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ChauvelCinema
18 abonnés
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2,0
Publiée le 14 mai 2011
Un joli conte foutraque mis en scène par un ex-Monty Python avec des ex-Monty Python dedans. Evidemment, leur esprit et humour pèsent fort sur le film, même si ce dernier accuse tout de même un sérieux manque de rythme et semble largement fait de bric et de broc. L'autre Terry, Gilliam, aurait sans doute fait mieux...
Fort critiqué à sa sortie, ce "Erik le Viking" semble apparemment se bonifier avec le temps. En effet, quel plaisir de voir Terry Jones aussi à l'aise pour nous offrir des aventures totalement décalées et la plupart du temps irrésistiblement drôles. Le défaut principal du film reste alors que ce dernier manque vraiment d'ampleur, Jones semblant surtout s'être appuyé sur l'idée de délire, les décors s'en ressentant alors et l'ensemble ne ressemblant ainsi jamais à une grande fresque, ce qui aurait alors rendu le spectacle encore plus fameux. Toutefois, cela est loin d'être dramatique. Car il est vraiment difficile de résister à cette humour "so British" typiquement Monty Python, faits de situations absurdes particulièrement désopilantes et de jeux sur les mots absolument irrésistibles. Le film ressemble alors à un "non-sense" le plus total à bien des reprises, et c'est finalement cela qui est réjouissant : voir un univers aussi codifié que celui des Vikings passé à la moulinette avec dérision par Terry Jones. De plus, la dernière partie s'avère étonnament belle esthétiquement, les idées quant à elles continuant de fourmiller durant 100 minutes. Bref, si on n'atteint jamais le génie absurde et jubilatoire d'un "Sacré Graal", "Erik le Viking" n'en demeure pas moins une très bonne comédie, extrêmement plaisante et réjouissante, ce qui la rend évidemment fort recommandable. Une très bonne surprise!
Alors merci au film de m'avoir appris que le dieu Odin était un petit morveux qui mérite une bonne taloche! Bon pour passer aux choses plus sérieuses, "Erik le Viking" est un film inégal. Il y a franchement certains moments d'hilarité, comme la scène qui débute le film ou les séquences avec Terry Jones, où on retrouve la véritable verve des Monty Python. Mais il y a parfois des moments de flottement qui nuisent souvent au résultat d'ensemble où on était en droit de s'attendre à plus de délire. Par contre, les scènes à caractère plus fantastique et l'aspect historique sont très réussis et donne beaucoup de crédilité à l'ensemble, et est un très bonne exemple du soin particulier que les Monty mettaient dans toutes leurs mises en scène. Peut-être manque-t-il juste les six Monty Python pour que cela fonctionne totalement.
Bavard, lourdingue, poussif, sans rythme et peu intéressant. La distribution déçoit avec un Tim Robbins bourrin, une Eartha Kitt agaçante et un Terry Jones en pleine crise de cabotinage, et ne parlons pas des seconds rôles… A sauver la très belle Imogen Stubbs non pas pour son rôle mais pour sa présence, quelques rares scènes qui retiennent l'attention et quelques plans jolis par ci par là. Vraiment pas de quoi s'affoler.
Un récit d'aventure ou le héros, Eric le Viking, part en quète de civisme et de paix après des années de batailles, idée de scénario plutot plaisante développé par les Monty Pythons. S'en suit un film plaisant truffés de trouvailles (la cape invisible ou l'ile paradisiaque) mais aussi laborieux avec des effets spéciaux et des raccords un peu grossiers. Ca participe au charme ceci dit, mais ce voyage ne transporte complètement pas le spectateur.
Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour, mais voilà un film des Monty Python complètement raté ! L’histoire de ce voyage initiatique d’un viking voulant « élever » ses compatriotes en les rendant moins violents est molle du genou, les gags tombent souvent à plat voire ne sont pas drôles du tout et certains acteurs cabotinent à outrance de manière insupportable ! Le tout est accompagné de décors cheap au possible donnant au tout l’allure d’un spectacle d’école de fin d’année ! Terry Jones coupable de ce métrage s’octroie un rôle ridicule mais l’autre Terry (Gilliam) aurait-il mieux fait ?
