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Un visiteur
1,0
Publiée le 20 septembre 2007
Certes ce film à rafler une palme d'or, certes les acteurs font bien leur boulot, mais moi je me suis emmerdé. Je trouve le sujet très étrange et le film ne décolle jamais vraiment. Enfin bref, c'est long et je n'en ai tiré que peu de satisfaction. Uniquement si vous n'avez rien d'autres à regarder.
Steven Soderbergh fait partie des réalisateurs Hollywoodiens les plus atypiques du moment. En 1989, son premier long-métrage intitulé "Sexe, mensonges et vidéo" raflait la Palme d'Or à Cannes et ce même si son film n'est pas exempt de défauts. Commençons par le bon toutefois, et l'agréable surprise de voir qu'un film indépendant s'appuyant énormément sur ses dialogues parvienne à autant captiver. Effectivement, nous pouvons obersver tout le long une sorte de pièce de théâtre filmée trouvant son essor et son originalité dans le sujet qu'elle traite, tout à fait percutant et intelligent. Les protagonistes sont tous des pièces d'un échiquier complexe et hypocrite dans lequel règnent mesquineries et tromperies. Les rôles occupés par chacun fonctionnent relativement bien et n'excluent pas un cynisme régulièrement présent et réjouissant. Puis, tout cela se densifie lentement mais sûrement : le caractère principal du scénario offre des perspectives relativement intéressantes sur des sujets aussi riches et appropriés au cinéma que le voyeurisme, l'impact de l'image sur le spectateur, la limite entre devant et derrière la caméra, la notion de metteur en scène et même d'acteur. Fine et fouillée, l'oeuvre de Soderbergh ne laisse pas indifférent d'autant plus qu'elle ne tombe jamais dans la prétention en gardant en tête l'idée de séduire le public tout en l'utilisant, lui et ses émotions et en mettant en relation ces éléments avec grand brio. La manipulation n'existe pas chez ce réalisateur bien qu'il en laisse parfois planer la délicieuse ambiguïté. Sa dernière demie-heure traîne franchement et la trame générale apparaît plus comme un prétexte qu'une véritable histoire pleine de surprises. Les acteurs, s'ils font convenablement le boulot n'explosent pas franchement, à notre plus grand regret. "Sexe, mensonges et vidéo" tient la route et pas qu'un peu : si certaines séquences sont excellentes, d'autres laissent à désirer. Un bon essai.
Une étrange ambiance nous envahit dès le début du film. L’arrivée des acteurs au sein du film, la trame qui se déroule petit à petit et l’alchimie qui se crée entre eux, commencent à faire son effet. Avec un scénario plutôt original et des acteurs de talent, tels que Andie MacDowell, James Spader, Laura San Giacomo ou encore Peter Gallagher. Steven Soderbergh (la saga Ocean’s 11/12/13) signe ici son tout premier long-métrage, un film à la fois magique et révélateur. Une réalisation à la fois intime et tellement vraie, où l’on découvre avec une telle liberté et fascination, les problèmes des uns et les fantasmes des autres. Un film remarquable, qui a d’ailleurs obtenu la Palme d’Or au 42ème Festival de Cannes, c’était en 1989 !
le titre laisse perplexe, mais bon la notatiopn "palme d'or 1989" a son petit effet il faut le reconnaitre. au final c'est certes un film décalé pour l'époque mais il n'est ni pervers, ni clichet, ni vulgaire! sauvés! c'est certes un film qu'on ne repassera pas 10 fois l'an mais il vaut le détour et sa découverte n'est pas désagréable non plus! le clichet de la perfection du couple en prend un coup, c'est certain! mais on savait tous déja que la perfection dans la vie humaine est difficile à atteindre!
Le premier film de Steven Soderbergh est un film assez énigmatique sur les intentions du réalisateur. Le thème est celui du sexe et sur les différentes manières de le vivre. Il peut être vécu honteusement ou au contraire de manière ouverte. Il peut également être amorale ou être source de difficulé psychologique. Le thème est donc traité mais c'est au détriment de l'intrigue trop légère à mon goût. Ce qui retient donc le spectateur, outre éventuellement qu'il y est question de sexe, ce sont les dialogues et les personnages tous très bien interprétés par les différents acteurs (surtout Andie MacDowell et James Spader). La direction d'acteur n'y est pas pour rien. Enfin, la réalisation n'est pas mauvaise même si le réalisateur s'affimera plus dans ses films suivants avec une réalisation plus sophistiquée.
Palme d'or 1989 à Cannes et Steven Soderbergh au devant de la scène depuis... Un film franc et direct sur la sexualité caché des américains ou comment raconter les vrais fantasmes de l'amérique puritaine. Avec un casting en bonne symbiose Soderbergh met en place un jeu pervers pour mieux dénoncer l'hypocrisie de cette amérique puritaine justement... Le problème c'est que de pervers il n'y a que l'idée car au final le film est très sage et manque totalement de sensualité. Malgré les qualités indéniables du film Soderbergh n'a pas assez osé pour convaincre, on reste sur notre faim.
