Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
belo28
68 abonnés
1 130 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 4 août 2012
Un excellent film! Tout d'abord par son scénario qui ne vieilli pas et plus encore maintenant que la crise le réactualise! Ensuite pour ses acteurs: George C. Scott en tête suivi de Paul Newman! Pour finir visuellement le film est très aboutit et très réussi!
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 5 janvier 2010
Imaginiez vous qu'un jeu aussi inoffensif que le billard puisse être aussi dangereux! Superbement mis en scène par Robert Rossen qui a su reconstituer avec brio l'atmosphère tendue et enfumèe des salles de billards, les ruses et les combines des adversaires, "The Hustler" bènèficie d'un jeu d'acteurs remarquables et revient aux frèmissement obscurs de "Body and Soul" avec John Garfield mais avec en plus une touche rèellement sentie dans l'intimisme et la direction d'acteurs: Paul Newman y trouve l'un de ses meilleurs rôles en jeune prodige et Jackie Gleason, extraordinaire et laconique en champion de billard, ne s'en laissant pas conter par Newman, recevra l'Oscar du meilleur second rôle pour sa performance! Quant à Piper Laurie, enfermèe dans son alcoolisme, elle se dèpasse en paumèe boiteuse et suicidaire! A noter que Martin Scorsese a mis à nouveau en scène le personnage d'Eddie, toujours interprètè par Paul Newman, dans le superbe "The Color of Money", où ce dernier passe le relais à Tom Cruise! Un film admirable et très pessimiste avec de spectaculaires plans panoramiques en noir et blanc...
De ce film mythique, une suite sera faite en 1986, "La Couleur De L'Argent" de Scorcese, où Newman, reprenant son rôle culte d'Eddie Felson, croisera le fer du billard avec le jeune Tom Cruise. En attendant, ce premier film est assurément un des plus grands films de Newman. A ne pas confondre, bien sûr, avec "L'Arnaque" (heureusement, les titres originaux sont totalement différents des titres français). "L'Arnaqueur" est un film immense sur le billard, un chef d'oeuvre à voir absolument.
Un film magistral, inégalé dans le genre. Robert Rossen signe de loin son meilleur film, grace à une brillante mise en scène donc, mais aussi grace à une atmosphère particulièrement bien rendue. Il faut dire que le noir et blanc donne un relief assez incroyable à ce film. Les personnages sont quant à eux brillamment campées par des acteurs en état de grace, à l'image de Piper Laurie et surtout Paul Newman, qui tient ici le rôle de sa vie. Un chef d'oeuvre!
Un excellent film sur la psychologie du jeu, ou Paul Newman excelle comme toujours dans son personnage trop fougueux. Un classique qui aura droit à une suite réalisée par Martin Scorsese.
L'Arnaqueur est une fresque de la modernité vue à travers le prisme du jeu : il dévoile les masques des "pervers, sournois et estropiés" animés par le pragmatisme de l'argent, met la notion de "talent" à l'épreuve... Nous sommes devant toute l'intelligence de l'oeuvre, concise dans l'intrigue, bien développée. Cependant, et ce malgré une esthétique intéressante et de belles performances d'acteurs, elle a une certaine aridité dans les émotions ; et ainsi ne soulève pas vraiment les passions.
Le rôle, pour moi, le plus marquant du grand Paul Newman, grand, beau, classe, élégant en toute circonstance. Dans ce film il est plus que sincère dans son rôle d'Eddie Felson (qu'il retrouvera plus tard chez Scorsese). Le film lui bénéficie d'une chouette ambiance, de très beaux plans lors des parties de billards, ce film est un vrai plaisir. Même si l'histoire d'amour en second plan aurait pu ne pas figuré du tout dans le film, mais bon, il fallait bien placer ça dans un film avec un personnage tel que le personnage de Felson.
Robert Rossein parvient à filmer le monde du jeu avec un ton si pessimiste que sa vision du monde des paris et des salles de billards semble parfaitement adaptée à son film noir. Au-delà de la photographie très obscure et de la prestation pleine d’intensité du casting, dans lequel George C. Scott m’a davantage impressionné que Paul Newman, la puissance du film me semble provenir de la tension ressentie au cœur des interactions entre les personnages d’où naissent la passion, le suspense et même certaines interrogations philosophiques sur l’honnêteté et le triomphalisme facile.
Le grain sec et lumineux, l'image nette et le son parfait, le cadrage inouï, la direction d'acteurs et la musique sans faute... Robert Rossen fait ici plus qu'adapter le roman de Walter Tevis sur grand écran, il propose un voyage visuel des plus éblouissants. Les scènes sont lentes, intenses, travaillées, reposant complètement sur les épaules du fantastique Paul Newman et des impressionnants Jackie Gleason et George C. Scott. Newman, c'est Eddie Felson, le frimeur, la belle gueule toujours souriante, le jeunot qui porte bien son nom, rapide comme l'éclair pour défier les plus grands mais qui tombe de plus belle. Scindé en trois parties, L'arnaqueur propose une belle leçon de vie, celle de la jeunesse insouciante et irrespectueuse mais aussi sur l'art de se remettre en question, de se relever d'un échec, de se battre pour une passion, une passion qui n'est nulle autre que le billard ici bien sûr, et par conséquent à travers ces parties magnifiques, au suspense parfois insoutenables quant à la tension dramatiques qui en ressort.
Robert Rossen met remarquablement en scène les aventures de l'arnaqueur Eddie Felson , ayant choisi un Paul Newman dans un de ses meilleurs films transmettant son véritable charisme a chaque scène. Le réalisateur restitue les salles sombres et mystérieuses salles de billard , lieu d'absolues tabagies. Sa mise en scène est absolument passionnée et passionnante, qui rend un engouement pour le billard au spectateur assez hallucinant. Les seconds rôles tiennent toutes leurs promesses , Scott, Laurie , Gleeson. Le cadrage parfait , le contraste des salles obscures de billard et du jour de la ville rendue par une superbe photographie et le son net rende un film esthétiquement parfait aussi. A travers le billard , Rossen enseigne l'art de se battre pour sa passion , art qui débouchera sur le dramatique. Plus que du cinéma, ce film est un chef d'oeuvre .
Eddie Felson, jeune joueur de billard et un peu tête brulée cherche à plumer des clients jusqu'au jour où il réalise son rêve d'affronter Minnesota Fats. Le scénario est bien construit et plutôt intéressant, pas besoin d'être fan de billards pour si intéressé. Certaines scènes sont superbe, notamment celle dans les salles de billards enfumées. Entre alcool, ambition, égoïsme et billard, l'arnaqueur est captivant de bout en bout. La réussite tient aussi d’excellentes interprétations, à commencer par un très charismatique Paul Newman, sans oublier Piper Laurie et Jackie Gleason. Le noir et blanc est sublime, ce qui favorisera une très belle photographie. L'arnaqueur est aussi un portrait cynique et triste de la nature humaine et une description très froide d'un monde où la victoire compte avant toute chose. Un très bon film, porté sur les épaules d'un grand Paul Newman.