se serait bien passé...
Dixième film tourné par Chaplin pour la Mutual, Charlot fait une cure est un film à part. D’abord parce qu’il semble commandité par le mouvement anti-alcoolique, ensuite et surtout parce que Chaplin abandonne (très temporairement) son personnage de Charlot pour incarner le rôle d’un riche dandy. Les premières minutes sont les meilleures avec une cascade de gags autour du fait que l’alcool fait tourner la tête et que les portes à tambour n’arrangent pas les choses ! Il y a aussi le vieux gag classique du pied bandé pour cause de goutte qui devient évidemment la cible de toutes les maladresses de Chaplin, maladresses qui se retournent toujours et de plus en plus contre les autres… La fin est un peu moins pétillante avec les classiques scènes où Chaplin courtise Edna Purviance et où Eric Campbell (le goûteux) vient le contrarier avant, bien sûr, une fin en forme de chute (dans l’eau thermale transformée en alcool).
"Charlot fait une cure" est sans conteste le meilleur court-métrage de Charlie Chaplin et aussi le plus drôle. Les gags tous aussi hilarants les uns que les autres (celui de la porte-tambour, la séance de massage qui ressemble plus à une séance de torture, les pensionnaires de la station thermale qui sont ivres,...) et s'enchainent sur un rythme endiablé. Et l'interprétation de Chaplin et de ses comédiens sonnent le sans-faute. En bref, vous l'aurez compris tout concourt à faire de ce court-métrage un véritable joyau de comédie qui usera considérablement vos zygomates.
Vraiment très drole ! Chaplin s'éprend (encore un fois) d'une jeune et jolie brune aux beaux yeux tout en amusant la galerie avec ses gags qui font mouche ! La scène où la fontaine à eau dont les internes puisent de l'eau est remplie de bouteilles d'alcools que le gérant à jeté du haut de la fenêtre de la chambre de Charlot n'est qu'une scène hilarante parmi tant d'autres ! Rien à dire d'autre à part peut-être la scène sur le banc avec la femme et son chiens : on voit clairement que c'est une peluche mais comme c'est une comédie burlesque, ça n'a pas d'influence sur le film, justement, ça montre que le film ne se prends pas au sérieux ! Bref, un film très agréable à regarder avec une réalisation bonne pour l'époque et une distribution (dont Chaplin connait le secret) parfaite !
Un excellent Charlot, dans la lignée de "The adventurer". Une mise en scène de folie, des gags qui s'enchevêtrent, et une romance très bien dosée permettent au spectateur de ne pas s'ennuyer un instant. La scène des massages est absolument tordante.
Très bon court où Charlot, très porté sur la boisson, vient faire un séjour dans un établissement de cure. Bien entendu le personnage va transformer ce lieu en zone d'anarchie en saoulant tous les patients et en faisant tourner sa séance de massage en match de catch avec le masseur.
La durée de ce petit joyaux du cinéma n'est pas 1 h 37 (comme il est indiqué ici) mais 31 mn... C'est probablement le plus mésestimé des film de Chaplin, période Mutual (1917 ! Charlot, grand amateur d'alcools forts, doit faire une cure de désintoxication, dans une station... hydrothermale! Ici Charlot n'est plus un vagabond. C'est un homme "aisé" que sa "maladie" - son "vice" - isole. On retrouve évidemment les personnages archétypiques qui interviennent dans d'autres films de Chaplin: le gros bourgeois libidineux (Eric Campbell), les vieilles rombières, les serviteurs obséquieux et vicieux et la jolie femme (Edna Purviance) généreuse, mais très naïve dont Charlot tombe évidemment immédiatement amoureux. Mais ici le seul personnage mobile ("vivant") c'est Charlot. Aux rôles secondaires sont attachés des lieux particuliers qu'ils ne quittent (presque) pas: le gros bourgeois dans le hall d'entrée, le garçon d'hôtel dans la chambre de Charlot (près de sa malle-cave!), les pimbêches autour de la fontaine (l'eau abhorrée par Charlot!)... Cette mise en scène est simplement géniale ! Charlot virevolte d'un lieu à l'autre, tournoie avec le portillon, coince le pied du gros bourgeois goûteux, minaude derrière un rideau, esquisse un ballet dans la salle de massage, ruse avec son chapeau et une peluche pour éviter de boire de l'eau... Les objets deviennent des acteurs à part entière: le portillon d'entrée, la malle, le rideau, le radiateur, etc. Tout au long de ce film extraordinaire, la pantomime est transcendée en un ballet burlesque, délirant, culminant dans un gigantesque final éthylique qui fera vaciller la foule des riches curistes guindés. Avec « Charlot pompier » c’est ici un sommet de l’art chorégraphique de Chaplin. Et en plus c’est réellement marrant ! Ah les trois rombières complètement saoules! Un grand, très grand film de Charlie Chaplin hélas bien trop méconnu! Faites voir ce film à vos enfants !