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    Sexe, mensonges et vidéo
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    151 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Sexe, mensonges et vidéo est un film assez bizarre.
    Les acteurs sont plutôt bon : James Spader et Andie MacDowell notamment.
    Mais c'est surtout l'histoire qui m'a laissé un peu perplexe. J'y ai moyennement adhéré. Ce genre d'intrigue un peu intimiste où l'on va au plus profond de l'introspection est genre souvent bien fait (comme c'est plutôt le cas dans ce film), mais par moment excluant je trouve.
    La carrière future de Steven Soderbergh s’avérera plus intéressante que ce film.
    Néanmoins le film marque les esprits.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Une poubelle au cœur d'une cité pavillonnaire. Une poubelle dont les déchets deviennent toujours plus encombrant, débordant de leur habitacle, se répandant sur la chaussée et rampant jusqu'aux maisons luxurieuses qui les entourent. Soderbergh parle de ça, d'une plaie qui naît et se creuse au sein de la bourgeoisie américaine. Ce sont ces allées désertes où s'alignent les apparences puritaines des États-Unis qui renferment en elles la perversion. Celle du sexe, des mensonges et des vidéos.

    D'entrée de jeu, puisque tout cela n'est qu'un vaste jeu, nous sommes placés en tant que compagnon intime des personnages. Nous avons un regard omniscient, qui balaie sans limites l'ensemble des secrets des habitants. Les personnages sont moins des êtres en eux-mêmes que des symboles, et Soderbergh aurait difficilement pu trouver des symboles plus classiques : Il y a la femme au foyer avec son chapelier autour du cou, qui n'éprouve aucun désir sexuel et qui passe le plus clair de son temps rongé par l'anxiété, celle de l'ennui et de la dépression. Il y a son mari, un menteur pathologique, sorte de crapule du système dont l'élégance n'a d'égale que la perversité de l'esprit. Et enfin il y a la maîtresse, cette jeune femme arty et fougueuse, qui se défend contre cette illusion de « bonnes personnes » en participant à la dégradation interne du système, comme pour souligner toute l'ironie de sa supposée bienséance.

    Les demeures deviennent des lieux où les paroles ne veulent plus dire grand chose, où les ébats sexuels sont des blessures quotidiennes qu'on inflige aux autres et qu'on s'inflige à soi-même. Tout sentiment, toute passion, tout plaisir, sont proscrits, il ne reste que des actes répétitifs qui découlent d'un ennui chronique. Et ce sont finalement les secrets défendus qui rentrent dans la norme. L'aspect malsain des relations, qui se préservent de toute crise, gardant cette illusion de respectabilité mutuelle, n'est que la forme d'un quotidien devenu depuis longtemps rongé par les vices d'une société en constante régression.

    L'arrivée d'un ami de fac du mari, Graham, qui a fuit tout ce qui définissait son « ancien lui » – un bourgeois sans état d'âmes – pour devenir ce type de la plus basse échelle sociale, qui ne vaut plus grand chose, va contribuer à faire éclater au grand jour les malêtres diffus. C'est à travers le sujet taboo du sexe et la manière discrète d'en parler que va s'orchestrer cette mini-implosion, qui ne changera finalement pas beaucoup de choses. Il pleut depuis toujours sur les toits de ces pavillons et il pleuvra encore un long moment avant de voir une éclaircie apparaître.

