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Votre avis sur Babylon A. D. ?
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Adaptation renié par Kassovitz au moment de sa sortie, "Babylon AD" porte les stigmates du film repris en mains par ses producteurs et ne parvenant pas à trouver son ton (voir dans le même genre le remake de "Rollerball"). A vouloir standardiser le film à coup de scènes d’action tapageuses et de love story inutile, les producteurs ont enlevé toute son originalité à l’entreprise. Pourtant, le film était ambitieux sur le papier mais difficile de s’y retrouver entre la quête personnelle de Toorop, le rôle mal défini de Aurora ou encore les implications des différents groupes de méchants. D’ailleurs, le film balance beaucoup trop d’intrigues sans jamais prendre le temps de s'intéresser suffisamment à une seule, que ce soit le passé de Toorop, le processus de résurrection, l’intérêt d’Aurora pour les Néolites et ses liens avec Soeur Rebecca ou encore le final qui tombe à plat. Quant au casting, il n’est pas des plus convaincants avec un Vin Diesel qui fait du Vin Diesel (la grosse brute avec un coeur bien caché), une Michelle Yeoh dont on sait dès le début qu’elle a été engagée pour se battre, une Mélanie Thierry assez pénible et des 2nds rôles qui assurent le minimum syndical dans des rôles malheureusement bien pauvres voire un brin ridicules (Gérard Depardieu, Lambert Wilson, Charlotte Rampling, Jérôme Le Banner…). "Babylon AD" n’est pas non plus un naufrage total notamment grâce à quelques scènes sympas (la première crise d’Aurora, la scène de baston dans la rue…), une BO pas vilaine et des effets spéciaux dans l’ensemble réussis. Reste qu’à la place d’une oeuvre atypique, on a eu le droit à un film de producteurs, pas forcément désagréable mais sans âme ni même la moindre originalité. Dernier point noir : la voix française de Vin Diesel, outrageusement grave quand il parle doucement mais franchement ridicule quand il s’énerve !
defleppard
Je m'attendais à bien pire par rapport aux "bruits". 2 étoiles tout de même !
La gestation aura été presqu’aussi chaotique que le monde qu’il dépeint, mais Mathieu Kassovitz signe enfin son grand retour avec “Babylon A.D.”, transposition sur grand écran du “Babylon Babies” de Maurice G. Dantec. Mais du pavé, réputé inadaptable, de ce dernier, il ne reste ici que le fantôme, vaporisé au milieu de cette decevante course-poursuite d’1h40, réalisée sous l’influence conjointe de “Blade Runner” et des “Fils de l’homme”. Deux références aussi évidentes que néfastes pour un film qui est loin d’en posséder l’envergure, malgré la crédibilité du futur représenté et un rythme plutôt soutenu. Un peu trop cependant, puisque l’atmosphère peine à s’installer, que le récit progresse trop vite et que, du coup, les scènes d’action tombent presque toutes comme des cheveux sur la soupe. Dans de telles conditions, forcément, les acteurs n’ont pas grand chose à jouer. Et si Vin Diesel tient la route dans la peau du mercenaire Toorop, ce n’est malheureusement le cas de Mélanie Thierry, pourtant au centre de l’intrigue, mais aussi transparente qu’elle l’était dans “Chrysalis”. Difficile, dans ce cas, de ne pas voir dans le “A.D.” du titre les initiales de “Adaptation Décorative”.
Un bon film d'action sans réél temps mort qui permet de passer un bon moment malgré une histoire très (trop) complexe. Le film mélange l'aspect futuriste de notre société avec le côté sombre (pays pauvre, technologie, etc...) pour rendre encore plus anacronique ce récit.
Finalement ce film est assez conventionnel et sans véritable nouveauté mais qui ravira les fan de vin diesel et d'action (même si on pouvait s'attendre à mieux et plus spectaculaire mais cela rend le personnage plus quelconque.)
Finalement ce film est assez conventionnel et sans véritable nouveauté mais qui ravira les fan de vin diesel et d'action (même si on pouvait s'attendre à mieux et plus spectaculaire mais cela rend le personnage plus quelconque.)
Abarai
"Babylon A.D." n'est pas un bon film. Malgré des décors intéressants, une mise en scène efficace et quelques scènes d'action bien senties, le film de SF de Mathieu Kassovitz pêche par son scénario, et son acteur principal. Vin Diesel y est plus insipide que jamais, et son manque de motivation dans son rôle est flagrant. Un gros point noir.
