5 étoiles évidemment pour cet OVNI. Malgré les thématiques abordées, c'est un film fin et délicat. C'est bien joué et Andie MacDowell est sublime. Le personnage principal malgré ses troubles et ses déviances est paradoxalement le plus honnête.
Tout le monde s'envoie en l'air avec tout le monde malgré les promesses de fidélité, ce qui crée des blessures dont chacun se sort comme il peut : ça, on le sait depuis la nuit des temps !!! Mais alors quel est le propos du film ? Où Soderbergh veut il en venir ? Tout cela est géré à vue, soporifique, long, bavard et totalement inintéressant. La fin est bien facile, mais quand on ne sait pas où on veut en venir, on arrête le film comme on peut ... Quel navet ! Ma demie étoile pour Laura San Giacomo qui incarne brillamment la plus salope des salopes !
Assez superficiel. Les personnages manquent quelques peu de profondeur et Soderbergh s'en remet à des ressorts dramatiques un peu usés. Malgré cela, la mise en scène de Soderbergh est épurée de tout effet et parfaitement maitrisée. Les acteurs sont parfaits et l'histoire assez prenante. Dommage que le film se résume à des monologues assez interminables et pas toujours passionnant. Le film finit par lasser. Dommage car le film reste original et peu commun et assez dérangeant dans sa manière de dénoncer une société où l'on a laissé l'image prendre une place pus qu'importante dans notre vie personnelle. Ambitieux mais pas complétement réussi.
Porté par une excellente prestation de James Spader, Sexe, mensonges et vidéo se révèle finalement étonnement sobre et prude dans sa manière d'aborder le sujet. En fait de film sulfureux, on a le droit à une histoire d'amour atypique qui n'a rien de si choquante, en tout cas à l'époque actuelle, peut-être en était-il autrement à l'époque. S'il faudra chercher ailleurs le sujet choc, on retiendra donc James Spader en jeune homme perdu et marginal, et la beauté de cette histoire, malgré des personnages à peine esquissés psychologiquement, excepté bien sûr Andie McDowell. La meilleure preuve que la simplicité est généralement payante.
Métaphore filée de la fertilité. Psyché sexualisante. Chuchotement d'une mise en scène aliénée. Sex, mensonges et vidéo, la douceur d'une ombre enlacé dans l'inconnu. Une ingéniosité à voir, et à entendre. "I thinks it's gonna to rain" "It is raining"
Palme d'or à Cannes en 1989 ? Très étrange... Autant le dire tout de suite : je n'ai pas réellement accroché au premier film de Steven Soderbergh. Un scénario plutôt original, certes : un étrange personnage filme des vidéos de femmes en train de parler de leur sexualité, et tout ça sans raison précise. C'est sur que ce n'est pas ce que l'on voit tous les jours. On s'interroge donc sur le pourquoi, pourquoi cet homme fait-il ça ? Ca vient du passé ? D'une mauvaise expérience ? Autant le dire tout de suite : on ne sait pas vraiment l vérité. C'est un film plutôt flou sur la fin, je ne dirais pas Lynchien mais assez étrange. De plus, on croit les acteurs sortis d'une série télé. Seul James Spader s'en sort bien. C'est grâce à son personnage très intéressant dont on ne me pas s'empêcher de le questionner et que l'on ne peut pas s'empêcher d'aimer. Bref c'est le point positif du film. Un film original, flou et très divertissant.
Ce film est un bijou de sensualité, d'intelligence, d'humilité, une véritable création cinématographique, avec une écriture filmique parfaite, un casting de rêve, tous les acteurs sont excellents et développent au maximum les facettes de leur personnage. La sexualité? un ratage au fond, pour ce qui est de la rencontre et de la communication, mais cela ne doit pas faire oublier que l'abstention comporte les mêmes écueils que la jouissance débridée: dans les deux cas, c'est l'autre que l'on rate et la solitude est la même. Que faire alors? Comme on veut, c'est à dire comme on peut. L'impuissant invente sa jouissance, de même pour la femme sans désir sexuel. Les deux sex addicts ont du mal à cacher leur misère avec des semblants de parade amoureuse (cadeaux plus ou moins cheap) Comment avec si peu de moyens, des décors sommaires, des dialogues d'une apparente simplicité, et un constat plutôt sombre, faire un chef d'oeuvre lumineux et sensuel, une merveille que l'on voit et revoit avec le même plaisir? Soderbergh nous fait tout simplement, à travers ses deux personnages phare, redécouvrir la dimension du manque, et donc du désir. Mac Dowell, rayonnante, Spader, électrisant dans sa quête pathétique, je pense qu'il n'a jamais été plus sublime (!) qu'ici. Chef d'oeuvre.
