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    Sexe, mensonges et vidéo
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    3,4
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    151 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Très sympa ce prequel de The Office sur la jeunesse de Robert California qui est définitivement un mec cintré. C'est un choix original puisque ce n'est pas non plus un personnage central de la série. En même un temps faut avouer que Toby - Les origines, ça fait pas rêver..
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2018
    Alors âgé de seulement 26 ans, Steven Soderbergh séduisait la Croisette en raflant la prestigieuse palme d'or avec son film "Sexe, mensonges et vidéo". D'une apparente grande simplicité, ce long-métrage en déroutera plus d'un tant il se joue des conventions sociales pour se livrer à une véritable étude sociologique et culturelle de l'Amérique de la fin des années 80. Le cinéaste américain s'attache en effet à décrire l'Amérique puritaine post Regan, l'Amérique des grandes banlieues, des sourires de façade et de l’hypocrisie. Si ce thème n'a plus rien d'original aujourd’hui tant il a été repris par la suite ("Edward aux mains d'argent" ou "American Beauty" pour ne citer qu'eux), il était à l'époque novateur et l'approche de Soderbergh l'est tout autant. Chaque personnage est à première vue un archétype voir un cliché ambulant jusqu'à ce que Soderbergh dévoile leur personnalité cachée respective qui leur confère immédiatement une nouvelle dimension. Il y a une tension sexuelle constante dans cette oeuvre très freudienne qui cherche à briser les conventions, de s'aventurer au-delà des apparences pour livrer une étude psychologique fine et profonde de ses personnages. De là à dire que ce film mérite la palme d'or il y a un pas que je ne franchirai pas mais cela ne m'empêche pas d'avoir été séduis par cette oeuvre audacieuse qui vaut le détour.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Nous voilà dans un genre de film style pièce de théâtre, il n’y a que 4 personnages. Un couple dont le mari a des relations sexuelles avec la sœur de sa femme. Anna est introvertie et très coincée à l’inverse de sa sœur Cynthia. Un jour un ancien ami de fac du mari vient perturber le quotidien de ce « trouple ».

    Steven Soderbergh filme Graham Dalton comme le représentant des hommes, il est très bizarre, au début du film, on trouve ces films très immoraux jusqu’à ce que cet homme se découvre petit à petit comme le plus normal de tous.

    Palme d'or méritée pour ce futur grand réalisateur par la diversité de sa filmographie et sa diversité technique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Sexe, mensonges et vidéo est un film assez bizarre.
    Les acteurs sont plutôt bon : James Spader et Andie MacDowell notamment.
    Mais c'est surtout l'histoire qui m'a laissé un peu perplexe. J'y ai moyennement adhéré. Ce genre d'intrigue un peu intimiste où l'on va au plus profond de l'introspection est genre souvent bien fait (comme c'est plutôt le cas dans ce film), mais par moment excluant je trouve.
    La carrière future de Steven Soderbergh s’avérera plus intéressante que ce film.
