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keating
52 abonnés
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2,5
Publiée le 4 décembre 2008
J'ai souvent considéré que Steven Soderbergh est un réalisateur surestimé, bien que j'apprécie sa capacité à varier les genres avec plus ou moins de réussite. "Sexe, mensonges et vidéo" est probablement l'un de ses meilleurs films, en tout cas l'un des plus réputés, en grande partie de par sa palme d'or au début de la décennie des années 90. Et l'on peut dire par rapport à cela qu'il s'agit d'un film historiquement intéressant qui peut symboliser la montée des productions américaines indépendantes, hors du système hollyoodien habituel. Ce fut pour cette raison une bonne idée de lui décerner le prix suprème du festival cannois. Du point de vue intrinsèque, ce long métrage est certes plus qu'intéressant mais pourtant loin d'être parfait. En tout cas, il ne laissera pas indifférent. J'ai apprécié la liberté avec laquelle Soderbergh amène un propos taboux de façon pertinente et originale. Son film bénéficie d'exellents dialogues qui augmentent encore l'intérêt pour le scénario. La mise en scène n'est pas oubliée et représente bien à quoi ressembleront plusieurs futures productions indépendantes. Huis-clos, caméra à l'épaule, voyeurisme, réalisme,... les techniques sont maitrisées et s'enchainent bien. Les acteurs sont bons, en particulier andie macdowell dans son premier grand rôle. Malheureusement, Soderbergh n'a pas réussi à construire une histoire vraiment maitrisée du point de vue dramatique du début à la fin. Il s'emmèle les pinceaux dans la dernière partie du film et l'on ne parvient plus à savoir quelles sont ses intentions. Et finalement l'on en ressortirait presque indifférent à l'apparition du générique. Dommage pour ce film qui avait de fort belles idées, et qui marquera néanmoins la mémoire du spectateur.
Génial ! Une claque comme je les aime...Steven Soderbergh réalise un premier essai...et un premier coup de maître ! Sexe Mensonges et Vidéo est un véritable chef d'oeuvre, qui mêle habilement dialogues croustillants et mise en scène virtuose. La grande force du film vient justement de la réalisation, ultra moderne pour l'époque: on a effectivement l'impression de voir un film des années 2000, le film de Soderbergh n'ayant pas prit une ride. Quant au propos, il est intéressant car il traite du sexe sans jamais tomber dans la salacité. Tout ici n'est que suggéré, au point de troubler profondément le spectateur lors de la dernière scène. Le réalisateur américain verbalise donc le sexe en posant des questions: le sexe est-il nécesssaire ou contingent ? Peut-on accéder au plaisir sans le moindre rapport sexuel ? Par ailleurs, l'interprétation et le casting sont impeccables ( surtout l'acteur jouant le rôle de Graham ). Un excellent film qui reçut la Palme d'Or en 1989. Sexe Mensonges et Vidéo serait-il le dernier chef d'oeuvre des années 1980 ?
Pour le premier film de Steven Sorderbergh, Sexe mensonges et vidéo est une sacrée surprise qui parle des couples modernes et qui a le mérite d'avoir des personnages bien écrits, complexes et très bien interprétés. Si la réalisation et la mise en scène ne sont pas révolutionnaires, certaines idées sont intéressantes. Le travail fait sur le montage est aussi intéressant; un très bon film
Un film étrange, dans lequel il ne se passe pas grand chose, donc impossible à raconter. Très bavard, trop peut-être. Les acteurs sont très bons, Andie McDowell en tête. Tous très convaincants, très naturels. Mais le rythme un peu trop lent du film nous ennuie rapidement, nous lasse un peu. Malgré le titre accrocheur, le film ne regorge pas de scènes croustillantes, loin de là. Au contraire, il est incroyablement prude, c'en est irréaliste par moments. Dommage, ça partait d'une bonne idée.
