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    Sexe, mensonges et vidéo
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2007
    Une étrange ambiance nous envahit dès le début du film. L’arrivée des acteurs au sein du film, la trame qui se déroule petit à petit et l’alchimie qui se crée entre eux, commencent à faire son effet.
    Avec un scénario plutôt original et des acteurs de talent, tels que Andie MacDowell, James Spader, Laura San Giacomo ou encore Peter Gallagher. Steven Soderbergh (la saga Ocean’s 11/12/13) signe ici son tout premier long-métrage, un film à la fois magique et révélateur.
    Une réalisation à la fois intime et tellement vraie, où l’on découvre avec une telle liberté et fascination, les problèmes des uns et les fantasmes des autres. Un film remarquable, qui a d’ailleurs obtenu la Palme d’Or au 42ème Festival de Cannes, c’était en 1989 !
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    107 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 février 2018
    Prémonitoire ce titre n’est-ce pas ? Un truc qui a donné autant de pouvoir à Weinstein, c’est dire la tare. Malgré cela, et même si on ne pouvait pas savoir à l’époque, ça a remporté une Palme d’Or. Quand on a fini de voir le tout on se demande encore pourquoi, et avec le recul ça décrédibilise l’institution.
    En dehors de ces considérations ça reste nul, tant les acteurs mous que « l’intrigue » inexistante et irréaliste. Franchement vous voyez une nana faire ça ? A plus forte raison plusieurs ? Jar Jar en empereur Sith est plus crédible. Certes Soderbergh réalise, mais c’était pas encore le cador de maintenant, puis il nous a pondu Solaris et Traffic hein ? C’est pas rien, puis n’oublions pas que la 1ère est rarement réussi… Entre ensemble inintéressant, rythme mou, histoire relou, film trop long, intérêt nul, Weinstein et une Palme ça finit de rendre ce film indigeste (et oui la fin inexistante n'arrange rien).
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Pour son premier long-métrage, Steven Soderbergh met en scène une vision du sexe pour le moins originale car il s'agit moins de le montrer dans son expression physique que d'en parler. Le sexe comme élément psychanalytique qui pose donc un certain nombre de questions sur la place qu'il occupe dans nos vies et sur le rapport à la fidélité. Ces interrogations sont gagnées par une complexité qui tient aux personnalités radicalement différentes des quatre personnages principaux mais aussi à des relations inversées interrogateur-interrogé ou médecin-patient. Ainsi, Ann se livre d'abord à son psy et à Graham avant de comprendre pourquoi ce dernier est uniquement intéressé par le sexe par l'intermédiaire de vidéos où des femmes racontent leur intimité. Le mystère qui entoure Graham ne fait pas simplement évoluer Ann mais fait aussi découvrir une autre facette de Cynthia, qui n'est pas juste une femme extravertie mais se révèle capable de comprendre le plaisir pris par son interviewer. Quant à John, le mari de Ann, il s'oppose à Graham autant sur le plan social que sur le plan humain. Plus solitaire, Graham se distingue de son ancien camarade d'université par l'importance qu'il accorde à l'honnêteté; la vidéo serait le remède des mensonges de John dans le sens qu'en même qu'elle permet aux femmes de parler librement de leur vie sexuelle, elle met à jour les révélations sur la crise du couple central. De plus en plus tortueux, le film obscurcit le personnage de Graham quand celui-ci se retrouve pour la première fois devant la caméra, contraint de mettre à jour ses troubles et son absence de certitudes. Film ambitieux justement récompensé par la Palme d'or, "Sexe, mensonges et vidéo" n'affirme aucune vérité mais se fait le temple de la subjectivité, ne cesse de formuler des hypothèses et de revenir sur ses pas, se pose en objet dissonant et fascinant.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2008
    Pour son tout premier ou un de ses tout premiers films, Steven Soderbergh a fait fort. Il a réussi à décrire les relations complexes entre hommes et femmes de la middle-class avec un réalisme incroyable. Même si on peut reprocher au film d'être un peu trop bavard (remarque c'est sur celà qu'est basée l'intrigue du film !) et d'être un peu long à demarrer, il faut reconnaître que, surtout dans sa deuxième moitié, le film est très interressant. La distribution quand à elle est parfaite.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2007