Quand Soderbergh parle de sexualité, c'est avec élégance et retenu, tout en pointant ses mensonges et ses contradictions. Tout est dans l'émotion, la suggestion et l'interprétation que l'on peut en faire. Entre cadrage, mixage et jeu des acteurs, il semble, que déjà l'on pouvait parler du style Soderbergh.
A film minimaliste, note minimaliste. Navrant, décevant. Film qui aurait mal vieilli ? Non, je pense que le film n'avait vraiment pas d'intérêt ... si ce n'est celui de montrer à ceux qui l'ignoraient encore le pouvoir du silence et du mystère ... Toutefois, autant je me suis ennuyé devant ce film, autant j'avais adoré "La secrétaire", avec le même James Spader. Ces films me paraissent proches à bien des égards (simplicité, dialogues minimalistes, lenteur, peu de personnages, sujet abordé), et pourtant. A la limite je pourrai me lancer tenter par la sortie d'un nouveau film : "Secrétaire, sexe, mensonges, vidéo et trahisons" ....
Avec son premier film, Steven Soderbergh signe une oeuvre d'une imposante sobriété. Alors que le sujet, le sexe, pouvait laisser présager un film voyeur, c'est avec un véritable délice que l'on assiste à un travail d'orfèvre précis, mature et chirurgical, où chaque acteur brille. Mais c'est James Spader, véritable ange présumé pur venur perturber le fragile équilibre de cette cellule ultra resserrée (mari, femme, belle-soeur) qui marque de son empreinte ce chef-d'oeuvre inestimable, le meilleur de son réalisateur avec "Traffic".
Intéressant de voir comme Soderbergh pose un univers si singulier dans tant de régularité. Les deux soeurs correspondent aux deux hommes, des êtres spirituels et réflexifs contre d'autres excités par l'instinct. Le psychologue très terre et terre prouve lors des entretiens (exemple de la masturbation) qu'il s'attarde sur des sujets totalement méprisés par l'héroïne, non qu'ils soient refoulés, mais davantage car le besoin de cette dernière est à rechercher dans un accomplissement différent. Sorte d'immaculée conception, dans les dernières scènes, amenant le jeune intellectuel à se débarasser de ses attaches morbides. Andie McDowell campe un personnage qui semble dépassée mais qui finalement résoud chacun des problèmes en fuyant les corps. Eloge chrétien donc s'il en est.
Bon, j'adore ! Tout d'abord je trouve que l'acteur qui joue Graham est le sosie masculin de Meryl Streep ☝️😌 Cette observation extrêmement importante étant faite, j'ajoute que le scénario est toujours aussi original et la réalisation (type huis clos mais avec quatre lieux differents) est super. Voilà, j'aime bien. Comme quoi on peut faire un bon film avec trois francs six sous. Le thème ? C'est le titre du film. Ah, peut-être que la coiffure de Graham a un peu vieillie....
Ce film aurait pu être beaucoup mieux si la mise en scène était moins molle et les personnages moins étranges. Le thème est intéressant mais il aurait gagné à être davantage approfondie car on reste sur notre faim
le titre laisse perplexe, mais bon la notatiopn "palme d'or 1989" a son petit effet il faut le reconnaitre. au final c'est certes un film décalé pour l'époque mais il n'est ni pervers, ni clichet, ni vulgaire! sauvés! c'est certes un film qu'on ne repassera pas 10 fois l'an mais il vaut le détour et sa découverte n'est pas désagréable non plus! le clichet de la perfection du couple en prend un coup, c'est certain! mais on savait tous déja que la perfection dans la vie humaine est difficile à atteindre!