    Néanmoins le film marque les esprits.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Un chef d'oeuvre. Steven Soderbergh réalise un film brillant. Andie MacDowell interprète une femme trompée par son mari. Une fiction assez hard mais maîtrisée.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Ce film au titre pour le moins provocateur qui est le premier de Steven Soderbergh en tant que réalisateur mais également scénariste et sorti en 1989 est très bon. J'ai mis beaucoup de temps à regarder ce film car il ne m'attirait au départ pas vraiment et puis finalement je l'ai découvert sur Netflix et je ne regrette pas du tout ! Le film raconte l'histoire de quatre personnes qui sont toutes plus ou moins désespérées sexuellement et cherchent alors le moyen de faire revivre la flamme en passant notamment par des mensonges. Ce film me fait un peu penser à "American Beauty" car il aborde des problèmes de l'américain moyen que l'on ose pas aborder, des problèmes qui sont tabous mais qui existent bel et bien derrière un mariage qui n'a au bout d'un moment plus de forme tellement il est usé et c'est un sujet vraiment très intéressant et surtout assez rare au cinéma. Je trouve d'ailleurs la note du film tout de même assez basse et je ne comprends pas pourquoi. Cela pourrait venir du fait que le rythme du film soit lent et qu'il n'y ai que des lignes de dialogue, pas d'action, mais ce sont pourtant des dialogues très intéressants et on ne s'ennuie pas, enfin personnellement, je me suis pas ennuyé car je me suis complètement plongé dans le film. Malgré tout, je trouve que la fin arrive un peu vite et je la trouve même presque bâclée car je m'attendais à une conclusion plus moralisatrice, qui aille avec le film. Mais la fin nous ai malheureusement balancée assez vulgairement. La réalisation est très bonne et on sent qu'il y a un vrai travail derrière, dans la manière de filmer les personnages et dans la manière de tourner les dialogues afin qu'il y ai pas mal de voix off, ce qui est là aussi très intéressant et original. Pour ce qui est des acteurs, nous avons James Spader, Andie McDowell, Peter Gallagher et Laura San Giacomo qui ne sont pas très connus (du moins à l'époque) mais qui jouent très bien. "Sexe, Mensonges et Vidéo" est donc une belle découverte mais il n'est pas accessible à tout le monde.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Pour son premier long-métrage, Steven Soderbergh met en scène une vision du sexe pour le moins originale car il s'agit moins de le montrer dans son expression physique que d'en parler. Le sexe comme élément psychanalytique qui pose donc un certain nombre de questions sur la place qu'il occupe dans nos vies et sur le rapport à la fidélité. Ces interrogations sont gagnées par une complexité qui tient aux personnalités radicalement différentes des quatre personnages principaux mais aussi à des relations inversées interrogateur-interrogé ou médecin-patient. Ainsi, Ann se livre d'abord à son psy et à Graham avant de comprendre pourquoi ce dernier est uniquement intéressé par le sexe par l'intermédiaire de vidéos où des femmes racontent leur intimité. Le mystère qui entoure Graham ne fait pas simplement évoluer Ann mais fait aussi découvrir une autre facette de Cynthia, qui n'est pas juste une femme extravertie mais se révèle capable de comprendre le plaisir pris par son interviewer. Quant à John, le mari de Ann, il s'oppose à Graham autant sur le plan social que sur le plan humain. Plus solitaire, Graham se distingue de son ancien camarade d'université par l'importance qu'il accorde à l'honnêteté; la vidéo serait le remède des mensonges de John dans le sens qu'en même qu'elle permet aux femmes de parler librement de leur vie sexuelle, elle met à jour les révélations sur la crise du couple central. De plus en plus tortueux, le film obscurcit le personnage de Graham quand celui-ci se retrouve pour la première fois devant la caméra, contraint de mettre à jour ses troubles et son absence de certitudes. Film ambitieux justement récompensé par la Palme d'or, "Sexe, mensonges et vidéo" n'affirme aucune vérité mais se fait le temple de la subjectivité, ne cesse de formuler des hypothèses et de revenir sur ses pas, se pose en objet dissonant et fascinant.
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    L'interpretation est excllente autour de cette étude de caractères pointue. Mais ce que jai ressenti, surtout, c'est l'ennui. Une palme d'or pour ça ?
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Porté par une excellente prestation de James Spader, Sexe, mensonges et vidéo se révèle finalement étonnement sobre et prude dans sa manière d'aborder le sujet. En fait de film sulfureux, on a le droit à une histoire d'amour atypique qui n'a rien de si choquante, en tout cas à l'époque actuelle, peut-être en était-il autrement à l'époque. S'il faudra chercher ailleurs le sujet choc, on retiendra donc James Spader en jeune homme perdu et marginal, et la beauté de cette histoire, malgré des personnages à peine esquissés psychologiquement, excepté bien sûr Andie McDowell. La meilleure preuve que la simplicité est généralement payante.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2017
    L'aspect technique du film - particulièrement la partition de James Spader - est réussi mais une fois parvenu au bout du long-métrage on ne peut s'empêcher de penser "tout ça pour ça?!"