    Ce film de Soderbergh qui a été Palme d’Or à Cannes en 1989 le mérite amplement, c’est un film de très bonne qualité. On se pose beaucoup de questions sur qu’est ce qu’est réellement le sexe ? Pourquoi tellement de gens en ont besoin pour être équilibré et pour avoir une vie épanouie ? Pourquoi d’autres n’aiment pas ça du tout ou préfèrent même s’en passer ? Toutes ou quasiment toutes ces interrogations trouvent une réponse grâce au film. On voit bien que le sexe n’est pas quelque chose de facile, le mari de Ann Millaney (Andie McDowell) ne comprend absolument pas pourquoi sa femme ne veut plus faire l’amour avec lui, il ne cherchera pas à comprendre et préfèrera la tromper en couchant avec la sœur de celle-ci. Une façon de voir les choses qui semblent invraisemblables et terriblement immorales. Je ne comprends d’ailleurs pas comment il est possible d’avoir encore bonne conscience en agissant de la sorte. Graham Dalton (James Spader) est un homme qui est devenu impuissant en raison de nombreux problèmes dû au sexe qui l’ont complètement bloqué. Cette homme est comme l’avenir de John Millaney qui ne cesse de mentir à sa femme lorsqu’elle lui demande où il était à telle heure et si il la trompait oui ou non. Ce film représente une palette de personnes qui ont un rapport totalement différent face au sexe, certains en ont perdu le goût et essaient de le retrouver par différents moyens (comme par exemple en filmant des femmes qui racontent leurs passés sexuels). Un film tout en finesse qui nous rend compte que tout le monde est différent et que chacun vit sa sexualité de manière différente et certains à cause de leurs partenaires sont malheureusement moins épanouis que d’autres. Un film sensuel sans scènes torrides, ni gènantes. Une superbe démonstration de la complexité de la sexualité et de du comportement face à la sexualité qui est différent d’une personne à une autre.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Un film moderne et classieux, mais qui tourne un peu rond et n'offre pas grande substance. Soderbergh est un cinéaste hors pair : son métrage est admirablement bien monté, la mise en scène est fine et toujours très réfléchie pour rendre échos aux relations entre les personnages. Ces relations sont d'ailleurs le cœur du film (comme à chaque fois chez Soderbergh) et cela est servi par écriture assez remarquable. Mais le scénario souffre un peu de ces éléments et tourne en boucle sans jamais vraiment évoluer. Les personnages n'évoluent pas vraiment et aucun rebondissement ou éclat scénaristique ne vient relever le tout. On reste sur une réflexion sur la perversité et la névrose qui, au final n'est pas très intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    Ce film est envoutant tout comme son sujet, j'ai découvert avec ce film un jeune réalisateur prometteur ( palme d'or à 30 ans) : soderberg!
    depuis il n'a plus rien à prouver mais c'est toujours avec plaisir que je regarde ce film encore et encore
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Premier long métrage réalisé par Steven Soderbergh, écrit par ses soins en seulement huit jours, Sexe, Mensonges et Vidéo est un film très inspiré. Inspiré par le propre échec sentimental du cinéaste au moment de l’écriture du scénario, inspiré par les mœurs américaines en matière de sexualité tandis que s’achèvent les années 80. Ainsi sommes-nous en présence de deux sœurs dont la vie sexuelle est aux antipodes : cérébrale et frustrante pour Ann (Andie MacDowell), libre et débridée pour Cynthia (Laura San Giacomo). Entre les deux femmes, le même partenaire : John (Peter Gallagher) qui n’est autre que… le mari de Ann (qui n’a pas connaissance de l’adultère). Ce dernier est l’archétype du carriériste. Jolies cravates, secrétaire personnelle, parties de golf pour cultiver l’entre-soi… cet avocat d’affaires sur la pente ascendante possède tous les attributs de la réussite sociale telle qu’on se la figure alors. Et puis, "l’élément déclencheur" débarque : un dénommé Graham (James Spader), ami d’enfance de John, personnage assez lunaire dont on sait peu de choses sinon qu’il sera hébergé par le couple durant quelques jours.