Comparable à celle des "Fils de l'homme", l'histoire se termine ici avec un intérêt discutable. spoiler:
Tout un périple juste pour qu'une fille accouche... d'accord. spoiler:
Pour un film d'anticipation, la seule chose réussie est la retranscription de New York.
Comparable à celle des "Fils de l'homme", l'histoire se termine ici avec un intérêt discutable. spoiler:
Tout un périple juste pour qu'une fille accouche... d'accord. spoiler:
Pour un film d'anticipation, la seule chose réussie est la retranscription de New York.
Henrico
Après son excellent Gothika, crétinement boudé par la critique en général, Mathieu Kassovitz nous sert ici un fadasse film d’anticipation. Les prestations de Charlotte Rampling, Lambert Wilson et Michelle Yeoh ont beau être d’une perfection charismatique, la mise en scène et les prises de vue ont beau être d’un dynamisme et d’une sophistication époustouflants, Babylon A.D. regorge de trop nombreuses répliques d’une désespérante platitude, et souffre d’un scénario qui n’est rien moins qu’un honnête patchwork d’éléments pris ici et là dans plusieurs films précédents du même genre ; entre autres « Les Fils De L’Homme » pour l’histoire et « Blade Runner » pour l’ambiance. Babylon A.D donne aussi l’occasion d’analyser le cas de Vin Diesel, qui à l’exception de « Jugez-Moi Coupable », semble multiplier les prestations médiocres et stéréotypées de dur à cuire. L’antithèse de Bruce Willis qui pourtant dans le même registre, et dans des films parfois aussi médiocres, parvient, malgré tout, à faire éclater d’authentiques et exceptionnelles qualités de comédiens. Le choix de Kassovitz pour Vin Diesel est très révélateur de la façade « rebelle subversif » du réalisateur derrière laquelle se vautre un consommé de gauchisme politiquement correct et d’opportunisme. Tout cela, fort visible dans « La Haine », « Assassins », et dans plusieurs de ses courts-métrages.
tiré de la nouvelle de Maurice Dantec "Babylon Babies" qui a fait fureur,ce film était des plus prometteurs mais aussi des plus risqués,l'auteur ayant annoncé à Kassovitz qu'il lui donnait carte blanche à transposer ce qu'il voulait à l'écran.Mais dés le début du film,le ton est donné:voix VF de Vin Diesel racailleuse,musique rap agressive,ambiance apocalyptique,groupe commando acrobatique,ça sent presque la production Besson.
Pour ce qui est du scénario,il cherche à faire compliqué,partant parfois meme sur le chemin du ridicule,en supprimant certaines grandes lignes du livre de Dantec,à instaurer le suspense,jusqu'à la fin,pour des révélations qui finalement ne cassent pas de briques,voire meme inutiles.
Malgré des décors époustouflants et très réalistes d'une ère soviétique déchirée,on passe à une cité New Yorkaise qui rappelle trop Blade Runner ou A.I.,mais d'une qualité graphique inférieure.
On espère ainsi trouver réconfort dans les scènes d'action,mais non.pourtant,il y en a,mais elles sont plus un défilement d'images stroboscopiques indescriptibles,parfois combinées avec des passages en Bullet Time pour lui donner un style découvert dans Matrix.
Une mise en scène très mauvaise...
Un casting de premier choix,mais un jeu d'acteurs très faible qui amènent à des personnages trop peu développés(Depardieu a un role vraiment lamentable pour ce qu'on imaginait).
Oubliant que la période de "La Haine" est révolu,Kassovitz a voulu faire de son style visuel,qui ne fait pas l'unanimité,une production à l'américaine.
Il faut avouer que la production n'a pas joué en faveur du réal,qui ne lui accorde que 60 millions de dollars,pour un film qui devrait en utiliser le double,et qui ne lui facilite pas la tache en perturbant ou interrompant le chantier du film.
en bref un film à voir une fois,et une fois vu,vite oublié.
Pour ce qui est du scénario,il cherche à faire compliqué,partant parfois meme sur le chemin du ridicule,en supprimant certaines grandes lignes du livre de Dantec,à instaurer le suspense,jusqu'à la fin,pour des révélations qui finalement ne cassent pas de briques,voire meme inutiles.
