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Redzing
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3,0
Publiée le 2 août 2013
Deux amis d'enfance se retrouvent après 15 ans, l'un devenu gangster, l'autre prêtre. Michael Curtiz ne signe pas là son meilleur film, mais "Angel with Dirty Faces" aborde des thèmes intéressants. Il s'agit plus d'une œuvre sur la rédemption et l'innocence que sur le gangstérisme, proposant quelques personnages nuancés. James Cagney est ainsi fort charismatique dans le rôle du bandit à la grande gueule, violent, aux allures de mauvais garçon, mais qui au fond est capable de faire le bien. On notera également Humphrey Bogart, jouant un avocat pourri et hypocrite assez réussi. Le film contient par ailleurs quelques scènes poignantes, malgré une vision parfois un peu naïves (les jeunes délinquants sont à mi-chemin entre le réalisme pittoresque et la caricature). Un petit classique.
Film manichéen par excellence, "Angels with Dirty Faces" nous fait rentrer dans l'ambiance de la violence sans attendre. Le rythme ne baisse jamais d'intensité, les séquences s'enchaînent avec une fluidité parfaitement maîtrisée par le grand Michael Curtiz. Le film est dominé par l'excellent James Cagney, dans la peau d'un gangster malin et expérimenté, mais qui trouvera sur sa route un prêtre, le père Jerry Connolly, joué par un Pat O'Brien époustouflant de conviction et de sincérité, et qui n'est autre que son copain d'enfance. Jerry Connolly s'allie à un éditeur de presse pour faire tomber le syndicat du crime dans lequel on retrouve Humphrey Bogart dans un rôle secondaire. La séduisante Ann Sheridan n'apparaît que dans un petit rôle. L'amitié entre le prêtre et le gangster tiendra toutefois jusqu'à la fin, où ce dernier, condamné à mort, exaucera le vœu du prêtre. La moralité sera sauve. Le film est transposable dans notre société moderne, tant la violence fait malheureusement de plus en plus partie de notre quotidien. Michael Curtiz, qui a signé ce chef-d'œuvre, fut un metteur en scène éclectique hors pair, réalisant d'autres films qui ont marqué leur époque, dans des genres différents, avec le même souci, celui de la réussite.
Avec Curtiz et Gagney on joue gagnant à tout coup mais ici ce n'est pas exceptionnel. La faute en revient au scénario qui nage dans le pathos avec une fin non recevable. Il semble même en regardant bien que Gagney ne la tourne pas. Autrement la mise en scène est vive et les plans serrés ne laissent pas la place à l'ennui. Les jeunes ados sont épatants, ils jouent plus nature que des voyous; la séquence sur la partie de Basket Ball qui n'a pourtant guère de place dans un tel film est vraiment originale. Elle est franchement comique. Ce film est l'occasion de réfléchir sur l'évolution de la mentalité humaine au fil des décennie qui passent, car il a connu un grand succès. A sa sortie, la fin n'a choqué personne en dehors de quelques intellectuels cultivés. Aujourd'hui on se demande comment c'est possible d'en arriver là. C'est aussi l'occasion de comparer Curtiz et Wash si semblables dans l'action et si différents dans leurs sensibilités. Cela donne donne aussi l'occasion de regretter que Ann Sheridan ne se soit pas vue mettre un peu plus en valeur.Cette” fille qui a du peps” chantait à ravir.” Il faut la voir se trémousser en robe noire à la ‘’Gilda’’ et pousser la chansonnette devant un Bogart médusé dans ‘’It all game true’’de Seiler (1940)
Une histoire classiquement édifiante mais qui parvient à éviter la niaiserie moralisante. D’abord parce que le décor social, celui des ghettos urbains, de la délinquance juvénile, des gangs, de la corruption… est très bien campé, et du même coup fait oublier ce que certains personnages peuvent avoir de conventionnels (le curé éducateur, l’assistante sociale…). Ensuite parce que la fin, avec son exemplarité négative, offre un thème moral original. James Cagney est un gangster très impressionnant. Humphrey Bogart est dans sa période de seconds rôles d’ordures gluantes (avant de devenir plus tard un héros positif). Le gang de gamins est interprété avec autant de pittoresque que de vérité. A défaut d’être génial, un très solide film de gangster des années 30.
