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chrischambers86
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3,0
Publiée le 27 novembre 2022
Les problèmes du couple moderne selon Steven Soderbergh qui devient avec ce conte moral le plus jeune rèalisateur à obtenir la Palme d'or! Mensonges amoureux et confessions intimes en vidèo avec un excellent quatuor d'acteurs où se dètachent Andie Mac Dowell, et surtout James Spader (primè à Cannes) en jeune homme affligè d'impuissance qui filme qui filme qui filme! Allez un thè glacè sans citron pour les dètracteurs car "Sex, Lies, and Videotape" (1989) est devenu aujourd'hui une oeuvre culte alliant trouble des comportements et dèsarroi des couples entre attirance et refus! Une Palme contestèe...
Assez superficiel. Les personnages manquent quelques peu de profondeur et Soderbergh s'en remet à des ressorts dramatiques un peu usés. Malgré cela, la mise en scène de Soderbergh est épurée de tout effet et parfaitement maitrisée. Les acteurs sont parfaits et l'histoire assez prenante. Dommage que le film se résume à des monologues assez interminables et pas toujours passionnant. Le film finit par lasser. Dommage car le film reste original et peu commun et assez dérangeant dans sa manière de dénoncer une société où l'on a laissé l'image prendre une place pus qu'importante dans notre vie personnelle. Ambitieux mais pas complétement réussi.
soderbergh signe là son premier long métrage remportant la palme d'or. Il nous livre un portrait complexe des relations sexuelles et amoureuses. Avec une Andie Mac Dowell toujours aussi douée (comme les autres acteurs d'ailleurs), le film se résume en une séquence de psychanalyse pour chacun des protagonistes. Avec une mise en scène sobre mais efficace, le film ne laisse pas insensible mais pour ma part ne m'a pas passionné plus que cela...
Premier film de Steven Soderbergh, «Sex, lies and videotape» (France, 1989) propose trois pistes de lecture, offre trois façons d’épouser l’œuvre. Chacune de ses optiques est résumée dans le titre. Le film «Palmé» de Soderbergh étudie la place du sexe dans le rapport des femmes aux hommes. Entre les discours tacites que s’échangent les femmes et les hommes sur leur sexualité et les relations brutales qu’entretiennent le corps de deux êtres, le sexe occupe une importance que les comportements taisent ou révèlent de plein front lorsque les mots sont captés par un caméscope. L’autre objet du film est la vidéo, autrement dit l’influence qu’elle a sur les apparences. «Quand on s’empare d’une caméra, on ment» avoue Soderbergh. Cet apport de la vidéo induit en suite la troisième composante du film : les mensonges. Entre ces trois possibilités de lecture, le sens du film circule. Dans cette fluctuation du sens, Soderbergh révèle une dominante de la révolution numérique portée par les années 90 : l’effritement du vrai. En révélant leurs secrets intimes devant la caméra d’un inconnu, les femmes jouent au jeu du mensonge et de la vérité, confiant seulement ce qu’elles souhaitent, mélangeant selon leur volonté les faits et les fantasmes. Le ton mineur avec lequel Soderbergh met en scène cette fable du mensonge moderne renvoie davantage au cinéma européen qu’à celui des grands studios. Le cinéaste conservera cette héritage européen, ainsi qu’en témoigne la majorité de ses films, notamment son suivant «Kafka». Cette influence européenne se retrouve notamment dans le jeu troublant de calme de Peter Gallagher. L’absence d’expressions histrioniques chez les acteurs, la dominante d’une atmosphère étrange, que certains qualifient de «perverse» s’offre en heureux contre-champ d’un cinéma né à la même époque, celui de Quentin Tarantino. Tous deux fils du festival de Sundance et recycleurs d’un cinéma suranné, Soderbergh privilégie le trouble intime où Tarantino repose sur l’effusion.
Ambiance intrigante dans laquelle nous emmènes Soderbergh. On accroche jusqu'au bout, notamment grâce au parfait jeu des acteurs, alors que l'intrigue est des plus minces, au point de légèrement décevoir.
Intéressant de voir comme Soderbergh pose un univers si singulier dans tant de régularité. Les deux soeurs correspondent aux deux hommes, des êtres spirituels et réflexifs contre d'autres excités par l'instinct. Le psychologue très terre et terre prouve lors des entretiens (exemple de la masturbation) qu'il s'attarde sur des sujets totalement méprisés par l'héroïne, non qu'ils soient refoulés, mais davantage car le besoin de cette dernière est à rechercher dans un accomplissement différent. Sorte d'immaculée conception, dans les dernières scènes, amenant le jeune intellectuel à se débarasser de ses attaches morbides. Andie McDowell campe un personnage qui semble dépassée mais qui finalement résoud chacun des problèmes en fuyant les corps. Eloge chrétien donc s'il en est.
Une réflexion intelligente sur la sexe dans laquelle Steven Soderbergh démontre tout son talent (de réalisateur et de scénariste)qui a mis du temps à être reconnu. Les acteurs sont bons et les dialogues intelligents. Palme d'Or méritée !