    Pour un premier film c'est maîtrisé et intéressant, mais je trouve que le discours reste assez simpliste et ne marque pas véritablement les esprits. Depuis 1989 beaucoup de films sont venus aborder des thèmes similaires, s'autorisant la démonstration ironique de la décadence d'une société américaine en panne d'elle-même, Virgin Suicides et Les lois de l'attraction en tête de liste. Ces films où la sexualité et la manière de l'appréhender devient un symbole d'un malaise plus général, que Soderbergh arrive à retranscrire avec assez de talent sans pouvoir rendre au film une importance autre que celle de l'anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 novembre 2008
    Un film totalement intriguant mais pas ininteressant, c'est troublant. La mise en scène et les acteurs sont impeccables.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2008
    Une bonne idée de base pour 1 film qu'on imaginerait diffcilement produit de nos jours - La théorie de L'Art pour l'Art étant visiblement de moins en moins rentable - & à l'heure de la pensée unique, mais cependant ruinée par une fin très à l'eau de rose sinon absolument non crédible : Ainsi, le personnage de Cynthia Bishop / L.San Giacomo est infiniment + sensuelle que cette grosse oie blanche 100% américaine de A.Millaney / A. Mc Dowell ne marchant bien sûr qu'à l'illumination soudaine, et enfin la réflexion légèrement raciste sinon diffamatoire ( et totalement inutile ! ) du finalement mauvais mari et/ou trader John Millaney à propos " du marché sud-américain " ne passe aujourd'hui que bien difficilement...
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Dans ma série « Sorti des cartons », septième épisode : « Sexe, mensonges et vidéo ». A sa sortie, je l’avais vu dans un cinéma Arts & Essai. C’est avec plaisir que j’ai regardé ce film sous format VHS, de plus de vingt ans... en VO. Voilà un vrai film dit d’auteur. Un film qui pour l’époque n’avait pas peur d’aborder très discrètement et en substance le plaisir féminin. Andie Mc Dowell et James Spader en tête sont remarquables de justesse d’intention et de ton. Film délicat, sobre, d’une facture impeccable. Les dialogues sont cuisinés aux petits oignons. Pour moi, le seul film de Soderbergh à ce jour réussi dans la mesure où l’émotion est là.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Ce film n'est pas exactement Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams. Étant donné que nous avons beaucoup de frustration, d'anxiété, d'érotisme, de désespoir absolu et inutile. Mais Sexe, mensonges et vidéo devient essentiellement un morceau de malheur, de tromperie et de désirs sexuels réprimés. Les performances sont bonnes en particulier celles d'Andie McDowall et Peter Gallagher en tant que couple apparemment malheureux se livrant à leur peccadille sexuelle. À l'ère de l'enregistrement et des autres avancées technologiques nous devons savoir pourquoi ces personnes adoptent le comportement inutile qu'elles adoptent. Nous repartons donc avec un sentiment totalement insatisfaisant après avoir visionné le film...
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2009
    Un film intéressant par son sujet déroutant, mais cependant un peu long et un peu étiré.. Cette obsession maniaque est bien décortiquée..Les acteurs sont bons et la réalisation est assez brillante quoique toute en légèreté et simplicité, avec ce coté voyeur , utilisant l'outil vidéo..
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    On a beaucoup parlé de ce film.Je crois même qu'il a été récompensé...En tout cas, c'était le film à voir: un must obligatoire pour tous les intellos de la fesse, ou les bobo (on ne les appelait pas encore comme ça) qui voulaient être chébran...Que reste t il aujourd'hui? Quelques bons acteurs, pour un film un peu dépassé...
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    "Sexe, mensonges et vidéo" est le tout premier film de Steven Soderbergh. Une première oeuvre qui a reçu la palme d'Or au Festival de Cannes en 1989. Ce film est bien entendu une oeuvre en avance sur son temps. "Sexe, mensonges et video" aborde les différents points de vues que les personnes "normales" ont par rapport au sexe. Mais tout cela nous oriente vers des dialogues interminables entre adultes. Des dialogues aux effets divers: soit qui rapprochent, soit qui éloignent. Le sexe est un sujet très complexe et chacun en débat d'une manière totalement personnelle. Le film parvient tout de même à être une réflexion sur ce sujet compliqué. Mais le film aurait été sans doute meilleur si il n'y avait pas eu toutes ces scènes très figées. Un développement des idées un peu plus creusé aurait été aussi le bienvenu. Au final, l'ensemble parait mou et peu passionnant...
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    James Spader monsieur Reddington de Black List à ses débuts
    c'est spoiler: l'arroseur arrosé, quand la belle Andy mac Dowell retourne la caméra

    un film sympathique sur l'instropection de soi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juillet 2008
    Bref, la vie !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Premier long-métrage et Palme d'or au festival de Cannes en 1989. Un début fulgurant pour Steven Soderbergh qui a navigué ensuite entre cinéma expérimental et cinéma grand public commercial (souvent de qualité). Ce premier opus est un film d'auteur qui, non seulement gratte le vernis de l'american way of life, mais aussi, et surtout, aborde le sujet du désir et de la sexualité d'une manière très singulière, à la fois délicate et directe, avec un je-ne-sais-quoi d'érotisme cérébral, qui captive, trouble et séduit par son intensité. Le récit évolue avec une élégance subtile entre trivialité et étrangeté, sondant un réseau complexe de pulsions exprimées ou refoulées, de rejets et de blocages, de mensonges et de non-dits, à travers les thèmes de l'adultère, de l'impuissance, du voyeurisme... C'est audacieusement et intelligemment écrit, précisément réalisé et monté, et remarquablement interprété (mention spéciale à Andie MacDowell face à un James Spader tout en mystère - Prix d'interprétation masculine à Cannes).
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Quoi de mieux que de parler de sexe, sans réelles scènes de sexe ! Un joli pari réussi par Steven Soderbergh, tout simplement grâce au beau casting présent dans "Sexe, mensonges et vidéo", des dialogues recherchés, des plans rapprochés qui éveillent la curiosité et la sensualité. C'est vraiment grâce à ce film que j'ai été subjugué par la comédienne Andie MacDowell, d'une féminité incroyable dans son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2009
    Voilà l'illustration d'une résolution parfaite de l'équation "comment réalisé un très bon film avec un petit budget". Pas d'effets spéciaux, de décors somptueux ou de mise en scène gigantesque, on est proche de la pièce de théâtre. Les comédiens sont très justes, tout particulièrement Andy McDowell, mais il faut souligné que leur personnage sont très bien écrit à la base; le récit est ainsi fluide, on ne cherche pas à deviner la fin, on se laisse simplement porter par l'histoire et les problèmes des protagonistes, qui font écho à nos propres tourments ou à ceux des gens de notre entourage (problème de couple, de sexualité, étiolement des relations amicales ave le temps,...) en nous les montrant sous un jour plus éclairé voir plus compréhensif que dans la vie quotidienne. On ressort donc du film avec la sensation d'avoir appris quelque chose de plus sur l'existence, tout en ayant été diverti. Que demande le peuple ?
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Un chef d'oeuvre. Steven Soderbergh réalise un film brillant. Andie MacDowell interprète une femme trompée par son mari. Une fiction assez hard mais maîtrisée.
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