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brunocinoche
91 abonnés
1 102 critiques
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4,0
Publiée le 16 septembre 2012
Maîtrise de la mise en scène, originalité du scénario, excellence de l'interprétation, voilà comment ce 1er film a remporté une inattendue mais méritée Palme d'Or.
Film décevant. La tournure psychologique que prend la fin du film est ennuyante, alors que le début avait effectivement une dose convenable de sexe, de mensonges, et de vidéos.. Etrange engouement autour de ce film ..
Steven Soderbergh dépeint parfaitement le sexe , l'infidélité et le mensonge a travers des acteurs excellent et une mis en scène sobre et efficace . On y voir les relations complexe des hommes et des femmes , l'infidélité , l'impuissance , pleins de mensonges et beaucoup de réalisme , la mise en scène reste incroyablement réaliste ce qui rend le film vraiment sobre , le film ne sombre pas dans le n'importe quoi et la vulgarité comme je le craignais et adopte un style très agréable . Palme d'or mérité , un film a voir au moins une fois pour une sujet maitrisé du début a la fin .
Steven Soderbergh fait partie des réalisateurs Hollywoodiens les plus atypiques du moment. En 1989, son premier long-métrage intitulé "Sexe, mensonges et vidéo" raflait la Palme d'Or à Cannes et ce même si son film n'est pas exempt de défauts. Commençons par le bon toutefois, et l'agréable surprise de voir qu'un film indépendant s'appuyant énormément sur ses dialogues parvienne à autant captiver. Effectivement, nous pouvons obersver tout le long une sorte de pièce de théâtre filmée trouvant son essor et son originalité dans le sujet qu'elle traite, tout à fait percutant et intelligent. Les protagonistes sont tous des pièces d'un échiquier complexe et hypocrite dans lequel règnent mesquineries et tromperies. Les rôles occupés par chacun fonctionnent relativement bien et n'excluent pas un cynisme régulièrement présent et réjouissant. Puis, tout cela se densifie lentement mais sûrement : le caractère principal du scénario offre des perspectives relativement intéressantes sur des sujets aussi riches et appropriés au cinéma que le voyeurisme, l'impact de l'image sur le spectateur, la limite entre devant et derrière la caméra, la notion de metteur en scène et même d'acteur. Fine et fouillée, l'oeuvre de Soderbergh ne laisse pas indifférent d'autant plus qu'elle ne tombe jamais dans la prétention en gardant en tête l'idée de séduire le public tout en l'utilisant, lui et ses émotions et en mettant en relation ces éléments avec grand brio. La manipulation n'existe pas chez ce réalisateur bien qu'il en laisse parfois planer la délicieuse ambiguïté. Sa dernière demie-heure traîne franchement et la trame générale apparaît plus comme un prétexte qu'une véritable histoire pleine de surprises. Les acteurs, s'ils font convenablement le boulot n'explosent pas franchement, à notre plus grand regret. "Sexe, mensonges et vidéo" tient la route et pas qu'un peu : si certaines séquences sont excellentes, d'autres laissent à désirer. Un bon essai.
Un premier film et déjà quelle audace ! Avec "Sexe, mensonges et video", Steven Soderbergh démontre déjà tout son talent de réalisateur et de directeur d'acteur.La preuve, Andie MacDowell trouve là l'un de ses meilleurs rôles. Sous la direction de Soderbergh, elle éclabousse le film de son talent. Que dire enfin des dialogues, de la qualité du scénario qui laisse jamais rien au hasard, touffu, travaillé, ciselé comme un petit bijou que l'artiste aurait mûrement pris le soin d'étudier. Sur un sujet ô combien complexe, Soderbergh parvient à réaliser un film qui passera sans nul doute l'épreuve du temps.
Premier essaie pour Steven Soderberg et direct la palme d'or, pour récompenser cette toute première œuvre ambitieuse de part le sujet traité sans tabou et avec quelle façon il le fait! Film intimiste, subtile, psychologique, mis en scène sobrement et proprement! Un film étonnant et déroutant et ça ne m'étonnerai pas que Sam Mendes se soit pourquoi pas inspiré de "Sexe, mensonges et vidéo" pour réaliser "American beauty"! C'est une possibilité!
