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Kill-Jay
67 abonnés
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1,5
Publiée le 8 juin 2012
Un film très étrange. Palme d'or et prix d'interprétation à Cannes en 1989 pour son premier film, Steven Soderbergh frappe fort, très fort et se positionne inévitablement comme le réalisateur à suivre dans les années suivantes. Pourtant ce film primé me laisse un goût très amer dans la bouche. Je m'attendais, si ce n'est pas à voir un chef-d'œuvre, à voir un bon film mais au final pas tellement. Si l'idée de départ semble excellente (un homme impuissant filme des interviews de femmes qui lui raconte leurs secrets sexuelles) l'histoire se perd peu à peu dans une sorte d'histoire en montage alterné entre justement le synopsis décrit plus haut et le mari qui trompe sa femme avec sa sœur et c'est en ça que le film ne me plaît pas. Si l'interprétation des acteurs et très bonne, on a beaucoup de mal à s'attacher aux personnages et on ne peut donc s'identifier à eux. Soderbergh rate donc ici ses protagonistes, mais il ne rate pas que cela. En effet, le scénario en lui-même n'a rien d'exceptionnel non plus, il est parfois lent, parfois prévisible mais jamais vraiment convaincant. Et même si a mise en scène est bonne, on peine à accrocher au film et ça ne suffit pas pour en faire un chef-d'œuvre. Non vraiment je peux comprendre que Spike Lee n'ait pas apprécié que ce film dépasse le sien en compétition également ("Do the Right Thing")
Tient tient, une palme d'or... on va regarder ça... Ouf. Surprise.
C'est si mal réalisé qu'on se demande si on peut vraiment appeler ça un film. Aucune direction artistique. La caméra se déplace en tournant (inutilement), et chaque scène devient un calvaire de longueur. Pas la moindre fascination envers les acteurs, envers les scènes. Soderberg ne sait même plus quoi faire pour essayer de retenir son spectateur.
Sexe, Mensonges et Vidéo est, après un petit film totalement inconnu, le premier véritable film de Steven Soderbergh, avec James Spader et Andie MacDowell entre autres. Nominé à l'Oscar du meilleur scénario original en 1990 et vainqueur de la Palme d'Or la même année à Cannes, le métrage commence bien lentement, ce qui laissait présager quelque chose d'un ennui mortel. Fort heureusement, la suite gagne en intérêt et parvient par moment à déclencher au plus profond du spectateur des sentiments très forts. La fin, elle, est comme l'introduction, puisque l'on observe une petite chute dans le scénario. En dépit de quelques lenteurs par moments, le film lance véritablement bien la carrière de Steven Soderbergh (Ocean's 11, 12 et 13) et permet aux cinéphiles de savourer un métrage proches de ceux de Cronenberg mais bien mieux travaillé.
Dans ma série « Sorti des cartons », septième épisode : « Sexe, mensonges et vidéo ». A sa sortie, je l’avais vu dans un cinéma Arts & Essai. C’est avec plaisir que j’ai regardé ce film sous format VHS, de plus de vingt ans... en VO. Voilà un vrai film dit d’auteur. Un film qui pour l’époque n’avait pas peur d’aborder très discrètement et en substance le plaisir féminin. Andie Mc Dowell et James Spader en tête sont remarquables de justesse d’intention et de ton. Film délicat, sobre, d’une facture impeccable. Les dialogues sont cuisinés aux petits oignons. Pour moi, le seul film de Soderbergh à ce jour réussi dans la mesure où l’émotion est là.
A film minimaliste, note minimaliste. Navrant, décevant. Film qui aurait mal vieilli ? Non, je pense que le film n'avait vraiment pas d'intérêt ... si ce n'est celui de montrer à ceux qui l'ignoraient encore le pouvoir du silence et du mystère ... Toutefois, autant je me suis ennuyé devant ce film, autant j'avais adoré "La secrétaire", avec le même James Spader. Ces films me paraissent proches à bien des égards (simplicité, dialogues minimalistes, lenteur, peu de personnages, sujet abordé), et pourtant. A la limite je pourrai me lancer tenter par la sortie d'un nouveau film : "Secrétaire, sexe, mensonges, vidéo et trahisons" ....
Lorsque l'on sait qu'il a fallu seulement une semaine à Steven Soderbergh pour écrire ce film qui est également sa toute première réalisation ne laisse pas planer de doute quant au potentiel de l'homme. "Sexe, mensonge et vidéos" est ce que pourrait appeler les magiciens un tour de magie; prendre une chose "ordinaire" pour en faire quelque chose "d'extraordinaire". Au prix d'une réalisation minimaliste, le réalisateur met l'accent sur le jeu des acteurs (tous très bons d'ailleurs). La performance que livre Andie MacDowell est éclatante.