Le 1er film de Steven Soderbergh.Un véritable OVNI,récompensé à Cannes en 1989.Une oeuvre profondément avant-gardiste,entièrement basée sur le psychologique."Sexe,mensonges et video" aborde frontalement,comme son titre l'indique,les rapports au sexe de personnes normales.Mais contrairement à la majorité de la production,le désir et la sexualité débouchent sur de longs dialogues entre individus,sur ce qui les attire,sur ce qui les repousse,sur le pourquoi de leurs actions.Le sexe est un sujet vaste,et totalement personnel.Chacun le pense de manière différente.Soderbergh a le mérite de nous faire réfléchir sur ce thème intemporel.Mais il aurait gagné à distiller moins d'ambiguité,des scènes moins statiques,ou encore un développement de ses idées.Si on est pas d'humeur,"Sexe..." apparait mou et ennuyeux.C'est une expérience c'est sur,et une réflexion aussi sur le voyeurisme.A vous de voir...
J'ai souvent considéré que Steven Soderbergh est un réalisateur surestimé, bien que j'apprécie sa capacité à varier les genres avec plus ou moins de réussite. "Sexe, mensonges et vidéo" est probablement l'un de ses meilleurs films, en tout cas l'un des plus réputés, en grande partie de par sa palme d'or au début de la décennie des années 90. Et l'on peut dire par rapport à cela qu'il s'agit d'un film historiquement intéressant qui peut symboliser la montée des productions américaines indépendantes, hors du système hollyoodien habituel. Ce fut pour cette raison une bonne idée de lui décerner le prix suprème du festival cannois. Du point de vue intrinsèque, ce long métrage est certes plus qu'intéressant mais pourtant loin d'être parfait. En tout cas, il ne laissera pas indifférent. J'ai apprécié la liberté avec laquelle Soderbergh amène un propos taboux de façon pertinente et originale. Son film bénéficie d'exellents dialogues qui augmentent encore l'intérêt pour le scénario. La mise en scène n'est pas oubliée et représente bien à quoi ressembleront plusieurs futures productions indépendantes. Huis-clos, caméra à l'épaule, voyeurisme, réalisme,... les techniques sont maitrisées et s'enchainent bien. Les acteurs sont bons, en particulier andie macdowell dans son premier grand rôle. Malheureusement, Soderbergh n'a pas réussi à construire une histoire vraiment maitrisée du point de vue dramatique du début à la fin. Il s'emmèle les pinceaux dans la dernière partie du film et l'on ne parvient plus à savoir quelles sont ses intentions. Et finalement l'on en ressortirait presque indifférent à l'apparition du générique. Dommage pour ce film qui avait de fort belles idées, et qui marquera néanmoins la mémoire du spectateur.
Une bonne idée de base pour 1 film qu'on imaginerait diffcilement produit de nos jours - La théorie de L'Art pour l'Art étant visiblement de moins en moins rentable - & à l'heure de la pensée unique, mais cependant ruinée par une fin très à l'eau de rose sinon absolument non crédible : Ainsi, le personnage de Cynthia Bishop / L.San Giacomo est infiniment + sensuelle que cette grosse oie blanche 100% américaine de A.Millaney / A. Mc Dowell ne marchant bien sûr qu'à l'illumination soudaine, et enfin la réflexion légèrement raciste sinon diffamatoire ( et totalement inutile ! ) du finalement mauvais mari et/ou trader John Millaney à propos " du marché sud-américain " ne passe aujourd'hui que bien difficilement...
Film avec beaucoup de dialogues et peu de mouvements, sous forme d’une pièce de théâtre, et autour de quatre personnages censés représenter différentes approches de la sexualité : la perverse/nympho, la coincée/frigide, l’impuissant/sensible et le macho qui ne pense qu’à ça. Intéressant, pas ennuyeux, mais je reste un peu sur ma faim. Ce genre d’histoire est à réserver à Woody Allen. Ne mérite de loin pas une palme d'or.
Brillant, original et captivant, "Sexe, mensonges et vidéo" est une réussite totale. Mention spéciale à James Spader, acteur trop rare au cinéma, qui démontre dans ce film toute l'ampleur de son talent. Culte !
Pas le meilleur Soderbergh j'en ai bien peur. Si le sujet (la sexualité) ainsi que le casting et la mise en place permettent d'espérer un belle analyse cinématographique d'un phénomène de société, je suis passé complètement à côté. Tout bonnement parce que le film ne laisse transparaitre aucune envie de communiqué. Dialogues mous, acteurs peu crédibles, et mise en scène juste soporifique. Bref l'esprit est vite endormi et devient réfractaire à toute réflection...
Intéressant mais lent! Le film a vraiment mal vieilli et la musique est insupportable. En plus, on ne comprend pas vraiment ce qui motive le copain d'enfance. Reste de très bons acteurs et un scénario original.