Le premier film de Steven Soderbergh est très intimiste et très lent. Ce n'est pas un reproche car tout les plans à mouvement et très long sont parfaitement maitrisés. Niveau dialogue, on atteint pas des sommets et niveau dénouement non plus, mais le jeu d'acteur est très bon. Après est ce que la palme d'or est mérité ? Pas sur... Moi étant un grand fan du Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore, je suis extrêmement deçu.
Film étrange et plat... dommage car les acteurs sont très bons et la psychologie du personnage très intéressante, mais elle a plutôt mal été abordée et il reste beaucoup de zones d'ombres.. cependant, l'intensité des personnages et finalement leur part mystérieuse sauve le film, à voir pour ceux qui aiment beaucoup se creuser la tête pour comprendre les agissements et les pensées des protagonistes...
Palme d'or inattendu au festival de Cannes 1989 et qui nous a permis de découvrir Steven Soderbergh, "Sexe, mensonges & vidéo" s'avère brillant. On y suit un beau couple typiquement Américain, avec le mari qui trompe sa femme avec la sœur de cette dernière, mais un beau jour un ancien pote de fac du mari débarque en ville, il est plutôt timide et assez discret et peu à peu on découvre qu'il aime bien filmer des femmes parlant de leur sexualité. L'idée de base est originale et le scénario construit autour est brillant, notamment les dialogues qui sont assez cru et très bien écrit. La force de Soderberg est aussi de faire d'un type d'apparence bizarre, le plus normal de tous. Soderbergh pose un regard narquois, intelligent et sexy sur les couples et les relations de notre époque. L'atmosphère est captivante, étrange et ambigu. Les interprétations sont excellente et en premier lieu James Spader. Cette palme d'or est totalement mérité et au final le titre "Sexe, mensonge & vidéo" résume bien le film. Brillant et intelligent.
Un scénario souvent caractéristique des comédies, que Steven Soderbergh a préféré transformer en drame tout de même assez léger servi par des acteurs certes convaincants, mais qui ne participent pas tellement à l'élaboration d'une trame dramatique. Si les personnages ont en effet quelque chose de spécial qui rend le tout assez captivant, seul celui de Graham, interprété par James Spader est assez recherché et ne tombe pas dans des clichés que Soderbergh aurait du savoir éviter. Mais le véritable problème de Sex, Lies and Videotape est que la première moitié du film est tout simplement vide d'intérêt, on apprend à connaître les personnages mais ça ressemble plus à un épisode de sitcom qu'autre chose. La rencontre entre Cynthia et Graham rajoute un peu de piment au film et permet de vraiment le lancer, mais de nombreuses scènes auraient gagné à avoir un peu plus d'intensité, celle-ci n'étant vraiment présente que lors de l'interview de Ann (Andie McDowell). Le scénario peche dans le choix de ne choisir que l'activité de Graham comme élément différentiateur, et le film aurait probablement gagné à avoir un peu plus de diversité en général.
Peut être parce qu'il y a eu d'autres films depuis qui traitent l'adultère de façon analogue ou de façon plus poignante que celui-ci, il passe de façon presque anecdotique. Au final, il n'en ressort pas grand chose. Le montage peut être parfois un peu poussif, on n'arrive pas à savourer la scène avec le rythme lancinant qu'on nous impose. Le manque d'action n'est absolument pas un problème de façon intrinsèque, mais il faut que les dialogues maintiennent le tout, qu'ils soient suffisamment justes pour remplir le film. Ici, c'est plutôt classique, les mots ne font pas mouche. Le soi-disant modèle du couple américain est égratigné, mais ça ne constitue pas une attraction suffisante pour constituer un tout exaltant.
Film d'une platitude, c'est fou ! Il ne se passe rien, c'est d'un ennui, le scénario est vide, tout sonne creux. Le film n'a rien de transcendant, ni d'original et c'est incroyablement lent...
Premier film de Steven Soderbergh et palmer d’or surprise avec cette étude de mœurs sur l’introspection et l’incommunicabilité. Un film unique et inclassable avec des dialogues d’une extrême crudité.