Malgré des décors époustouflants et très réalistes d'une ère soviétique déchirée,on passe à une cité New Yorkaise qui rappelle trop Blade Runner ou A.I.,mais d'une qualité graphique inférieure.
On espère ainsi trouver réconfort dans les scènes d'action,mais non.pourtant,il y en a,mais elles sont plus un défilement d'images stroboscopiques indescriptibles,parfois combinées avec des passages en Bullet Time pour lui donner un style découvert dans Matrix.
Une mise en scène très mauvaise...
Un casting de premier choix,mais un jeu d'acteurs très faible qui amènent à des personnages trop peu développés(Depardieu a un role vraiment lamentable pour ce qu'on imaginait).
Oubliant que la période de "La Haine" est révolu,Kassovitz a voulu faire de son style visuel,qui ne fait pas l'unanimité,une production à l'américaine.
Il faut avouer que la production n'a pas joué en faveur du réal,qui ne lui accorde que 60 millions de dollars,pour un film qui devrait en utiliser le double,et qui ne lui facilite pas la tache en perturbant ou interrompant le chantier du film.
en bref un film à voir une fois,et une fois vu,vite oublié.
Babylon A. D. avait, sur le papier, tout ce qu'il fallait pour être le nouveau Blade Runner, à commencer par un réalisateur de talent (Mathieu Kassovitz), un fond scénaristique intéressant dans le domaine de la science-fiction et quelques pensées philosophiques sur notre société. Mais malheureusement, le film est très loin d'atteindre ce sommet. Surtout qu'au lieu d'être un long-métrage puissant tel Les Fils de l'Homme, Babylon A. D. a les airs d'une série B américaine ou bien d'une production Besson (au choix) qui , en plus, n'explose à aucun moment pour satisfaire les férus d'action (les scènes étant peu nombreuses et inintéressantes). Sans parler d'un scénario à la fois incompréhensible (cette société futuriste est juste survolée et non détaillé) et trop fade (tout comme l'ambiance, rendue énervante par la bande son). Et puis, c'est quoi cette voix française donnée à Vin Diesel? Reste un honnête casting. Mais l'intérêt du film reste bien mystérieux...
HamsterPsycho
Décidemment, les films US de Kassovitz sont des déceptions. Déjà Gothika était une arnaque pas croyable, on aurait pu se dire qu'avec une base issue de Dantec, ce serait mieux. Mais en fait non. Ne connaissant pas les romans de Maurice G. Dantec, je parle ici uniquement du film. Je ne suis pas arrivé à réellement m'intéresser; le fond de l'histoire n'est pas intéressant en soi. Peut-être trop axé sur l'action pure pour ne pas assez développer des enjeux plus profonds. A oublier.
Babylon A.D. ou comment transformer l’ambition en fantasme. Kassovitz aurait été compétent, l’a même peut-être été, mais la 20th a cru bon de prendre les commandes sur son terrain : Diesel, casté de force, ne s’est pas entendu avec le réalisateur, puis le film a été monté à coups de machette & on n’a plus aucune idée de ce qui reste du projet de Kassovitz. Peut-être ne le sait-il plus lui-même.
Dommage, car c’était prometteur de tripoter les clichés à l’américaine, même si ça sentait l’injection de Riddick. Fantasme donc du Vin Diesel badass, à qui on ne demande aucun effort d’adaptation. Fantasme aussi du Vin Diesel charmeur, dont on n’a pas pu s’empêcher de faire un plan sensuel totalement inutile & orphelin. Fantasme du Depardieu russe qui ramasse les miettes en tant que VIP. Fantasme enfin d’une dystopie remarquablement absente du voyage de 10 000 km qu’entreprennent les personnages presque comme si de rien n’était, à part des scènes fortes qui ne donnent aucun sens de la distance. Pendant un moment, on se demande en fait tout simplement ce qu’on fait dans le film.
Au moins, on décrochera difficilement du film malgré ses lourdeurs, car il est dense aussi bien visuellement que sonorement, comme quoi même si on a taillé dans le tas à grands coups de ciseaux, on l’a fait bien. Les personnages ne s’effritent pas trop, étant de toute manière confrontés à des pressions scénaristiques relativement faibles : partir, bastonner, s’enfuir, faire un coup d’éclat, échanger deux-trois mots pour rappeler qu’on est humains, puis recommencer.