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2017
    Jeu de mensonges croisés réussi où le sexe, sans jamais être montré, devient le catalyseur des regrets, des errements narcissiques et des défauts de communication des individus qu'il hante. Chacun des personnage est habilement dépeint, habité par une forme de déni sous jacent qui lui permet à priori de fuir la réalité de sa vie ou la responsabilité de ses actes. Au delà de ce fond intéressant, on pourra cependant regretter une forme assez lisse et monotone et ce malgré de très belles performances d'acteurs, qui empêche selon moi le film de Steven Soderbergh d'atteindre des sommets.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2017
    Sexe, mensonge et vidéo est un film qui a reçu la palme d’or, et je me demande bien comment c’est possible une telle chose. Bon, non, ça ne me surprend pas, ça confirme que la qualité d’un film ne se mesure pas à la longueur de son palmarès.
    Voilà un métrage très mauvais. Je ne vois pas ce qu’on peut sauver dans ce film, si ce n’est quelques prestations d’acteurs. Pas tous encore, mais il faut avouer que Peter Gallagher et encore davantage Laura San Giacomo parviennent un peu à donner du volume à leurs personnages, et surtout à mettre un peu de vie dans ce film terne au possible. James Spader et Andie McDowell sont ici franchement absents. Pas expressifs, mous (surtout Spader), dotés de personnages sans vrai relief, ils traversent le film mollement, débitant leurs dialogues fades. C’est franchement lourd, pompeux, et pour tout dire médiocre. Rien ne vie, rien ne vibre, même les confessions sexuelles ont le piment d’une endive pas fraiche.
    L’interprétation est donc très aléatoire, mais l’histoire est mauvaise comme la peste. C’est d’une lenteur incroyable. Il ne se passe rien dans ce métrage, et ce quatuor de personnages est inintéressant au possible. Des dialogues lourds entrecoupés de silences qui n’en finissent plus, c’est la platitude incarnée. Parait-il, le scénario a été écrit en une semaine, et pour tout dire, en voyant un tel résultat, cela ne m’étonne guère. Soderbergh a un concept, et il essaye de le faire tenir tant bien que mal sur 1 heure 35. Mais non, c’est plus passionnant de compter des petits pois, et peut-être tout aussi utile. Le réalisateur ne semble pas savoir où aller, et il y a des dialogues franchement abscons qui le confirment.
    Quant à la forme je ne vois pas ce qu’on peut dire. Le film tourne autour d’intérieurs sans saveur (Spader le dit lui-même d’ailleurs). Couleurs ternes, décors ternes, mise en scène terne (le premier grand échange entre McDowell et Spader est une catastrophe niveau réalisation, deux pauvres plans fixes qui alternent), Sexe, mensonge et vidéo est un premier film certes, et on peut être relativement indulgent sur certaines choses, mais il ne faut pas pousser. C’est quasiment du théâtre filmé tant Soderbergh semble se désintéresser de toute recherche dans sa réalisation. Le seul bon petit point que je saluerai, c’est la musique. Très sobre, mais qui parvient tout de même en de rares occasions à susciter un semblant d’ambiance.