Michael Curtiz a été durant toute la période de l'age d'or Hollywoodien l'incarnation du cinéaste "salary man", dévoué à son studio, au demeurant la Warner, enchaînant les réalisations commandées, rendant difficile à l'historien du cinéma une analyse globale de ses thématiques et de son univers, sans que cette dernière paraisse tirée par les cheveux... Curtiz n'a pas été un auteur, il a été un artisan du système, un grand faiseur de films au professionnalisme sans failles... Dans sa filmographie pléthorique, on trouve très peu de mauvais films et quelques perles : "Captain Blood", "Robin des Bois", le mythique "Casablanca", ainsi que cet avatar tardif du film de gangsters des années 30, "Les anges aux figures sales" qui constitue un modèle du genre. En opposant la figure du gangster, révolté charismatique à celle de l'ancien ami d'enfance devenu prêtre et monomaniaque pontifiant, Curtiz brouille avec talent les cartes du bien et du mal, imprime sur pellicule des questionnements qui deviendront plus tard obsessionnels dans l'oeuvre des Scorcese et autres Michael Mann...spoiler: La scène finale dans laquelle le personnage incarné par James Cagney est sur le point d'être éxécuté sur la chaise éléctrique, demeure l'une des plus fortes et des plus cauchemardesques du genre.
Cagney signe ici une de ses meilleures performances. La morale est un peu exagérée mais était obligatoire à l'époque aux USA. Un très bon film qui dénonce la montée du "gangsterisme" dans les années 30. A voir!
un des meilleurs films noirs où le héros n'est plus un mais deux, où le bien et le mal créent un vrai duel. James Cagney est encore et toujours incroyable. Il a la gueule de l'emploi
Encore un grand film signé Michael Curtiz. Cette fois-ci, le maître s'attaque au gangstérisme avec un succès incroyable. Le film, signé en 1938, est d'une modernité ahurrissante, porté par un duo d'acteurs exceptionnels, Humphrey Bogart et James Cagney.Trois étoiles néanmoins à cause de cette fin stupide très certainement imposée par les studios. Pour le reste, rien à redire !!
Immense classique du 7e art, "Les anges aux figures sales" de Michael Curtiz est véritablement un pur chef-d'oeuvre que tout cinéphile doit avoir vu au moins une fois dans sa vie afin d'admirer l'époustouflant jeu d'acteur du géant James Cagney aux côtés de l'imperturbable Pat O'brien et du charismatique Humphret Bogart, dans cette histoire d'amitié et de loyauté dans les années de la Dépression où les gangsters sont idéalisés par les jeunes malgré l'effort d'un prêtre... Bref, un film-noir très bien filmé où les ombres des personnages envahissent les décors pour donner place à une tragique histoire cinématographique tout ce qu'il y a de plus remarquable et fascinant... Il est vraiment étonnant de constater que l'on peut encore être éblouit par une oeuvre en noir et blanc datant de 1938... Même après avoir dévoré des tas de films depuis notre enfance où l'on pense avoir déjà tout vu, on est surpris de découvrir des films comme celui-là, passer inaperçu, mais ayant dignement laisser une magnifique trace d'un classique du Cinéma... Et il en reste encore tant à découvrir...
Encore un bon film de Michael Curtiz. Sans temps mort, interprétation très bonne et histoire interessante. Malgré un scénario trop gentillet, ce film est un classique.
Un excellent film où chaque moment est bon ! Une mise en scène grandiose, un scénario très attachant, des décors sublimes, une musique magnifique, des acteurs inoubliables et un film très culte ! Le travail de Michael Curtiz (réalisateur du célèbre "Casablanca" quand même !) sur ce film est plus que génial. Aucun moment de répit, une histoire d'amitié magnifique, une intrigue prenante... Un film qu'il faut voir absolument ! Chaque moment devant le film est un délice. En plus, ce film est servi par d'excellents acteurs tels que les deux principaux James Cagney et Pat O'Brien ! Essayez de vous procurer ce film, vous ne serez pas déçu !!! Un chef-d'oeuvre, un film culte !!!!!
Même si ce n'est pas le chef d'oeuvre de Michael Curtiz, Les Anges aux figures sales n'en est pas moins brillant, passionnant du début jusqu'a la fin. L'ensemble est peut être relativement classique mais est sublimée par des personnages particulièrement bien construits, et parce qu'il aborde des thèmes forts et intenses, tels que l'amitié, l'amour ou la rédemption. Le dénouement est également un fort beau moment de cinéma. Il est plaisant de voir Humphrey Bogart dans un contre emploi, chose qu'il faisait notamment avec Casablanca. Surtout qu'il est ici excellent dans son rôle d'avocat veule et hypocrite. Mais bien sur, ce film est surtout marqué par la présence toujours aussi hallucinante de james Cagney, littéralement impressionnant. Excellent à tout point de vue.