Tourné en 1989, "Erik le viking" peut être considéré comme le dernier film des Monty Python, bien que de la bande, seul Terry Jones et John Cleese soit encore présent dans ce film. Mais l'esprit lui est intact dès la première scène du film avec Tim Robbins (encore jeune acteur à l'époque) en viking qui tente de violer une fille se plaignant de sa maladroitesse. Le film fut relativement mal accueillit à l'époque, peut-être dut au fait que Terry Jones voulut en faire un conte pour enfants que personne n'attendait. Les gags de ce faits ont souvent moins de sous entendus que dans les 3 films des Monty Python, mais restent hilarants. Enfin il faut signaler que le film contient pas mal d'effets spéciaux, mais qui datent d'avant l'avénement du numérique. De ce fait ils ont prit un sérieux coup de vieux et sont même souvent très mal fait.
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 23 avril 2021
C'est incroyable de voir plusieurs ex Monty Python avec un gros budget, des Vikings et Tim Robbins coopérer pour faire un film long pesant et terriblement ennuyeux. Je voulais tellement aimer ce film mais j'ai fini par le déteste. C'est vraiment étonnant que le résultat soit si mauvais comment peut-on rendre une comédie épique de Vikings ennuyeuse et pas drôle quand il y a tellement de possibilités de s'amuser et de s'exciter mais tout cela n'aboutit à rien. Alors qu'est ce qu'on a des décors étonnants qui ont dû coûter une fortune des moments occasionnellement intéressants (aussi brefs soient-ils) des personnages stériles et inintéressants et aucune impression qu'un montage ou une réécriture du scénario ait été effectué à un quelconque moment. Peut-être était-ce drôle pour ceux qui ont participé à sa réalisation mais le public en reste bouche bée. Malgré le travail de quelques anciens membres des Python il semble n'avoir rien à voir avec la brillante émission ou leurs films...
Je n'ai pas reussi a accrocher. Je me suis ennuyée. Je mets une étoile parce que ce n'est pas un navet il y a quand même quelques moments drôles mais ça ne casse pas trois pates à un canard !
Construit comme un conte merveilleux, ce film se prend vite les pieds dans le tapis de ses élucubrations même si la fin relève un rien l'ensemble.
Un montage fait à la hache, une réalisation effectuée par des esclaves vikings, des effets spéciaux dignes du IXème siècle, des acteurs au jeu insipide comme un jour sans soleil (à l'exception notable d'Eartha Kitt et d'Imogen Stubbs, hélas trop méconnue), un scénario poussif et poussiéreux comme une saga islandaise traduite en moldo-coréen, ce film est une insulte aux Monty Python et aux légendes scandinaves.
Chaque gag tombe à l'eau par défaut de synchronisation. Tout est exagérément bête. Je crois que si Benny Hill avait réalisé un film sur les vikings, il eût été plus drôle.
Au final, ce film symbolise l'après-Monty Python à la perfection. La preuve ? Terry Gilliam n'est pas de la partie. On en finirait par regretter la série Vikings ou le Jabberwocky. C'est dire !
Une comédie avec du potentiel qui fait sourire et ne se prend pas au sérieux mais qui laisse quelques regrets car certaines bonnes idées ne sont pas toujours bien exploitées. Le doute subsiste à savoir si la réalisation joue le style amateur ou si elle est vraiment limitée.
J'adore ce côté absurde qui fait le charme des monthy pithon . Dans ce film, ça se passe chez les vikings mais ça pourrait être n'importe où. Le plaisir est là
Un faux dernier long des MONTY PYTHON qui en disait long sur le passé de la troupe. Le ridicule de la condition Viking et des questions (absentes ?) existentielles et autres réflexions sur l’évolution des mœurs barbares constituent sans aucun de doute un terrain de jeu idéal pour s’offrir les délires les plus improbables comme cette arrivée sur cette île grecquo-brésilienne. Une sorte d’adaptation aussi libre de « Pourquoi j’ai mangé mon père » que celle de « 1984 » par Terry GILLIAN. Moins hilarant que les trois films connus des MONTY, on reste souvent coincé entre le bon jeux de mots, le gag lourd et la pirouette visuelle laissant place à une certaine fraîcheur intemporelle (la cape invisible). Je conseille vivement aux personnes dépitées par le visionnage de « Valhalla Rising » d’enchaîner avec « Erik le viking » : il n’existe pas de mauvais vikings mais rien que de mauvais barbares.