    Sexe, mensonge et vidéo est franchement un métrage très peu marquant, dont on se demande comment il a pu intéresser qui que ce soit. Creux, abscons, auteurisant dans le mauvais sens du terme, il ne reste pour sauver l’ensemble du naufrage absolu, Gallagher et Giacomo, et une bande son. C’est bien peu. 1
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Un couple insatisfait, composé d'une femme frigide et d'un mari volage, voient leur quotidien bousculé par l'arrivée d'une vieille connaissance, qui a la manie d'interviewer des femmes en leur posant des questions sur leur vie sexuelle. "Sex, Lies, and Videotape" rencontra un joli succès critique à l'époque (il remporta notamment la Palme d'Or à Cannes en 1989), ce qui permit un nouvel essor du cinéma indépendant aux USA, et lança la carrière de Steven Soderbergh dont c'était le premier long-métrage. Pour autant, le film n'est pas aussi marquant que d'autres œuvres du cinéaste. La mise en scène est très sobre, s'appuyant surtout sur son sujet et ses acteurs. Ceux-ci sont en effet en forme : James Spader est touchant en nomade névrosé, et Andie MacDowell tient sans doute l'un de ses meilleurs rôles en femme paumée qui se rend compte de son calvaire. Tandis que le scénario évoque lentement mais sûrement la question du sexe et des tromperies chez les couples sérieux, en apportant des idées intéressantes (le mensonge est évoqué comme un outil qui se retourne toujours contre son utilisateur). Un drame bien construit.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Resserré sur un quatuor de quatre personnages, filmé intégralement en intérieurs (sauf une première séquence qui filme l'asphalte d'une route goudronnée), porté par une mise en scène discrète et sans effets, Sex, lies and videotape apparaît d'une facture plutôt "théâtrale".
    Ce qui importe ici, c'est le texte. Un générique qui passe aussi vite que le vent, un traitement parcimonieux du filmage (à part quelques prises de vues audacieuses par-ci, par-là...), un usage économe de la musique, des acteurs au jeu sobre: tout est fait pour que nous nous concentrions sur les propos du films; sur ce qui est dit, comme sur ce qui est tu.

    A travers ces quatre personnages qui ont tous un rapport complexé à la sexualité - Ann et John, mari et femme, n'ont pas fait l'amour depuis un bail, comme Ann le confie à son psy; Graham, impotent, se réfugie dans le voyeurisme en se masturbant devant les confidences sexuelles des femmes qui veulent bien lui révéler leur vie intime; Cynthia, la maîtresse de John, devient nymphomane - c'est en fait tout le portrait de l'Amérique de la fin des années 80 qui nous est peint. Il s'agit d'une Amérique sexuellement complexée à l'image de ces quatre personnages, et qui préfère se livrer aveuglément à des excès - abstinence et puritanisme d'un côté, voyeurisme et masturbation de l'autre - plûtot que de regarder sa vérité en face.

    Selon cette ligne de conduite clairement déterminée, le film de Soderbergh est très bien mené. Il parvient à faire du tiraillement psychologique auquel sont soumis les différents personnages un véritable ressort de suspens - Ann va-t-elle se confier à Graham? John finira-t-il par avouer son infidélité à son épouse? Cynthia quittera-t-elle John? - tout en régalant le spectateur par des dialogues particulièrement soignés: "La dernière fois que j'étais heureuse, j'ai pris 12 kilos" dit Ann à son psy; "Les deux pires catégories de l'humanité sont les menteurs et les avocats" dit Graham à la table de son ancien "ami", John, et il se trouve que ce dernier peut aisément être rangé dans les deux catégories, ce que le spectateur sait déjà...

    Si sa fin abrupte peut laisser le spectateur sur sa faim - même si elle reste séduisante ("Il pleut déjà") - le film de Soderbergh, tout en étant traversé d'un suspens psychologique particulièrement intense, a le mérite de pointer du doigt le rapport au sexe excessivement complexé d'une société qui fait le grand écart entre puritanisme et pornographie, sujet qui n'a pas perdu une ride et qui est encore aujourd'hui d'une sidérante actualité...
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Palme d'or à Cannes, on se demande vraiment pourquoi à moins que ce soit la prime à la lenteur. Il y a une idée dans le film, juste une et tout repose la dessus (y compris le titre du film) ça aurait sans doute pu donner un bon court métrage, mais 90 minutes, c'est un supplice, ça cause, ça cause et on n'a qu'une hâte c'est que ça s'arrête de causer, de plus la fin est bâclée. Côté interprétation c'est plutôt bien avec un James Spder troublant et une étonnante Laura San Giacomoy. Andie MacDowell n'est pas mal mais on la préfère dans des rôles plus légers. Un film a la réputation surfaite d'autant que Soderbergh a fait beaucoup mieux par la suite…
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