Ne nous attachant nulle part, le film commet presque un affront en jouant avec des sentiments familiaux qui arrivent comme un cheveu sur la soupe dans un méli-mélo politique opaque alors qu’il bâcle totalement la fin – rarement un film américain se sera-t-il attardé si peu dans l’émotion dégoulinante, mais il y avait peut-être un juste milieu à trouver, non ? Non que le film y arrive où que ce soit, ce qui est peut-être le symptôme d’un artiste qui voulait en finir. Avec son œuvre, s’entend.
https://septiemeartetdemi.com/
Dommage, car c’était prometteur de tripoter les clichés à l’américaine, même si ça sentait l’injection de Riddick. Fantasme donc du Vin Diesel badass, à qui on ne demande aucun effort d’adaptation. Fantasme aussi du Vin Diesel charmeur, dont on n’a pas pu s’empêcher de faire un plan sensuel totalement inutile & orphelin. Fantasme du Depardieu russe qui ramasse les miettes en tant que VIP. Fantasme enfin d’une dystopie remarquablement absente du voyage de 10 000 km qu’entreprennent les personnages presque comme si de rien n’était, à part des scènes fortes qui ne donnent aucun sens de la distance. Pendant un moment, on se demande en fait tout simplement ce qu’on fait dans le film.
Au moins, on décrochera difficilement du film malgré ses lourdeurs, car il est dense aussi bien visuellement que sonorement, comme quoi même si on a taillé dans le tas à grands coups de ciseaux, on l’a fait bien. Les personnages ne s’effritent pas trop, étant de toute manière confrontés à des pressions scénaristiques relativement faibles : partir, bastonner, s’enfuir, faire un coup d’éclat, échanger deux-trois mots pour rappeler qu’on est humains, puis recommencer.
Ne nous attachant nulle part, le film commet presque un affront en jouant avec des sentiments familiaux qui arrivent comme un cheveu sur la soupe dans un méli-mélo politique opaque alors qu’il bâcle totalement la fin – rarement un film américain se sera-t-il attardé si peu dans l’émotion dégoulinante, mais il y avait peut-être un juste milieu à trouver, non ? Non que le film y arrive où que ce soit, ce qui est peut-être le symptôme d’un artiste qui voulait en finir. Avec son œuvre, s’entend.
https://septiemeartetdemi.com/
Je ne comprends toujours pas pourquoi la presse et certains spectateurs s'acharnent sur ce film, à moins que ce ne soit sur Kassovitz lui-même. Babylon A.D., malgré une critique épouvantable, est au contraire une bonne surprise. Mathieu Kassovitz n'a plus à prouver qu'il sait réaliser des films. La mise en scène est impeccable. Le seul petit reproche sans doute réside dans la construction du film : 2 tiers du film sont consacrés au voyage et à ses péripéties, prétexte à de nombreuses scènes d'action. Mais le dernier tiers est consacré aux explications, révélations et semble du coup précipité. Toute la galerie de personnages de la fin (Rampling, Wilson, Depardieu) nous est balancée sans qu'on prenne le temps d'en saisir l'importance. Dommage.
Mais Vin Diesel en impose par son corps massif et laisse transparaître plein de malice dans son jeu et son regard. Il est très bien. Et puis coup de cœur pour un effet incroyablement efficace : un cut monstrueux sur du noir et du silence en pleine scène d'action tonitruante. On pense une fraction de seconde à une panne projo, mais non...
Mais Vin Diesel en impose par son corps massif et laisse transparaître plein de malice dans son jeu et son regard. Il est très bien. Et puis coup de cœur pour un effet incroyablement efficace : un cut monstrueux sur du noir et du silence en pleine scène d'action tonitruante. On pense une fraction de seconde à une panne projo, mais non...
C'est plutôt décevant. ça commence pas mal, le film a un fort potentiel vu le casting, et avec Mathieu Kassovitz aux commandes, ça fait envie. Hélas, au fur et à mesure que le film avance, l'histoire plonge dans le n'importe quoi, l'action se fait moribonde, et finalement, c'est la déception qui l'emporte, vu la médiocrité inattendue de l'ensemble. Mathieu Kassovitz gâche son talent.