Palme d'or 1989 à Cannes et Steven Soderbergh au devant de la scène depuis... Un film franc et direct sur la sexualité caché des américains ou comment raconter les vrais fantasmes de l'amérique puritaine. Avec un casting en bonne symbiose Soderbergh met en place un jeu pervers pour mieux dénoncer l'hypocrisie de cette amérique puritaine justement... Le problème c'est que de pervers il n'y a que l'idée car au final le film est très sage et manque totalement de sensualité. Malgré les qualités indéniables du film Soderbergh n'a pas assez osé pour convaincre, on reste sur notre faim.
Le 1er film de Steven Soderbergh.Un véritable OVNI,récompensé à Cannes en 1989.Une oeuvre profondément avant-gardiste,entièrement basée sur le psychologique."Sexe,mensonges et video" aborde frontalement,comme son titre l'indique,les rapports au sexe de personnes normales.Mais contrairement à la majorité de la production,le désir et la sexualité débouchent sur de longs dialogues entre individus,sur ce qui les attire,sur ce qui les repousse,sur le pourquoi de leurs actions.Le sexe est un sujet vaste,et totalement personnel.Chacun le pense de manière différente.Soderbergh a le mérite de nous faire réfléchir sur ce thème intemporel.Mais il aurait gagné à distiller moins d'ambiguité,des scènes moins statiques,ou encore un développement de ses idées.Si on est pas d'humeur,"Sexe..." apparait mou et ennuyeux.C'est une expérience c'est sur,et une réflexion aussi sur le voyeurisme.A vous de voir...
Premier film de Steven Soderbergh, «Sex, lies and videotape» (France, 1989) propose trois pistes de lecture, offre trois façons d’épouser l’œuvre. Chacune de ses optiques est résumée dans le titre. Le film «Palmé» de Soderbergh étudie la place du sexe dans le rapport des femmes aux hommes. Entre les discours tacites que s’échangent les femmes et les hommes sur leur sexualité et les relations brutales qu’entretiennent le corps de deux êtres, le sexe occupe une importance que les comportements taisent ou révèlent de plein front lorsque les mots sont captés par un caméscope. L’autre objet du film est la vidéo, autrement dit l’influence qu’elle a sur les apparences. «Quand on s’empare d’une caméra, on ment» avoue Soderbergh. Cet apport de la vidéo induit en suite la troisième composante du film : les mensonges. Entre ces trois possibilités de lecture, le sens du film circule. Dans cette fluctuation du sens, Soderbergh révèle une dominante de la révolution numérique portée par les années 90 : l’effritement du vrai. En révélant leurs secrets intimes devant la caméra d’un inconnu, les femmes jouent au jeu du mensonge et de la vérité, confiant seulement ce qu’elles souhaitent, mélangeant selon leur volonté les faits et les fantasmes. Le ton mineur avec lequel Soderbergh met en scène cette fable du mensonge moderne renvoie davantage au cinéma européen qu’à celui des grands studios. Le cinéaste conservera cette héritage européen, ainsi qu’en témoigne la majorité de ses films, notamment son suivant «Kafka». Cette influence européenne se retrouve notamment dans le jeu troublant de calme de Peter Gallagher. L’absence d’expressions histrioniques chez les acteurs, la dominante d’une atmosphère étrange, que certains qualifient de «perverse» s’offre en heureux contre-champ d’un cinéma né à la même époque, celui de Quentin Tarantino. Tous deux fils du festival de Sundance et recycleurs d’un cinéma suranné, Soderbergh privilégie le trouble intime où Tarantino repose sur l’effusion.
Palme d'or? Mais pourquoi donc?! Ce film est mou, il ne se passe rien alors qu'il y avait moyen de nous offrir un thriller haletant. Mais non, il faut attendre le dernier quart d'heure pour avoir droit à du mouvement, à des contraintes. Tout le reste est ridicule, sans profondeur et très énervant. Tout comme la musique, les dialogues, la réalisation décousue !!