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matt240490
83 abonnés
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3,0
Publiée le 23 avril 2012
Sexe, Mensonges et Vidéo est, après un petit film totalement inconnu, le premier véritable film de Steven Soderbergh, avec James Spader et Andie MacDowell entre autres. Nominé à l'Oscar du meilleur scénario original en 1990 et vainqueur de la Palme d'Or la même année à Cannes, le métrage commence bien lentement, ce qui laissait présager quelque chose d'un ennui mortel. Fort heureusement, la suite gagne en intérêt et parvient par moment à déclencher au plus profond du spectateur des sentiments très forts. La fin, elle, est comme l'introduction, puisque l'on observe une petite chute dans le scénario. En dépit de quelques lenteurs par moments, le film lance véritablement bien la carrière de Steven Soderbergh (Ocean's 11, 12 et 13) et permet aux cinéphiles de savourer un métrage proches de ceux de Cronenberg mais bien mieux travaillé.
Palme d’or à Cannes en 1989 – Steven Soderbergh, pour son premier long-métrage, avait alors 26 ans – Sexe, mensonges et vidéos débute assez classiquement avec l’histoire d’un mariage bourgeois malheureux, celui d’Ann et John (Andie MacDowell et Peter Gallagher). Le second, avocat clinquant, trompant la première avec sa propre sœur (superbe Laura San Giacomo). Le récit va prendre une tournure bien plus étrange avec l’arrivée de Graham (James Spader), un vieil ami de John, qui se dit impuissant et qui prend son plaisir en enregistrant, avec leur consentement, le récit des histoires sexuelles de jeunes femmes qu’il rencontre. Son arrivée va provoquer des bouleversements dans cet écosystème malsain de mensonges en série. Avec son rythme lent assumé et quelque peu surprenant, ce long-métrage qui aborde les thématiques du voyeurisme, de la frustration, du désir, du lien entre le dialogue et excitation sexuelle a un peu vieilli mais reste troublant, en particulier dans sa dernière partie.
Le prix de la lenteur mise en scène, un scénario déballant la vie intime sans voyeurisme, il filme en écoutant pour surmonter son impuissance, ce n'est pas un mal avec le consentement des intervenants. Dans un strict cadre d'utilisation personnelle, c'est un film chic, un peu de nervosité vers la fin pour ce musée de la cassette vidéo au temps du porno à l'ancienne.
Intéressant sans être transcendant, ce film a sûrement mal vieilli. Les personnages qu'il nous présente paraissent stéréotypés à l'heure actuelle. Pour autant on ne le visionne pas sans un certain plaisir, tant la réalisation est maîtrisée.
Sorti sur les écrans en 1989, "Sexe, mensonges et vidéo" allait marquer l'entrée en lice d'un cinéaste de talent en même temps qu'un nouveau chef de file important pour le cinéma américain indépendant. A seulement vingt six ans, il deviendra et reste à ce jour le plus jeune cinéaste palmé de toute l'histoire. Ce bon premier essai propose une variation intéressante sur le thème de la sexualité et tente d'éluder les différents tracas de chacun au sujet de leur vie amoureuse. Malgré un évident manque de moyens, le réalisateur se montre extrêmement malicieux affichant une maitrise sans faille et une écriture remarquable. L'oeuvre, quand bien même se déroulant constamment entre quatre murs parvient à nous capter jusqu'au bout. L'interprétation est excellente en particulier pour Andie MacDowell, sobre et touchante. On ne s'ennuie pas une seule seconde et cela mérite d'être signalé. A voir.
J'hésitais entre 3 et 3,5 car même si ce film est incomplet voire pas abouti pour ma part, il y a quand même une grand maîtrise de l'image et une ambiance qui nous enveloppe dès les premières secondes, ce qui correspond au genre de film à portée psychologique que j'adore, donc finalement 3,5 mérité. J'avais envie de voir "Sexe, mensonges et vidéo" pour deux raisons, la première car il s'agit du premier long métrage du très éclectique Steven Soderbergh qui plus est récompensé de la palme d'or, rien que ça. Mais j'étais également tenté de revoir James Spader dans un thriller pervers après avoir vu "La secrétaire" plus récemment. La palme d'or 1989 bénéficie donc d'une interprétation hors pair de ces quatre acteurs principaux, (j'adore Andie Macdowell, rôle fait sur mesure pour elle) qui apporte une dimension très réaliste. C'est finalement toute l'attractivité du film. On a dû mal à comprendre ces personnes qui se mettent à parler de sexe comme si c'était le premier sujet qu'on abordait dans la vie, mais c'est tellement naturel et spontané que ça fonctionne.
Pour son premier film, Steven Soderbergh choisit un sujet assez intimiste voire intime. Malgré un début qui laisse craindre un film ennuyeux, petit à petit on se laisse prendre par cette histoire sur la sexualité qui ne montre pas de sexe explicite. Cela est dû en grande partie grâce à une réalisation très juste et une interprétation assez sensible. Cependant, l'attribution d'une Palme d'or pour un film somme toute assez classique (excepté son sujet) peut sembler un peu disproportionnée.
J'ai plutôt bien aimé. Soderbergh livre ici un film assez étrange, déroutant et atypique. Cette originalité est à la fois le point fort de son film, car Sexe, mensonges et vidéo est un film qui sort des sentiers battus. Pourtant, le début aurait pu laisser penser à un schéma narratif vu et revu, mais là ce n'est pas le cas, Soderbergh surprend au contraire le spectateur, en faisant dévier l'histoire vers autre chose. Le tout est accompagné par une mise en scène est assez réussie, et correspond bien au fond de son film.