« Dieu nous a laissé le monde pour savoir ce que l’on allait en faire ».
Basé sur un contexte futuriste extrêmement déprimant « Babylon A.D » montre des sites dévastés, explosifs bien à l’est d’une France voyeuriste encore protégée de ces images hallucinatoires.
De la Serbie à Vladivostok toute une faune mal rasée ne fonctionne plus que par elle-même. Tout ça fait bien peur en respectant un processus cinématographique à la mode montrant un puzzle de républiques yougoslaves ou Albanaises en miettes hyper dangereuses dévastées, gangrénées par le terrorisme et la mafia.
En parallèle de la situation apocalyptique des lieux l’opus déverse de la baston à tour de bras avec de temps en temps l’agréable refuge émotionnel et réactionnaire du beau visage de Mélanie Thierry stupéfaite devant les ravages d’une violence inconnue.
Proche par instants des « fils de l’homme » d’Alfonso Cuarón
dont il reproduit bien souvent la crasse urbaine « Babylon Ad » quitte la voie royale d’un sujet captivant l’imaginaire de chaque génération par une action basique.
La poursuite contre les scooters des glaces assassine était-elle indispensable ? Par ce regrettable défoulement inutile l’œuvre déjà fragilisée se retrouve sur le flanc.
Le mythe de l’élue indispensable et derniere chance d’un redémarrage avant l’anéantissement total est intéressant. De plus les progrès d’un rustre à la voix Française impossible s’humanisant au cours d’un parcours initiatique est à prendre en considération.
Cet antidote Théologique déversé dans un océan Babylonien reste bien conventionnel en préférant dévoiler un très beau tatouage sous la douche plutôt que d’argumenter sérieusement sur un état des lieux mondial sinistré.
Un point positif cependant la très belle et trop rapide visite de nuit d’un Manhattan surdimensionné.
Basé sur un contexte futuriste extrêmement déprimant « Babylon A.D » montre des sites dévastés, explosifs bien à l’est d’une France voyeuriste encore protégée de ces images hallucinatoires.
De la Serbie à Vladivostok toute une faune mal rasée ne fonctionne plus que par elle-même. Tout ça fait bien peur en respectant un processus cinématographique à la mode montrant un puzzle de républiques yougoslaves ou Albanaises en miettes hyper dangereuses dévastées, gangrénées par le terrorisme et la mafia.
En parallèle de la situation apocalyptique des lieux l’opus déverse de la baston à tour de bras avec de temps en temps l’agréable refuge émotionnel et réactionnaire du beau visage de Mélanie Thierry stupéfaite devant les ravages d’une violence inconnue.
Proche par instants des « fils de l’homme » d’Alfonso Cuarón
dont il reproduit bien souvent la crasse urbaine « Babylon Ad » quitte la voie royale d’un sujet captivant l’imaginaire de chaque génération par une action basique.
La poursuite contre les scooters des glaces assassine était-elle indispensable ? Par ce regrettable défoulement inutile l’œuvre déjà fragilisée se retrouve sur le flanc.
Le mythe de l’élue indispensable et derniere chance d’un redémarrage avant l’anéantissement total est intéressant. De plus les progrès d’un rustre à la voix Française impossible s’humanisant au cours d’un parcours initiatique est à prendre en considération.
Cet antidote Théologique déversé dans un océan Babylonien reste bien conventionnel en préférant dévoiler un très beau tatouage sous la douche plutôt que d’argumenter sérieusement sur un état des lieux mondial sinistré.
Un point positif cependant la très belle et trop rapide visite de nuit d’un Manhattan surdimensionné.
Je ne sais pas ce que concevait originellement M.Kassovitz mais ces américains (derrière la production) ont tout gâché ! L'histoire assurait pourtant de bonnes scènes d'actions/combats et les décors, qui bizarrement me rappellent un peu ceux du film "les fils de l'homme", pour le côté futur chaotique, sont plutôt réussis. La photographie aussi est pas mal. Mais au final je ressens comme du bâclage qui fait de ce film une bonne idée au potentiel non-exploité.
Dommage.
Dommage.
Kassovitz avait de quoi faire un superbe film de SF mais on doit se contenter d'un film d'action musclé sans queue ni tête. Vraiment dommage !
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