Une palme d’or assez raté. Mal écrit : Mauvais dialogues et scénario très simpliste. Steven Soderbergh loupe son premier film. Esthétique approximatif. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
A 26 ans et pour son 1er long-métrage, Steven Soderbergh devenait en 1989 le plus jeune réalisateur à obtenir la Palme d'or à Cannes. Ce qui souligne au moins un mérite de "Sex, lies, and videotape", son propos avant-gardiste et sa mise en scène originale (plans fixes, lenteur, mise en abîme via la vidéo du titre...) qui a très peu vieilli, ce qui est significatif. On peut aussi souligner l'approche psychanalytique de notre rapport à la sexualité, ainsi que la vision désenchantée du couple et de l'american way of life, qui subissent une attaque en règle ; autant de thèmes qui ont depuis été largement repris et développés dans le cinéma américain. Néanmoins, "Sex, lies, and videotape" ne convainc pas complètement. Après deux premiers tiers qui séduisent, fascinent, intriguent (grâce à l'interprétation superbe d'Andie MacDowell, notamment), la dernière partie du film déçoit : le propos devient confus, le discours simpliste, la conclusion facile. L'œuvre de Soderbergh reste néanmoins intéressante dans sa globalité, mais son message général perd de sa substance et de sa lisibilité.
Alors âgé de seulement 26 ans, Steven Soderbergh séduisait la Croisette en raflant la prestigieuse palme d'or avec son film "Sexe, mensonges et vidéo". D'une apparente grande simplicité, ce long-métrage en déroutera plus d'un tant il se joue des conventions sociales pour se livrer à une véritable étude sociologique et culturelle de l'Amérique de la fin des années 80. Le cinéaste américain s'attache en effet à décrire l'Amérique puritaine post Regan, l'Amérique des grandes banlieues, des sourires de façade et de l’hypocrisie. Si ce thème n'a plus rien d'original aujourd’hui tant il a été repris par la suite ("Edward aux mains d'argent" ou "American Beauty" pour ne citer qu'eux), il était à l'époque novateur et l'approche de Soderbergh l'est tout autant. Chaque personnage est à première vue un archétype voir un cliché ambulant jusqu'à ce que Soderbergh dévoile leur personnalité cachée respective qui leur confère immédiatement une nouvelle dimension. Il y a une tension sexuelle constante dans cette oeuvre très freudienne qui cherche à briser les conventions, de s'aventurer au-delà des apparences pour livrer une étude psychologique fine et profonde de ses personnages. De là à dire que ce film mérite la palme d'or il y a un pas que je ne franchirai pas mais cela ne m'empêche pas d'avoir été séduis par cette oeuvre audacieuse qui vaut le détour.
soderbergh signe là son premier long métrage remportant la palme d'or. Il nous livre un portrait complexe des relations sexuelles et amoureuses. Avec une Andie Mac Dowell toujours aussi douée (comme les autres acteurs d'ailleurs), le film se résume en une séquence de psychanalyse pour chacun des protagonistes. Avec une mise en scène sobre mais efficace, le film ne laisse pas insensible mais pour ma part ne m'a pas passionné plus que cela...
Jeu de mensonges croisés réussi où le sexe, sans jamais être montré, devient le catalyseur des regrets, des errements narcissiques et des défauts de communication des individus qu'il hante. Chacun des personnage est habilement dépeint, habité par une forme de déni sous jacent qui lui permet à priori de fuir la réalité de sa vie ou la responsabilité de ses actes. Au delà de ce fond intéressant, on pourra cependant regretter une forme assez lisse et monotone et ce malgré de très belles performances d'acteurs, qui empêche selon moi le film de Steven Soderbergh d'atteindre des sommets.
Sexe, mensonges et vidéo est un film étrange, dont on ne sait quoi penser tant son atmosphère est ambigüe. Dénué de toute sensualité ou de tout érotisme, comme Graham (James Spader), Soderbergh nous parle de sexe, d’absence de sexe et de voyeurisme, avec quatre acteurs. Deux sont hyper sexualisés, couchent ensemble et n’ont rien à se dire, les deux autres ne font jamais l’amour. Aussi, avec une qualité de réalisation remarquable mais un statisme qui interroge, Soderbergh tente de nous faire comprendre le jeu du voyeurisme, la sensualité de l’absence de sexe… sans sexe. Hormis le fait que le film soit un ovni cinématographique, Soderbergh aurait sans doute gagné à exploiter d’avantage l’aspect sexuel de ses personnages plutôt que de ne parler que de ça. Peut-être alors aurait-on compris ce qui attire l’un vers l’autre les deux personnages à la sexualité inexistante… Un film flou qui n’en reste pas moins diablement intriguant.
Une réflexion intelligente sur la sexe dans laquelle Steven Soderbergh démontre tout son talent (de réalisateur et de scénariste)qui a mis du temps à être reconnu. Les acteurs sont bons et les dialogues intelligents. Palme d'Or méritée !