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Jonathan M
130 abonnés
1 528 critiques
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2,5
Publiée le 26 septembre 2022
Parcours initiatique d'une femme au foyer, bernée par son mari, qui est en quête existentielle et charnelle. Sans enfant, sans boulot, perdue dans une grande maison dépourvue de vie. La facteur X entre alors en action. L'ancien meilleur ami de Monsieur, vie moins rangée et plus dans le bohème, surgit dans le foyer familial pour réveiller des consciences endormies. Le film est très intimiste, se focalisant sur le désir et la recherche du sens à une vie. Palme sur l'adultère et la rupture d'un couple qui s'enlise dans la routine. Geste modeste, malheureusement trop facilement oubliable, mais assurément moderne de son temps.
Palme d’Or du festival de Cannes en 1989, le premier long-métrage de Steven Soderbergh possède une véritable audace d’écriture. Sans jamais être vulgaire ni crue, l’histoire évoque les relations humaines à travers le prisme du désir sexuel. L’érosion amoureuse d’un couple (Andie MacDowell et Peter Gallagher) se fissure totalement lors de l’apparition d’une vieille connaissance (James Spader). Le traitement psychologique des personnages est intelligemment abordé avec une forme de voyeurisme qui maintient le spectateur sous tension. Bref, une œuvre surfant habilement sur le fil de l’érotisme cérébral.
Ne surtout pas se fier au titre qui de nos jours évoque un énième film voyeuriste, à la limite de la perversion. On en est loin, très loin même ! C'est un film décomplexé qui aborde le vaste sujet de la sexualité. On retrouve l'ambiance typique des films américains de cette période, un peu psychologiques, voire philosophiques. Avec tout de même en toile de fond quelques valeurs un peu oubliées aujourd'hui : l'honnêteté, la fidélité, la pudeur. Ces valeurs sont bousculées afin de mieux reprendre leur place. Une belle histoire, avec de beaux acteurs.
Soderbergh veut critiquer la bonne société américaine mais reste en surface avec des personnages tordus mais qu'on peine à comprendre. La seule erreur de sa filmographie.
C’est un « petit » film en apparence qui sur le thème de l’amour et de ses travers raconte plus qu’il ne les montre, ces choses essentielles qui ciblent la sexualité. Ann la refuse au milieu d’un tas de complexes que sa sœur cadette balaie d’un revers de manche pour vivre en toute liberté. Dans ce triangle indéfini, un homme va prendre la tangente sans trop le vouloir, si ce n’est en revenant neuf ans après dans sa ville natale. Graham renoue avec le mari, vieux copain d’école qui l’héberge un temps. Si le rapprochement entre Ann et Graham peut se produire , c’est avant tout une rencontre à laquelle Steven Soderbergh nous fait assister. Deux êtres ballotés par des refoulements très personnels. Ils vont se toiser, se confier et tenter de concilier petits secrets et gros mensonges dans l’intimité de leurs relations déficientes . La simplicité d’une mise en scène aux dialogues acerbes et savoureux, drôles et pertinents, les accompagne joliment. AVIS BONUS Beaucoup de chapitres dans lesquels critiques, artistes reviennent sur ce film qui au départ n’était pas sélectionné en compétition à Cannes ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Premier long métrage de soderbergh, palme d'or à Cannes et on se demande bien pourquoi ? Film creux, avec un sujet intéressant mais qui finalement ne va jamais au bout de sa réflexion. C'est lent et assez laid visuellement. Seul les acteurs s'en sortent pas mal mais pour le reste ca n'a pas grand intérêt.
Quoi de mieux que de parler de sexe, sans réelles scènes de sexe ! Un joli pari réussi par Steven Soderbergh, tout simplement grâce au beau casting présent dans "Sexe, mensonges et vidéo", des dialogues recherchés, des plans rapprochés qui éveillent la curiosité et la sensualité. C'est vraiment grâce à ce film que j'ai été subjugué par la comédienne Andie MacDowell, d'une féminité incroyable dans son rôle.
Film original, parfaitement rythmé, d'une sensibilité rare dans le cinéma US, parlant crûment de sexe sans aucune vulgarité, porté par une Andie MacDowell au sommet de son charme, de même que James Spader. La direction d’acteurs sonne juste et les relations entre les personnages sont finement décrites avec des portraits psychologiques intéressants. Palme d’or à Cannes. Pourquoi pas?
Métaphore filée de la fertilité. Psyché sexualisante. Chuchotement d'une mise en scène aliénée. Sex, mensonges et vidéo, la douceur d'une ombre enlacé dans l'inconnu. Une ingéniosité à voir, et à entendre. "I thinks it's gonna to rain" "It is raining"
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 22 octobre 2020
Ce film n'est pas exactement Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams. Étant donné que nous avons beaucoup de frustration, d'anxiété, d'érotisme, de désespoir absolu et inutile. Mais Sexe, mensonges et vidéo devient essentiellement un morceau de malheur, de tromperie et de désirs sexuels réprimés. Les performances sont bonnes en particulier celles d'Andie McDowall et Peter Gallagher en tant que couple apparemment malheureux se livrant à leur peccadille sexuelle. À l'ère de l'enregistrement et des autres avancées technologiques nous devons savoir pourquoi ces personnes adoptent le comportement inutile qu'elles adoptent. Nous repartons donc avec un sentiment totalement insatisfaisant après avoir visionné le film...
Palme d’or à Cannes en 1989 – Steven Soderbergh, pour son premier long-métrage, avait alors 26 ans – Sexe, mensonges et vidéos débute assez classiquement avec l’histoire d’un mariage bourgeois malheureux, celui d’Ann et John (Andie MacDowell et Peter Gallagher). Le second, avocat clinquant, trompant la première avec sa propre sœur (superbe Laura San Giacomo). Le récit va prendre une tournure bien plus étrange avec l’arrivée de Graham (James Spader), un vieil ami de John, qui se dit impuissant et qui prend son plaisir en enregistrant, avec leur consentement, le récit des histoires sexuelles de jeunes femmes qu’il rencontre. Son arrivée va provoquer des bouleversements dans cet écosystème malsain de mensonges en série. Avec son rythme lent assumé et quelque peu surprenant, ce long-métrage qui aborde les thématiques du voyeurisme, de la frustration, du désir, du lien entre le dialogue et excitation sexuelle a un peu vieilli mais reste troublant, en particulier dans sa dernière partie.
Film d'une platitude, c'est fou ! Il ne se passe rien, c'est d'un ennui, le scénario est vide, tout sonne creux. Le film n'a rien de transcendant, ni d'original et c'est incroyablement lent...
Palme d'Or polémique qui, 20 ans plus tard, reste profondément actuelle et contemporaine en traitant intelligemment la question du sexe et du couple par le biais de la communication. Une psychanalyse des personnages par le sexe qui permet de développer, de comprendre et d'analyser en profondeur et personnellement l'évolution psychologique des quatre protagonistes. Une interprétation et des dialogues performants qui servent pleinement le message du film.
Le prix de la lenteur mise en scène, un scénario déballant la vie intime sans voyeurisme, il filme en écoutant pour surmonter son impuissance, ce n'est pas un mal avec le consentement des intervenants. Dans un strict cadre d'utilisation personnelle, c'est un film chic, un peu de nervosité vers la fin pour ce musée de la cassette vidéo au temps du porno à l'ancienne.
Une palme d’or assez raté. Mal écrit : Mauvais dialogues et scénario très simpliste. Steven Soderbergh loupe son premier film. Esthétique approximatif. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5