    C’est donc lors d’une journée qui ressemble à beaucoup d’autres pour Ann, partagée entre ses séances de psychanalyse et son morne quotidien de femme au foyer, qu’elle reçoit, seule, ledit Graham. Et d’emblée, leur rencontre est placée sous le signe du bizarre et de l’incongru. Quand il entre pour la première fois dans la maison, avant même d’avoir échangé avec Ann les politesses de rigueur, celui-ci demande où sont les toilettes. Fausse alerte, finalement. Quelques mots sont ensuite échangés avec maladresse, puis, cette fois-ci c’est la bonne, direction les W.-C. Quand il en revient, Ann se surprend à dire que ce fut bien court, selon elle. Ainsi, alors qu’ils n’ont pas encore fait connaissance, s’installe entre eux une proximité assez trouble. Plus tard, Graham affirmera, comme un prélude à leur relation, "qu’on ne devrait faire confiance qu’aux personnes avec qui l’on couche". De confidences en confidences, Ann et Graham vont ainsi dévoiler leur intimité jusqu’à la découverte du fantasme de Graham : filmer des femmes qui parlent de sexe. Le contrat est clair : elles peuvent dire ou faire ce qu’elles veulent, lui ne les touche pas. Le film prend alors une autre dimension.

    On pourrait ne voir dans le fantasme de Graham qu’un effet d’une pulsion scopique condamnable – et d’ailleurs fortement condamnée par Peter… qui a pour amante la sœur de sa femme, rappelons-le. Mais Soderbergh en fait tout autre chose. Les femmes qui choisissent de se livrer aux questions et à la caméra de Graham sont en totale adhésion avec ce qu’il appelle "son projet". Privées de tout contact physique avec lui, leur parole s’écoule sans contraintes et agit comme des caresses sur des corps soumis à la distance. La mise à nue passe donc par les mots. Et les participantes y prennent un plaisir inattendu. Sous l’œil froid de l’objectif, l’appartement de Graham se fait alors confessionnal et le sexe se mue en mystique où s’entrechoquent la psychanalyse (ce n’est pas un hasard si le film s’ouvre sur une séance chez le psy) et le voyeurisme. La tension est à son comble quand la parole, délivrée des étreintes corporelles, livre ses secrets les plus enfouis, ouvre un univers de plaisir à ceux qui s’en croyaient privés, qui regardent avec stupeur la vie nouvelle qui s’offre à eux.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2017
    Sexe, mensonge et vidéo est un film qui a reçu la palme d’or, et je me demande bien comment c’est possible une telle chose. Bon, non, ça ne me surprend pas, ça confirme que la qualité d’un film ne se mesure pas à la longueur de son palmarès.
    Voilà un métrage très mauvais. Je ne vois pas ce qu’on peut sauver dans ce film, si ce n’est quelques prestations d’acteurs. Pas tous encore, mais il faut avouer que Peter Gallagher et encore davantage Laura San Giacomo parviennent un peu à donner du volume à leurs personnages, et surtout à mettre un peu de vie dans ce film terne au possible. James Spader et Andie McDowell sont ici franchement absents. Pas expressifs, mous (surtout Spader), dotés de personnages sans vrai relief, ils traversent le film mollement, débitant leurs dialogues fades. C’est franchement lourd, pompeux, et pour tout dire médiocre. Rien ne vie, rien ne vibre, même les confessions sexuelles ont le piment d’une endive pas fraiche.