Ce film au titre pour le moins provocateur qui est le premier de Steven Soderbergh en tant que réalisateur mais également scénariste et sorti en 1989 est très bon. J'ai mis beaucoup de temps à regarder ce film car il ne m'attirait au départ pas vraiment et puis finalement je l'ai découvert sur Netflix et je ne regrette pas du tout ! Le film raconte l'histoire de quatre personnes qui sont toutes plus ou moins désespérées sexuellement et cherchent alors le moyen de faire revivre la flamme en passant notamment par des mensonges. Ce film me fait un peu penser à "American Beauty" car il aborde des problèmes de l'américain moyen que l'on ose pas aborder, des problèmes qui sont tabous mais qui existent bel et bien derrière un mariage qui n'a au bout d'un moment plus de forme tellement il est usé et c'est un sujet vraiment très intéressant et surtout assez rare au cinéma. Je trouve d'ailleurs la note du film tout de même assez basse et je ne comprends pas pourquoi. Cela pourrait venir du fait que le rythme du film soit lent et qu'il n'y ai que des lignes de dialogue, pas d'action, mais ce sont pourtant des dialogues très intéressants et on ne s'ennuie pas, enfin personnellement, je me suis pas ennuyé car je me suis complètement plongé dans le film. Malgré tout, je trouve que la fin arrive un peu vite et je la trouve même presque bâclée car je m'attendais à une conclusion plus moralisatrice, qui aille avec le film. Mais la fin nous ai malheureusement balancée assez vulgairement. La réalisation est très bonne et on sent qu'il y a un vrai travail derrière, dans la manière de filmer les personnages et dans la manière de tourner les dialogues afin qu'il y ai pas mal de voix off, ce qui est là aussi très intéressant et original. Pour ce qui est des acteurs, nous avons James Spader, Andie McDowell, Peter Gallagher et Laura San Giacomo qui ne sont pas très connus (du moins à l'époque) mais qui jouent très bien. "Sexe, Mensonges et Vidéo" est donc une belle découverte mais il n'est pas accessible à tout le monde.
Palme d’Or du festival de Cannes en 1989, le premier long-métrage de Steven Soderbergh possède une véritable audace d’écriture. Sans jamais être vulgaire ni crue, l’histoire évoque les relations humaines à travers le prisme du désir sexuel. L’érosion amoureuse d’un couple (Andie MacDowell et Peter Gallagher) se fissure totalement lors de l’apparition d’une vieille connaissance (James Spader). Le traitement psychologique des personnages est intelligemment abordé avec une forme de voyeurisme qui maintient le spectateur sous tension. Bref, une œuvre surfant habilement sur le fil de l’érotisme cérébral.
Le premier film de Steven Soderbergh est un film assez énigmatique sur les intentions du réalisateur. Le thème est celui du sexe et sur les différentes manières de le vivre. Il peut être vécu honteusement ou au contraire de manière ouverte. Il peut également être amorale ou être source de difficulé psychologique. Le thème est donc traité mais c'est au détriment de l'intrigue trop légère à mon goût. Ce qui retient donc le spectateur, outre éventuellement qu'il y est question de sexe, ce sont les dialogues et les personnages tous très bien interprétés par les différents acteurs (surtout Andie MacDowell et James Spader). La direction d'acteur n'y est pas pour rien. Enfin, la réalisation n'est pas mauvaise même si le réalisateur s'affimera plus dans ses films suivants avec une réalisation plus sophistiquée.
Si on ne se limite pas au titre du film qui pourrait nous laisser croire à un de ces teen movies américains ou un drame pseudo-choquant, on peut se laisser prendre par ce film à l'effet très particulier. Pionnier du genre du cinéma indépendant américain, le film qui révéla Steven Soderbergh est une réussite car il nous choque, non pas de ce qu'on voit, mais car il nous questionne nous même. Disons le, Sexe Mensonges et Video évite toutes les erreurs de son genre, par exemple un grand nombre de scènes pré-pornographiques (il n'y en a aucune). L'effet produit est comparable à celui des 120 journées de Sodome, le dégout et l'horreur en moins, la perversité aussi : le ton et l'atmosphère est sexuelle, la force érotiques des mots sans pareils, et la démonstration de l'importance du sexe dans les rapport sociaux n'est plus à faire (meme la plus frigide des femmes l'est par frustration sexuelle, non par l'absence de désir). Tres efficace. La mise en scène volontairement sobre est bien choisit, mais on ne peut donc pas dire qu'elle soit forcement originale, ni géniale. On pourra reprocher une certaine lenteur, l'absence d'une beauté esthétique; quant aux acteurs, James Spader et Laura San Giacomo survolent l'ensemble, le premier est ambigüe, mystérieux, la seconde sublime et fatale, Andie MacDowell est passable, seul Peter Gallagher est en retrait, peut être a cause de sa tête de gendre parfait trop propre sur lui que ca cache quelque chose. Un film néanmoins très interessant.
Étrange œuvre qu'est ce film... mais étrange surprise ! Tout coule naturellement, tout est fluide et tout passe bien. Et pourtant le sujet - le sexe- aurait pu alourdir ou tordre le scénario, mais non. On se prend au jeu de ce cercle vicieux et infernal. Bon montage, bons acteurs, bon scénario ... Un bon film. A voir.