Un film tout en subtilité, qui traite de l'intimité et des relations de confiance. Avec James Spader qui avait des cheveux, Andie Mac Dowell terriblement séduisante, et tourné par Steven Soderbergh. PLV : un film qui n'a pas trop vieilli
"Sex, Lies, and Videotape", premier long métrage et premier grand succès d'un jeune réalisateur (26 ans) ambitieux et talentueux, Steven Soderbergh. Le film qui remporta la palme d'or en 1989 est un film presque expérimental, troublant et fascinant voyage plus psychique que physique sur le sexe. Le sexe, qui est toujours une source de maux pour le couple. Le film décèle une trame narrative simple mais amenée avec brio. Seule la fin est un peu trop prévisible au final. Mais l'histoire et les personnages sont toujours fascinant, surtout bien entendu le personnage interprété par James Spader, Graham. Très bien mis en scène, au montage intelligent et servi par des acteurs et actrices exceptionnels, "Sex, Lies, and Videotape" s'avère être un excellent premier film, premier film d'un réalisateur qui n'atteindra pas toujours la perfection. En revanche, son premier coup d'essai fut un coup de maitre.
Sex , Lies , and Videotape est un film dont il est difficile d'expliquer le succès . En effet l'ensemble est bien mou et le film est pauvre en émotions ce qui est un comble pour une oeuvre traitant des relations sentimentales . Certes les acteurs sont excellents , James Spader et Andie McDowell en tête , mais Sex , Lies , and Videotape n'a aucun autre intérêt que d'être le film ayant lancé le succès du cinéma indépendant américain .
Coup de cœur ! J'ai adoré. Un film direct mais doux. Le personnage de Graham est fascinant et James Spader l'interprète à merveille. Andie Macdowell, toujours aussi sensible.
Si on ne se limite pas au titre du film qui pourrait nous laisser croire à un de ces teen movies américains ou un drame pseudo-choquant, on peut se laisser prendre par ce film à l'effet très particulier. Pionnier du genre du cinéma indépendant américain, le film qui révéla Steven Soderbergh est une réussite car il nous choque, non pas de ce qu'on voit, mais car il nous questionne nous même. Disons le, Sexe Mensonges et Video évite toutes les erreurs de son genre, par exemple un grand nombre de scènes pré-pornographiques (il n'y en a aucune). L'effet produit est comparable à celui des 120 journées de Sodome, le dégout et l'horreur en moins, la perversité aussi : le ton et l'atmosphère est sexuelle, la force érotiques des mots sans pareils, et la démonstration de l'importance du sexe dans les rapport sociaux n'est plus à faire (meme la plus frigide des femmes l'est par frustration sexuelle, non par l'absence de désir). Tres efficace. La mise en scène volontairement sobre est bien choisit, mais on ne peut donc pas dire qu'elle soit forcement originale, ni géniale. On pourra reprocher une certaine lenteur, l'absence d'une beauté esthétique; quant aux acteurs, James Spader et Laura San Giacomo survolent l'ensemble, le premier est ambigüe, mystérieux, la seconde sublime et fatale, Andie MacDowell est passable, seul Peter Gallagher est en retrait, peut être a cause de sa tête de gendre parfait trop propre sur lui que ca cache quelque chose. Un film néanmoins très interessant.
Un scénario souvent caractéristique des comédies, que Steven Soderbergh a préféré transformer en drame tout de même assez léger servi par des acteurs certes convaincants, mais qui ne participent pas tellement à l'élaboration d'une trame dramatique. Si les personnages ont en effet quelque chose de spécial qui rend le tout assez captivant, seul celui de Graham, interprété par James Spader est assez recherché et ne tombe pas dans des clichés que Soderbergh aurait du savoir éviter. Mais le véritable problème de Sex, Lies and Videotape est que la première moitié du film est tout simplement vide d'intérêt, on apprend à connaître les personnages mais ça ressemble plus à un épisode de sitcom qu'autre chose. La rencontre entre Cynthia et Graham rajoute un peu de piment au film et permet de vraiment le lancer, mais de nombreuses scènes auraient gagné à avoir un peu plus d'intensité, celle-ci n'étant vraiment présente que lors de l'interview de Ann (Andie McDowell). Le scénario peche dans le choix de ne choisir que l'activité de Graham comme élément différentiateur, et le film aurait probablement gagné à avoir un peu plus de diversité en général.