    L’interprétation est donc très aléatoire, mais l’histoire est mauvaise comme la peste. C’est d’une lenteur incroyable. Il ne se passe rien dans ce métrage, et ce quatuor de personnages est inintéressant au possible. Des dialogues lourds entrecoupés de silences qui n’en finissent plus, c’est la platitude incarnée. Parait-il, le scénario a été écrit en une semaine, et pour tout dire, en voyant un tel résultat, cela ne m’étonne guère. Soderbergh a un concept, et il essaye de le faire tenir tant bien que mal sur 1 heure 35. Mais non, c’est plus passionnant de compter des petits pois, et peut-être tout aussi utile. Le réalisateur ne semble pas savoir où aller, et il y a des dialogues franchement abscons qui le confirment.
    Quant à la forme je ne vois pas ce qu’on peut dire. Le film tourne autour d’intérieurs sans saveur (Spader le dit lui-même d’ailleurs). Couleurs ternes, décors ternes, mise en scène terne (le premier grand échange entre McDowell et Spader est une catastrophe niveau réalisation, deux pauvres plans fixes qui alternent), Sexe, mensonge et vidéo est un premier film certes, et on peut être relativement indulgent sur certaines choses, mais il ne faut pas pousser. C’est quasiment du théâtre filmé tant Soderbergh semble se désintéresser de toute recherche dans sa réalisation. Le seul bon petit point que je saluerai, c’est la musique. Très sobre, mais qui parvient tout de même en de rares occasions à susciter un semblant d’ambiance.
    Sexe, mensonge et vidéo est franchement un métrage très peu marquant, dont on se demande comment il a pu intéresser qui que ce soit. Creux, abscons, auteurisant dans le mauvais sens du terme, il ne reste pour sauver l’ensemble du naufrage absolu, Gallagher et Giacomo, et une bande son. C’est bien peu. 1
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2022
    Premier long métrage de soderbergh, palme d'or à Cannes et on se demande bien pourquoi ? Film creux, avec un sujet intéressant mais qui finalement ne va jamais au bout de sa réflexion. C'est lent et assez laid visuellement. Seul les acteurs s'en sortent pas mal mais pour le reste ca n'a pas grand intérêt.
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2010
    Premier film de Sodobergh premier chef d'oeuvre! Un scénario un peu plat mais une forme digne d'american beauty! Un film corrosif!
    Zarkalexia
    Zarkalexia

    46 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2023
    J’ai trouvé que l’introspection des personnages étaient trop faciles , la sœur jalouse qui couche avec le mari qui croit que sa vie sera parfaite avec ces deux sœurs une à la maison une au lit , et ce Graham qui arrive comme un cheveux sur la soupe avec ses idées de genre moi je suis différent alors que en fait avec ses vidéos on lui découvre un problème comme à tous . Ça se regarde mais très loin des complexes psychologique digne du trophée gagné a quoi je m’attendais dommage
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2008
    Ce n'est certes pas un très grand film, mais il possède tout de même une certaine ambiance, quelque chose d'unique qui fait que l'on accroche à l'histoire malgré le tempo plutôt lent de l'histoire. Les acteurs sont bons. Le titre résume parfaitement le film.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Un excellent film de Steven Soderbergh. Pour un premier film , c'est très réussi. James Spader est très convancaint dans le rôle de Graham , le voyeur qui interviewe des femmes sur leur vie sexuelle. Andie MacDowell est bluffante dans le rôle d'Ann , la femme trompée par son mari qui couche avec sa belle-soeur. Palme d'or Cannes 1989.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Ambiance intrigante dans laquelle nous emmènes Soderbergh. On accroche jusqu'au bout, notamment grâce au parfait jeu des acteurs, alors que l'intrigue est des plus minces, au point de légèrement décevoir.
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