Ce film est envoutant tout comme son sujet, j'ai découvert avec ce film un jeune réalisateur prometteur ( palme d'or à 30 ans) : soderberg! depuis il n'a plus rien à prouver mais c'est toujours avec plaisir que je regarde ce film encore et encore
Génial ! Une claque comme je les aime...Steven Soderbergh réalise un premier essai...et un premier coup de maître ! Sexe Mensonges et Vidéo est un véritable chef d'oeuvre, qui mêle habilement dialogues croustillants et mise en scène virtuose. La grande force du film vient justement de la réalisation, ultra moderne pour l'époque: on a effectivement l'impression de voir un film des années 2000, le film de Soderbergh n'ayant pas prit une ride. Quant au propos, il est intéressant car il traite du sexe sans jamais tomber dans la salacité. Tout ici n'est que suggéré, au point de troubler profondément le spectateur lors de la dernière scène. Le réalisateur américain verbalise donc le sexe en posant des questions: le sexe est-il nécesssaire ou contingent ? Peut-on accéder au plaisir sans le moindre rapport sexuel ? Par ailleurs, l'interprétation et le casting sont impeccables ( surtout l'acteur jouant le rôle de Graham ). Un excellent film qui reçut la Palme d'Or en 1989. Sexe Mensonges et Vidéo serait-il le dernier chef d'oeuvre des années 1980 ?
Une excellente leçon de cinéma donnée par un réalisateur américain indépendant.
Un marivaudage qui tourne mal avec l'intrusion non pas d'un trublion mais plutôt d'un 5ème personnage qui a tous les pouvoirs : la caméra. Quelle anticipation sur notre époque !
Les acteurs sont très bons et l'intrigue nous donne vraiment à réfléchir, du très beau boulot.
Le premier Soderbergh auréolé d’une Palme d’Or est quelque peu surestimé. Il est certes sensible et réfléchi, mais aucun choc visuel digne de la récompense cannoise. Mais il a le mérite d’aborder la sexualité de manière inédite, par le biais de la confidence et de James Spader, envoûtant.
Jamais le voyeurisme et la frustration sexuelle n'ont été analysés psychologiquement de manière aussi subtile par le réalisateur Steven Soderbergh qui fait preuve d'une maestria absolue... Remarquable en tous points, "Sexe, mensonges et vidéo" est à ranger définitivement dans le registre des films cultes...
Ce film de Soderbergh qui a été Palme dOr à Cannes en 1989 le mérite amplement, cest un film de très bonne qualité. On se pose beaucoup de questions sur quest ce quest réellement le sexe ? Pourquoi tellement de gens en ont besoin pour être équilibré et pour avoir une vie épanouie ? Pourquoi dautres naiment pas ça du tout ou préfèrent même sen passer ? Toutes ou quasiment toutes ces interrogations trouvent une réponse grâce au film. On voit bien que le sexe nest pas quelque chose de facile, le mari de Ann Millaney (Andie McDowell) ne comprend absolument pas pourquoi sa femme ne veut plus faire lamour avec lui, il ne cherchera pas à comprendre et préfèrera la tromper en couchant avec la sur de celle-ci. Une façon de voir les choses qui semblent invraisemblables et terriblement immorales. Je ne comprends dailleurs pas comment il est possible davoir encore bonne conscience en agissant de la sorte. Graham Dalton (James Spader) est un homme qui est devenu impuissant en raison de nombreux problèmes dû au sexe qui lont complètement bloqué. Cette homme est comme lavenir de John Millaney qui ne cesse de mentir à sa femme lorsquelle lui demande où il était à telle heure et si il la trompait oui ou non. Ce film représente une palette de personnes qui ont un rapport totalement différent face au sexe, certains en ont perdu le goût et essaient de le retrouver par différents moyens (comme par exemple en filmant des femmes qui racontent leurs passés sexuels). Un film tout en finesse qui nous rend compte que tout le monde est différent et que chacun vit sa sexualité de manière différente et certains à cause de leurs partenaires sont malheureusement moins épanouis que dautres. Un film sensuel sans scènes torrides, ni gènantes. Une superbe démonstration de la complexité de la sexualité et de du comportement face à la sexualité qui est différent dune personne à une autre.
Assez expérimental, ce premier Soderbergh ne méritait pas sa Palme, pour l'ennui et l'incompréhension qu'il véhicule. A plus forte raison qu'Arcand, Imamura et plein d'autres concouraient cette année-là pour la récompense suprême.
Palme d'or à Cannes en 1989 ? Très étrange... Autant le dire tout de suite : je n'ai pas réellement accroché au premier film de Steven Soderbergh. Un scénario plutôt original, certes : un étrange personnage filme des vidéos de femmes en train de parler de leur sexualité, et tout ça sans raison précise. C'est sur que ce n'est pas ce que l'on voit tous les jours. On s'interroge donc sur le pourquoi, pourquoi cet homme fait-il ça ? Ca vient du passé ? D'une mauvaise expérience ? Autant le dire tout de suite : on ne sait pas vraiment l vérité. C'est un film plutôt flou sur la fin, je ne dirais pas Lynchien mais assez étrange. De plus, on croit les acteurs sortis d'une série télé. Seul James Spader s'en sort bien. C'est grâce à son personnage très intéressant dont on ne me pas s'empêcher de le questionner et que l'on ne peut pas s'empêcher d'aimer. Bref c'est le point positif du film. Un film original, flou et très divertissant.
N'ayez pas peur ! Il y a très peu de scènes de sexe, et ce n'est ni cucu ni lourd. Thriller composé par l'introspection dans le vécu de la vie sexuelle de 4 personnages trés différents. L'intérêt du film n'est pas dans l'histoire, mais dans une suite de face à faces qui créent une bonne intrigue et des sentiments entre mal-à-l'aise, doute et séduction. Attendre quand même 10 minutes avant de juger si le film vous plaira, mais ça démarre assez vite et c'est homogène.